Equipe de France / Présentation

Le programme des Bleus ce mercredi à Tokyo

16 Septembre 2025 - Par Florian Gaudin-Winer

Partager

12h05 - Triple saut hommes (Qualifications)

Thomas Gogois (Amiens UC) - groupe B
Melvin Raffin (Grand Paris Seine et Oise Athlétisme) - groupe A
Jonathan Seremes (Stade Bordelais) - groupe A

Les triple sauteurs vont ouvert le bal et sont présents en force, puisqu’il s’agit du seul concours, avec la perche masculine, où trois Bleus sont en lice. Melvin Raffin, Jonathan Seremes et Thomas Gogois devront retomber au moins à 17,10 m pour accéder directement à la finale, ou intégrer le top 12. Une performance dans les eaux de leur meilleure performance de l’année, pour les deux derniers nommés, et qu’a largement dépassée Melvin Raffin. L’élève d’Antony Yaïch aborde la compétition au troisième rang des engagés, grâce à son envol à 17,52 m lors de son titre aux championnats de France Elite. Souvent en délicatesse avec ses marques, il a visiblement trouvé la recette pour stabiliser sa course d’élan. A confirmer dès ces qualifications, avec seulement trois sauts au programme pour se régler et perfer.

12h25 - Perche femmes (Finale)

Marie-Julie Bonnin (Stade Bordelais)

La championne du monde indoor n’a eu besoin que de trois sauts, lundi matin à Tokyo, pour obtenir son ticket pour la finale : deux à 4,45 m et un à 4,60 m, suffisant pour intégrer le top 12 et ranger ses perches dans son étui. « Vraiment en cannes », au point qu’elle aurait « adoré que la finale » se déroule ce jour-là, MJ rêve de faire le même coup qu’à Nankin en mars dernier, où elle avait réalisé le casse du siècle en égalant le record de France avec 4,75 m. Elle devra sauter au moins aussi haut, voire grappiller encore quelques centimètres, pour s’inviter dans la lutte pour le podium face à des clientes comme les Américaines Katie Moon (4,85 m) et Sandi Morris (4,83 m), ou encore la Suissesse Angelica Moser (4,80 m).

12h30 - 200 m femmes (Séries)

Hélène Parisot (Athletic Vosges Entente Clubs) - série 2 - 12h37

L’an passé aux Jeux de Paris, la sprinteuse installée à Lausanne, en Suisse, s’était hissée jusqu’aux portes de la finale olympique, après avoir brillé en séries et demi-finales. Médaillée de bronze européenne à Rome, elle vise un premier top 8 à l’échelle planétaire et a encore progressé cet été, avec un record personnel abaissé à 22’’42 lors des championnats d’Europe par équipes à Madrid. Pour son entrée en lice, elle s’élancera à l’aveugle depuis le couloir 9 et pourra se concentrer sur son relâchement, un point qu’elle travaille beaucoup à l’entraînement. Elle aura face à elle la locomotive idéale, en la personne de l’Américaine Melissa Jefferson-Wooden (21’’84), en or sur 100 m dimanche dans le chrono stratosphérique de 10’’61. Les trois premières de la course et les six meilleurs temps sur l’ensemble des séries décrocheront leur billet pour les demies.

13h15 - 200 m hommes (Séries)

Ryan Zézé (Stade Bordelais) - série 2 - 13h22

La tâche s’annonce difficile mais pas impossible pour Ryan Zézé, 20’’26 cette saison, qui affrontera en séries cinq sprinters ayant couru plus vite que lui sur le demi-tour de piste en 2025. Parmi eux, deux sont descendus sous les 20’’, l’Américain Courtney Lindsey (19’’82) et le Zimbabwéen Tapiwanashe Makarawu (19’’84). Mais le sprinter du Stade Bordelais, qui a tiré le très bon couloir 4, est un homme de défis et reste sur un solide doublé 100 m - 200 m aux France Elite, qui lui a permis de faire le plein de confiance. Les modalités de qualification sont identiques à celles de leurs homologues féminines, et en s’illustrant sur 400 m en début de saison (45’’21), le protégé de Mickael Hanany a montré qu’il avait normalement la caisse pour enchaîner les tours.

14h57 - 3000 m steeple femmes (Finale)

Flavie Renouard (Caen AC)

Pour son cinquième grand championnat, Flavie Renouard a trouvé la clé pour faire sauter le verrou des séries sur 3000 m steeple. Impeccable sur les obstacles et « à l’aise de bout en bout » lundi, la Normande a progressivement débordé ses adversaires du peloton de tête, jusqu’à couper la ligne en quatrième position. En 9’14’’69, elle a amélioré son record personnel de près de trois secondes. Elle n’aura rien à perdre en finale, lors d’une course où elle ne se fixe « aucune limite ». Si le titre devrait se jouer entre les trois géantes de la discipline, la Bahreïnie Winfred Yavi (8’45’’25), la Kényane Faith Cherotich (8’48’’71) et l’Ougandaise Peruth Chemutai (8’51’’77), la Tricolore de 25 ans donnera tout pour aller chercher une place dans le top 8, qui serait déjà exceptionnelle.