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Compétitions en direct (7)

Samedi 23 Août : "Ils ont dit"

Nicolas Figère, 6ème du premier groupe de qualification au marteau avec 76,79 m :

“ J’avais dit que cette compétition serait du bonus, mais on est toujours un peu déçu quand on lance de cette manière. J’ai confondu vitesse et précipitation alors que j’avais les moyens physiques de faire mieux. Je ne me fais pas trop d’illusions : avec 76 m, il est très difficile de passer en finale aux championnats du monde. ”


Christine Arron, 1ère de la septième série du 100 m en 11’’15 :

« L’objectif était de bien se placer dans la course. J’ai accéléré, ça a répondu. Puis je me suis relâchée. C’est bien. Je sais que je peux faire beaucoup mieux, je dois maintenant attendre les conseils de mon coach. Battre Gail Devers, c’est bien, mais ce n’était pas vraiment mon but pour ce premier tour. Maintenant, je vais me faire masser, faire une sieste, puis attendre tranquillement le tour suivant ».


Christophe Epalle, éliminé en qualifications du marteau avec 72,82 m :

“ Je ne sais absolument pas pourquoi, mais je me suis déréglé techniquement depuis que je suis arrivé en région parisienne pour ces Mondiaux. Et aujourd’hui, c’était l’apothéose du techniquement mauvais. Et dans ces cas-là, j’ai beau être fort et avoir la pêche, ça ne sert à rien… Pour moi, la saison est terminée. J’ai prévu de me faire opérer en septembre d’une inflammation d’un tendon à la hanche gauche que je traîne depuis onze ans. Mais j’espère bien être aux Jeux d’Athènes l’an prochain. ”


Mélina Robert-Michon (9ème en qualifications du lancer du disque, avec 60,47 m, qualifiée pour la finale) :

« L’objectif de ma saison est désormais atteint. Tout ce qui va arriver à partir de maintenant ne sera que du bonus. J’étais un peu crispée sur mon premier jet mais j’ai bien su réagir. En fait, ce premier jet était conforme à ce que j’ai réalisé cette saison. Comme à la Coupe d’Europe, j’ai lancé aux environs des 59 m. Je savais, dès lors, que j’étais bien partie pour me qualifier. Il y a maintenant des places à prendre en finale. Je ne vise pas le podium mais je pense avoir ma chance pour rentrer dans les huit. Lancer dans ce stade rempli comme un œuf, c’était vraiment impressionnant d’autant que je n’ai pas l’habitude de concourir devant un tel public. »


Leslie Djhone (3ème de sa série du 400 m, en 45’’48, qualifié) :

« Le plus important était naturellement de décrocher la qualification. Le contrat est donc atteint mais je me suis un peu fait peur. Je suis sorti dernier à la fin du virage mais je n’ai pas paniqué. J’ai alors entendu le souffle du public dans mon dos et j’ai fourni un énorme effort pour assurer ma place en demi-finale. Je n’ai pas cherché à m’économiser car j’étais dans une série extrêmement relevée. En plus, je n’avais pas de bonnes sensations avant la course. Dans la chambre d’appel, quelques minutes avant de prendre le départ, j’ai vomi. Je n’ai pas compris. C’est la première fois que ça m’arrive. Peut-être le stress. A la fin de ma course, j’ai attendu que Marc (Raquil) termine. Le rêve, ce serait que nous nous retrouvions tous les deux en finale ! »


Marc Raquil (vainqueur de sa série du 400 m, en 45’’49, qualifié) :

« Ce fut une bonne entrée en lice même si les conditions étaient difficiles dans la mesure où j’ai échoué au couloir n°1. Je voulais absolument gagner pour récupérer un bon couloir en demi-finale. Mais, encore une fois, je suis parti beaucoup trop prudemment à mon goût. En revanche, j’ai bien su contrôler mon effort pour éviter de dépenser trop d’énergie. J’ai toujours été lucide dans ma course. Je n’ai même pas mal aux jambes ! Je considère déjà ma demi-finale comme une finale. »


Mehdi Baala (deuxième de sa série du 1500 m, en 3’47’’26, qualifié) :

« La course n’a pas été rapide, c’est plutôt bien, car mon objectif était de passer ce tour en laissant le moins possible de forces et d’énergie. Je me sentais bien. Quand le train a accéléré, j’ai cherché à aller vite, pour me tester car cela fait maintenant un moment que je n’ai plus couru un 1500 m. Courir devant son public, c’est vraiment fantastique. Le forfait de Bernard Lagat, on l’a tous appris dans la chambre d’appel. Cela m’a choqué, car c’est un des favoris qui disparaît. Je ne sais pas ce qu’il a, sans doute une blessure ».


Fouad Chouki (6ème de sa série du 1500 m, en 3’41’’67, qualifié) :

« J’avais une appréhension de la douleur, je craignais qu’elle revienne. Mais je n’ai rien ressenti pendant la course, alors que le train était soutenu, c’était la dernière série, la plus rapide comme souvent. J’ai suivi l’allure sans problème, j’étais bien au train. Je vais maintenant profiter des deux prochains jours pour continuer à me soigner. Et j’irai jusqu’au bout ».


Eunice Barber, deuxième à l’issue de la première journée (3949 points) :

« Je ne suis pas découragée car je n’ai rien à me reprocher. Je n’ai pas envie de me laisser impressionner. Vu d’où je viens, tous les soucis de santé que j’ai réussis à surmonter ces dernières années, je parviens désormais à relativiser. Mais je vais aller jusqu’au bout de mes rêves pour être à 100% le second jour. Lors du concours du poids, j’ai entendu le public gronder derrière moi. A chaque jet, j’ai ressenti beaucoup d’émotions et, d’une certaine façon, cela m’a un peu tétanisé. Physiquement, je suis bien, en bonne santé. Carolina Klüft ne m’impressionne pas mais je l’admire pour sa force et son courage. Ma santé est excellente. Il y a encore un jour. Tout est possible. »


Christine Arron (2ème de son quart de finale du 100 m, en 11’’08, qualifiée) :

« C’était une bonne course, j’ai bien aimé. J’étais en rythme, puis je me suis retrouvée à la lutte avec Zhanna Block. J’ai dû accélérer, puis je me suis replacée. C’est positif, car je vais me retrouver encore à la lutte, demain, en demi-finale puis en finale. Dimanche, c’est le grand jour, mais je l’aborde sereinement. Je ne suis pas stressée du tout, je ne ressens pas la pression. Tout va bien ».


Bouabdellah Tahri (2ème de sa série du 3000 m steeple, en 8’19’’49, qualifié pour la finale) :

« J’étais bien, j’ai toujours été dans l’allure. Je voulais essayer de bien me placer tout en laissant le moins de force. C’est réussi. Maintenant, c’est la finale, mardi. Une expérience extraordinaire, que je voulais absolument vivre. Je vais jouer ma chance. Mardi sera une autre course, tout peut arriver ».

 

 











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