Equipe de France / Sélection

Championnats du monde de Tokyo : Soixante-quatorze athlètes sélectionnés

1 Septembre 2025 - Par Florian Gaudin-Winer

Mise à jour : 5 Septembre 2025 (23h49)

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Le directeur de la haute performance, Romain Barras, rappelle les critères mis en place pour établir cette sélection.

74 athlètes sélectionnés et un niveau d’exigence plus élevé

Avec 74 sélectionnés, dont 51 en individuel, l’équipe de France compte un peu moins d’athlètes qu’aux Jeux olympiques de Paris l’an dernier (88) et aux derniers championnats du monde de Budapest (78). Le niveau d’exigence de nos modalités de sélection était plus élevé que lors de ces deux derniers rendez-vous, avec la volonté d’augmenter le niveau de compétitivité de l’équipe de France le jour J. Quel que soit son profil, l’ambition de chaque athlète doit être d’améliorer son classement et sa performance d’engagement au Japon.

Confirmer les promesses entrevues en Diamond League

Neuf athlètes figurent dans le top 8 mondial à trois athlètes par pays, en prenant en compte les performances réalisées depuis le 1er avril. Ils sont tous capables de s’exprimer en finale et de se rapprocher du podium. On va retrouver au Japon des athlètes qui ont fait d’importants progrès cette saison, comme Azeddine Habz, Yann Chaussinand, Jimmy Gressier, Marie-Julie Bonnin, Hilary Kpatcha, Anaïs Bourgoin, et d’autres qui sont revenus au tout premier plan après s’être remis de grosses blessures, à l’image de Just Kwaou-Mathey et Tom Campagne. Plusieurs de nos représentants ont montré qu’ils étaient capables de tirer leur épingle du jeu en Diamond League en montant sur des podiums. Il faudra faire aussi bien dans un contexte encore plus relevé et densifié, afin de prendre la relève de plusieurs de nos têtes d’affiche, très performantes aux J.O. l’an dernier, qui ont vécu une année post-olympique difficile.

Les athlètes sous réserve

Cinq athlètes avaient été sélectionnés le 5 août, sous réserve de démontrer leur capacité à performer au plus haut niveau avant le 25 août. La FFA est soucieuse de l’intégrité physique et mentale des athlètes et il est parfois préférable de renoncer pour se projeter sur de prochaines échéances. Rénelle Lamote a réalisé une rentrée sous les deux minutes dans des conditions météorologiques peu favorables à Lausanne et est sur la bonne voie. Auriana Lazraq Khlass a pu reprendre l’entraînement sans douleur et nous avait montré lors des France à Talence, au début de son heptathlon, qu’elle était en forme. Louise Maraval a pu également démontrer son état de forme à notre staff, lors d’un entraînement à haute intensité. Elles seront toutes les trois à Tokyo, ce qui ne sera malheureusement pas le cas de Cyréna Samba-Mayela et Clément Ducos, encore trop justes. A noter que le staff fédéral restera en lien permanent avec Alice Finot au cours des prochains jours.

Les épreuves avec plus de trois athlètes ayant réalisé les minima FFA

Les trois athlètes sur le podium du 110 m haies lors des championnats de France Elite figuraient dans la sélection annoncée le 5 août, conformément à nos modalités de sélection. Pour le 1500 m et le 3000 m steeple, il était prévu de prendre en compte les résultats obtenus jusqu’au 24 août, avant de valider le troisième ticket. Les choix ont été difficiles à faire, avec des athlètes qui ont tous été méritants.

Les cinq relais sélectionnés

Nos cinq relais ont décroché leur billet pour les championnats du monde de Tokyo lors des Relais mondiaux à Canton (Chine), début mai. Comme indiqué dans nos modalités, le comité de sélection a pris plus particulièrement en compte les observations faites lors des divers regroupements obligatoires du collectif, ainsi que lors des 4x100 m nécessaires à la qualification. Les observations faites lors des divers regroupements ont permis d’évaluer la capacité à évoluer à plusieurs postes du relais, les résultats individuels ont aussi été un de nos critères de choix. Pour les 4x400 m, les deux premiers sur le tour de piste lors des championnats de France étaient prioritaires. La sélection a été complétée en s’appuyant sur les performances individuelles réalisées à partir du 1er avril, les qualités de relayeur démontrées lors des stages et championnats antérieurs, ainsi que leur polyvalence.