- Comment la FFA lutte-t-elle contre le fléau du dopage ?
- Massivement. Et dans plusieurs directions à la fois. Sous l’impulsion de Martine Prévost, le médecin responsable de cette question au sein de la FFA, une véritable politique de prévention et de lutte antidopage a été mise en place par la fédération. Elle prévoit notamment un important effort de communication, par la fourniture de la liste des produits interdits aux athlètes internationaux, aux coordinateurs des spécialités, aux médecins des ligues et sur le site internet de la FFA (www.athle.com). Par ailleurs, une formation est proposée aux différents intervenants de la fédération (cadres techniques, entraîneurs, kinésithérapeutes, dirigeants…). Enfin, la commission médicale aura son mot à dire dans l’élaboration du calendrier fédéral, afin de veiller à ce que les athlètes n’aient pas un programme de compétitions trop chargé. Quant aux contrôles, ils seront renforcés et mis en place dans les principales manifestations nationales.
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- Où en est-on du suivi longitudinal ?
- Il est toujours d’actualité. Et devrait concerner, cette saison, une cible nettement élargie. Jusque-là, il touchait une centaine d’athlètes, ceux sélectionnés dans les grandes compétitions internationales. « Nous allons désormais suivre environ 400 personnes, mais en ciblant mieux les différents paramètres, explique Philippe Deymié. Tous les athlètes inscrits sur les listes de haut niveau seront concernés, y compris les juniors ». La fréquence des examens, elle, sera inchangée, à savoir trois prélèvements annuels.Précision importante, le suivi longitudinal ne doit en aucune façon être assimilé à une nouvelle forme de contrôle antidopage. « Il ne s’agit pas d’un dépistage, mais d’un suivi de l’état de santé biologique de l’athlète », poursuit Philippe Deymié. Il est dirigé par le service médical de la FFA, en collaboration avec le docteur Gérard Dine.
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- Propose recueillis par Alain Mercier
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