MES ACCÈS

Samedi 30 Août : "Ils ont dit"

Larbi Zeroual (25ème du marathon, en 2 h 14’29) :

« Je ne suis pas satisfait de ma course. Ma seule satisfaction, aujourd’hui, est d’être arrivé sur le Stade de France, devant tout ce public. Ca me fera un souvenir. J’étais bien jusqu’au 27ème kilomètre, puis les gars devant ont commencé à accélérer. Là, j’ai souffert. Après, mon seul objectif était d’atteindre le stade. L’équipe était un peu diminuée après le forfait de Benoît Z, mais on a tous fait notre course ».


Hakim Bagy (34ème du marathon, en 2 h 16’ 06) :

« Au 27ème kilomètre, l’accélération des Kenyans et des Ethiopiens a fait des dégâts. Moi, j’ai lâché. Mais quand on voit que des Kenyans ont abandonné, ou que des Italiens et des Espagnols son derrière, on réalise à quel point cette course a été difficile. Pourtant, les conditions étaient bonnes. Mais le parcours est vraiment casse-pattes. La montée des Champs Elysées, notamment, est un vrai calvaire. Malgré tout, je suis satisfait de ma place ».


Driss El Himer (60ème du marathon, en 2 h 24’23) :

« Dès le 5ème kilomètre, j’ai dit à Larbi Zeroual que je ne pouvais plus suivre. Au 25ème kilomètre, j’ai failli abandonner, je n’en pouvais plus. J’ai continué seulement car il s’agissait d’une course par équipes. Mais j’ai couru comme une chèvre. C’est dommage que ça m’arrive à Paris, au Stade de France. Il y a eu beaucoup d’à-coups, mais je n’ai pas trouvé le parcours très dur, à part la montée des Champs Elysées. Je suis surpris par le podium, surtout par la présence de l’Espagnol Julio Rey, qui est largement au-dessus de sa valeur. Le Marocain Gharib, lui, c’est un bon. Je vais maintenant me reposer, essayer de digérer ma défaite, puis réfléchir à de nouveaux objectifs ».


Marie-Louise Bévis (3ème de la deuxième série du 4x400 m, en 3’30’’29, éliminée) :

« Je suis partie comme une sprinteuse, avec l’idée de donner le bâton en 1ère ou 2ème position. Mais je savais que la Russe était plus forte que moi. Ensuite, Anita (Mormand) a bien couru. Puis les deux petites jeunes (Virginie Michanol et Solen Désert) ont fait ce qu’elles ont pu. On est éliminées, c’est une déception. En plus, j’espérais vraiment courir le 400 m plat à ces championnats du monde. Je vais voir maintenant quelle orientation donner à ma carrière ».


Anita Mormand (3ème de la deuxième série du 4x400 m, en 3’30’’29, éliminée) :

« J’ai donné tout ce que j’ai pu, mais les choses n’étaient pas faciles pour moi. Après mes déboires (Anita avait été exclue de l’équipe de France, puis réintégrée), j’ai attrapé un rhume. J’ai beaucoup de mal à respirer. On avait une petite chance d’entrer en finale. C’est dommage. Mais il ne faut pas baisser les bras ».


Stéphane Diagana (1er de la troisième série du 4x400 m, en 3’01’’79 , qualifié pour la finale) :

« On a une équipe jeune, en partie renouvelée, au potentiel intéressant grâce à la présence de gars du niveau de Marc Raquil et Leslie Djhone. On a une carte à jouer, on va la jouer à fond. En plus, il y a une vraie émulation avec les filles du 4x100 m. Cela fait longtemps que ce 4x400 m possède un gros potentiel. On avait terminé 4ème il y a dix ans, aux Mondiaux de Stuttgart. Depuis, on a souvent été aux places d’honneur, mais jamais sur le podium. On a tous envie de bien faire ».


Ahmed Douhou (1er de la troisième série du 4x400 m, en 3’01’’79, qualifié pour la finale) :

« Cela faisait longtemps que j’assistais en spectateur à la course des amis. Cette fois, c’était mon tour, j’ai donné le maximum. L’objectif était d’être en finale. On y sera. J’en suis très satisfait. On a travaillé les passages, ces derniers jours, à Marcoussis. On est prêt, et on a une vraie chance de monter sur le podium. On devrait être à la bagarre avec les Etats-Unis et la Jamaïque. Mais il faudra aussi surveiller la Grande-Bretagne ».


Eunice Barber (championne du monde du saut en longueur, avec 6,99 m) :

« Je suis super contente, c’est vraiment fantastique. C’est la médaille d’or du courage, du travail, des sacrifices. Un bonheur immense. Et la récompense de tout le travail effectué depuis longtemps, depuis des années. Je me suis fait mal au 2ème essai, alors j’ai décidé d’en garder un peu, de m’économiser, pour tout donner sur le sixième. Pour ce dernier essai, mon coach m’avait dit de tout donner, en oubliant la technique, tout lâcher en ramenant les jambes le plus loin possible. C’est ce que j’ai fait. J’ai tout lâché, en pensant seulement à mon ramené. En plus, c’était un avantage de sauter la dernière. Kotova était passée, je pouvais me libérer. Avant cette finale, j’avais fait un pari avec un copain. Il m’avait assuré que je gagnerais la médaille d’or au saut en longueur. On avait parié un dollar, j’en avais mis la moitié dans mon sac. Il vient de me donner l’autre moitié ».


Muriel Hurtis (championne du monde du 4x100 m, en 41’’78) :

« On voulait vraiment la première marche du podium. On savait que les Américaines la voulaient autant que nous. Il nous fallait donc donner le maximum, mais on avait toutes les quatre la certitude que la victoire était possible. On a beaucoup travaillé toute l’année, on a multiplié les regroupements. Au final, on l’emporte, c’est vraiment une immense joie ».


Sylviane Félix (championne du monde du 4x100 m, en 41’’78) :

« On était vraiment super motivées. On jouait à domicile, il fallait tout donner, ne rien lâcher. Mais on a été transportées par 70.000 personnes. On avait toutes les quatre les crocs, la rage de gagner. A l’arrivée, il s’est passé quelque chose de très grand, pour nous comme pour l’athlétisme français ».


Patricia Girard (championne du monde du 4x100 m en 41’’78) :

“ Je n’en reviens toujours pas. Il faudra du temps pour réaliser. Là, c’est 41’’78, ça ne rigole plus ! Je savais que mon départ allait être décisif face à celui de l’Américaine. J’ai tout de suite senti que mes petites jambes couraient vite. Je donne le témoin à Muriel et après c’est difficile pour moi car je dois attendre en regardant les autres filles. Je ne voulais rien lâcher aujourd’hui. C’était aujourd’hui ou jamais. ”


Christine Arron (championne du monde du 4x100 m en 41’’78) :

“ J’ai été transportée par le public. J’ai beaucoup mieux accéléré que lors de ma finale du 100 m. Il le fallait car je voyais l’Américaine à mes côtés. Je reste persuadée que le relais continuera à progresser si nous progressons individuellement. Le relais, c’est comme le vélo ça ne s’oublie pas. ”

 

 











Accueil

INFORMATIONSFORMATIONCOMMUNAUTÉBASES DE DONNÉESMÉDICALBOUTIQUE
NOS PARTENAIRES
CONDITIONS D'UTILISATION MENTIONS LÉGALES CONTACTS