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La Chronique du Lundi 25 Août

Chaque jour, un athlète de l’équipe de France vous fait vivre les Championnats du Monde de l’intérieur. Aujourd’hui, le perchiste Alexandre Barbaud.

“ Se brider fait partie du jeu ”

“ Pour l’heure, tout va pour le mieux. Je suis arrivé au village des athlètes vendredi, après avoir quitté Marcoussis. Le centre national du rugby est vraiment un endroit rêvé. C’était monstrueux ! En plus, nous avons été accueillis à bras ouverts par les rugbymen. La différence, depuis que nous sommes à la Cité Internationale, c’est les possibilités d’entraînement. A Marcoussis, nous pouvions sauter quand nous le voulions en nous rendant au Stade de Bondoufle. Ici, c’est plus compliqué : les terrains d’entraînement sont très fréquentés, les créneaux horaires sont difficiles à trouver. L’autre jour, nous voulions sauter à Charléty, mais tous les Américains étaient sur le sautoir. Nous avons donc renoncé, et pris le parti, avec Romain Mesnil et Pierre-Charles Peuf, de nous abstenir jusqu’au concours. C’est difficile à vivre car avec Romain, avec qui je m’entraîne à Bordeaux, nous sommes vraiment des perchistes dans l’âme : si nous ne sautons pas un jour, nous sommes tristes… Alors, une semaine, vous imaginez… C’est très frustrant.

Mais se brider de la sorte fait partie du jeu. Je peux vous assurer que nous avons les dents qui poussent, et qu’il nous tarde d’être sur le stade. Si je serai impressionné en entrant ? Disons que je sais que l’arrivée dans le Stade de France et le premier saut seront des moments très durs, avec le palpitant à fond. J’ai déjà participé au Meeting Gaz de France, et je peux vous assurer que c’est très impressionnant. Mais une fois le concours parti, je pense que je serai dedans. D’autant que j’ai la chance de sauter avec Pierre-Charles, que je connais depuis huit ans, et Romain, avec qui je m’entraîne tous les jours. Je sais que, dans un moment de doute, je pourrai me tourner vers lui, qu’il m’indiquera la marche à suivre. Je serai tout de même prudent : je commencerai sans doute à la première barre, soit 5,20 m. Une fois le concours entamé, j’attaquerai. Il ne sera plus temps de réfléchir. Je ne veux surtout pas finir frustré. ”

 

 











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