Le coin du technicien - Samedi 30 Août

“ Hier les filles ont fait un brouillon aujourd’hui, elles ont rendu une copie sans faute. Il y aura peut-être moyen d’améliorer, mais je n’ai même pas envie de regarder la vidéo ce qui compte c’est le résultat final et elles ont gagné. Nous avons atteint l’objectif fixé. C’est merveilleux. Pour aujourd’hui, nous n’avons pas changé les marques. Les filles sont juste parties avec beaucoup plus de détermination et de hargne. C’est ce qui a fait la différence avec les Américaines, sans oublier que Christine a appuyé sur l’accélérateur à fond jusqu’au bout. Je ne me rappelle plus de la course des Françaises. La journée a commencé tard pour les filles. Moi, j’avais pris les vidéo de la veille, j’avais tout analysé. Je leur ai proposé quelques modifications lorsque nous sommes arrivées au stade. Elles les ont mises en place. Il s’agissait de modifications très mineures. Un peu de placement pour Sylviane Felix pour qu’elle prenne plus de vitesse de façon instantané. Quant à Muriel, il fallait qu’elle modifie son comportement par rapport à sa marque afin qu’elle prenne le bâton de Patricia de plus loin. Mais tout ça est très perfectible. Sur une finale de championnat du monde on ne prend pas trop de risques. Sur la course, la différence n’était pas établie au 200 m, elle a commencé à se voir vers les 300 m et quand Christine prend le bâton à sa sortie de zone, ça y est, c’est réglé. Ce n’est pas évident immédiatement, elle met un coup de rein monumental à sa sortie de zone ce qui provoque la différence. Christine va vraiment chercher la médaille. Ceci dit ce n’était pas Kelli White qui terminait. Les filles étaient venues pour battre tout le monde. Dans le RER, sur le chemin aller, elles étaient toutes ensemble dans le même carré. Elles étaient toutes soudées. C’était significatif. ”