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Lundi 7 août : "Ils ont dit ..."

Yves Niaré (11ème du groupe B des qualifications du poids, avec 18,70 m, éliminé) : « Je suis frustré. J’étais bien, les sensations étaient bonnes. Mais j’ai manqué de chance. Au 1er essai, je voulais tout donner, mais je n’ai pas réussi à lâcher mon jet.

Le deuxième était bon, 19,50 m, mais j’ai touché le butoir avant de passer devant. Et je suis passé complètement à côté du dernier essai, alors que j’étais décidé à prendre tous les risques. A l’échauffement, je me sentais très bien, serein. J’étais prêt. C’est dommage ».

Gaëtan Bucki (12ème du groupe A des qualifications du poids, avec 18,94 m, éliminé) : « J’ai raté mon concours, mais je ne me cherche pas d’excuses. Pourtant, mes jets étaient plutôt bons techniquement. Mais je n’ai pas réussi à en sortir un qui me libère.

C’est un peu ce que je craignais avant le concours. C’est forcément frustrant, surtout quand je vois que la qualification se joue à 19,68 m, une performance dont je suis capable. Mais je n’ai que 26 ans, je suis encore là pour apprendre ».

Ronald Pognon (1er de la deuxième série du 100 m, en 10’’26, qualifié) : « Le starter est beaucoup trop lent, il favorise les faux départs. Mais ça ne m’a pas déconcentré. Surtout que ma série était facile. J’étais serein, tranquille, je dominais mon sujet. La victoire a été facile.

Quant à mes ischios, tout va bien tant que je reste bien placé ».

Dimitri Demonière (6ème de la quatrième série du 100 m, en 10’’51, qualifié) : « Je suis un peu déçu de la performance. C’est un de mes plus mauvais temps de la saison. J’ai commis beaucoup de fautes techniques dans la course, mes genoux ont bloqué, je me suis déporté sur le côté.

C’est sans doute à cause du starter, il est tellement lent qu’on doit rester cinq ou six secondes en position d’attente, dans les starting-blocks. Pour un mauvais partant comme moi, c’est un gros handicap ».

Oudere Kankarafou (3ème de la sixième série du 100 m, en 10’’40, qualifié) : « Il y a eu un faux départ, il fallait donc se calmer, ne pas s’énerver. J’ai fait une assez mauvaise course. Vers la fin, j’avais le torse en avant, j’étais en cycle arrière. Mais ça va se régler.

D’ici ce soir, pour le tour suivant, les choses devraient aller nettement mieux ».

Brice Panel (7ème de la troisième série du 400 m, en 46’’98, éliminé) : « Je m’étais préparé à ne courir que dans cinq jours, avec le 4x400 m. Mais on m’a annoncé samedi soir, avant que je me couche, que je récupérais la place d’Idrissa (M’Barke) dans la course individuelle. Je n’ai pas eu le temps de me préparer, surtout mentalement.

Et j’avais programmé mon entraînement pour arriver en forme en fin de semaine. Mais une chance comme celle-là ne se refuse pas. Je suis déçu de ma course. Je n’ai attendu le signal du starter, du coup j’ai levé la tête. Et mes premiers cent mètres ont été hésitants ».

Leslie Djhone (2ème de la première série du 400 m, en 45’’67, qualifié) : « Je n’ai pas vu le Polonais (Daniel Dabrowski, vainqueur de la série) au couloir 7. Il a puisé dans ses réserves, pas moi. A l’arrivée, je n’étais pas vraiment épuisé. 45’’67, ce n’est pas un mauvais chrono pour une série.

Tout le monde se tient, mais je vais aller de plus en plus vite ».

Marc Raquil (vainqueur de sa série du 400 m en 45’’65, qualifié) : « Cela s’est bien passé, un peu comme j’en avais rêvé cette nuit : j’avais rêvé que je gagnerai trois courses, il me fallait donc gagner celle-là. La première est la plus importante, car c’est l’entrée en matière. Là, j’avais de la réserve, j’en ai gardé sous les talons.

Et j’ai bien regardé à droite et à gauche pour éviter de me faire doubler, ce qui est une erreur de débutant. »

Amélie Perrin (5e du groupe A du marteau avec 67,28 m) : « Je suis contente. Je me sentais un peu molle au début, car je lançais en 19e position, et ce n’est jamais facile. Mais j’ai bien géré ce concours, je ne ressentais pas de stress. Ce qui est étonnant, c’est que je n’en ai pas ressenti, alors que d’habitude je suis nerveuse.

Je n’ai pas encore l’impression d’être aux Championnats d’Europe. Mais tout va bien, je me sens bien et je suis physiquement OK. »

Dora Jemaa (6e en série du 400 m haies, en 57’’94, éliminée : « J’ai fait mon deuxième temps, mais ça ne passe pas. Ça allait vraiment très vite. »

Stéphanie Falzon (7e du groupe B du marteau, 15e au total, éliminée) : « Je ne m’attendais pas à des exploits, mais là, je n’étais vraiment pas bien. 65,71, c’est bidon. J’ai laissé passer ma chance, car je pense que c’est la dernière année que cela passe en finale à un niveau aussi bas (ndlr : 66,81).

Je suis déçue, car j’étais très bien la semaine passée à Castres. Mais je ne sais pas expliquer pourquoi. Peut-être que la pression m’a coupé les jambes. »

Elizabeth Grousselle (5e de sa série du 800 m en 2’02’’69, 12e au général et dernière qualifiée au temps) : « Je ne peux pas dire que je suis heureuse d’avoir été qualifiée comme cela, mais je suis en demi-finale. J’ai été blessée un mois cette saison, j’ai eu une gastro-entérite, c’est donc correct.

Je me suis bien placée pendant la course (il fallait que je passe au 3e couloir), j’avais un bon rythme, je n’ai pas fait de bêtise. »

Virginie Fouquet (6e de sa série du 800 m en 2’05’’62, éliminée) : « J’ai un problème de santé depuis un bon moment maintenant, une maladie génétique du foie, qui ne produit pas une enzyme. Il élimine mal les déchets et mets du temps à nettoyer l’organisme.

Du coup, parfois ça va, mais je peux aussi être comme une voiture dont on coupe le moteur en pleine course. Je n’étais pas du tout en forme cette semaine. Je suffoque, je ne parviens plus à lever les jambes. Les médecins m’ont d’ailleurs conseillé de ne pas faire d’efforts. J’en ai eu connaissance l’été dernier, quand je cherchais pourquoi j’avais de telles baisses de forme. Et malheureusement, il n’y a pas de traitement contre ça »

Ronald Pognon (vainqueur du premier ¼ de finale du 100 m, en 10’’19, qualifié) : « Mon objectif était de faire une course facile et de la gagner. C’est réussi. Mon entraîneur, Guy Ontanon, m’avait demandé d’être léger comme l’eau sur la piste. Mais tout en mettant de la force.

J’ai respecté ses consignes. Je suis très facile. Très serein, aussi, car j’ai beaucoup progressé mentalement cette année. Il faut maintenant confirmer demain en demi-finale ».

Oudere Kankarafou (2ème du quatrième ¼ de finale du 100 m, en 10’’45, qualifié) : « Contrairement au premier tour, ce matin, j’ai pu m’exprimer au niveau technique. J’ai retrouvé la rage, pendant la course, en étant capable de remonter. C’était pas mal. J’ai bien aimé ».

Mickaël Hanany (11ème du groupe B des qualifications du saut en hauteur, avec 2,19 m, éliminé) : « Je suis déçu et dégoûté. Je n’ai jamais réussi à me régler sur cette piste vraiment très rapide. J’étais toujours trop près. Et pourtant, je n’ai pas arrêté de reculer mes marques. Mais la piste renvoyait trop vite pour moi, je n’en ai pas l’habitude.

Je n’ai commencé à trouver le tempo de la piste qu’à 2,23 m. A mon troisième essai à cette hauteur, je touche de très peu, sans doute avec les fesses. La barre tremble puis tombe. Je suis d’autant plus déçu que la qualification se joue à 2,26 m. Ma saison est terminée, j’arrête. Je vais rentrer aux Etats-Unis pour me reposer ».

Mehdi Baala (vainqueur de la 2ème ½ finale du 1500 m, en 3’39’’74, qualifié) : « J’avais prévu de courir comme ça, avec un départ prudent, puis une accélération progressive pour me détacher et éviter les bousculades des derniers 200 m. Je n’ai pas accéléré tant que cela, mais c’était suffisant pour lâcher les autres coureurs.

Mes ennuis physiques, je les ai oubliés, même si je suis sous anti-inflammatoires. J’ai mon idée sur la manière de courir la finale pour l’emporter. J’espère avoir les jambes pour réussir ce que je veux accomplir. Je me donne 50% de chances de conserver mon titre européen ».

Abdelkader Bakhtache (5ème de la 1ère ½ finale du 1500 m, en 3’48’’09, éliminé) : « La course a été encore plus difficile que je pensais. Je suis parti correctement, puis je me suis laissé distancer. Dans les derniers 200 m, j’ai pu me dégager. Mais à l’emballage ça jouait beaucoup des coudes ».

Mounir Yemmouni (7ème de la 1ère ½ finale du 1500 m, en 3’48’’34, éliminé) : « Je voulais éviter les chutes, mais ça m’a coûté beaucoup d’énergie. J’ai couru pratiquement tout le long au 2ème ou 3ème couloir. Du coup, j’ai fait plus de chemin que les autres. La course a été encore plus tactique que je croyais.

C’est vraiment dommage que ça ne passe pas, car j’avais de bonnes jambes ».

Marie Collonvillé (abandon sur le 200 m de l’heptathlon) : « J’ai essayé de prendre le départ, mais j’avais très mal au dos depuis la hauteur. Pour une fois, ce n’est pas mon tendon, ce n’est pas la cheville, c’est le sacrum qui me fait mal. Je n’ai même pas pu accélérer à l’échauffement, j’avais très mal. J’y ai mis fin en me disant que j’allais tenter le tout pour le tout sur la piste, mais je n’ai vraiment pas pu. »

Antoinette Nana Djimou Ida (24e de l’heptathlon après quatre épreuves) : « J’ai donné tout ce que je pouvais sur le 200 m, car j’avais foiré les autres épreuves avant. Là, j’ai simplement voulu courir, et je suis contente. C’est dommage que les filles (ndlr : Eunice Barber et Marie Collonvillé) ne soient plus là : il va falloir que je me coache seule.

Mon objectif reste de battre mon record personnel, j’y tiens beaucoup. »

Salim Sdiri (11ème des qualifications du saut en longueur, avec 7,87 m, qualifié) : « Je ne suis pas content de moi. Et je n’ai pas à être fier de mon concours. J’ai voulu tout mettre sur le premier essai (7,54 m), alors j’ai reculé mes marques. Mais j’ai pris une rafale de vent de face au milieu de ma course d’élan.

Du coup, j’étais vraiment très loin de la planche. Puis j’ai mordu le deuxième. Sur le troisième, j’avais toute la pression. Dans mon esprit, j’étais éliminé. Ce sont les journalistes qui m’ont annoncé que je passais. Je vais maintenant récupérer, oublier le concours d’aujourd’hui. J’ai toujours dit que les qualifications constituaient une barrière très dangereuse. Je m’en sors, mais je me suis fait très peur ».

Kafétien Gomis (9ème des qualifications du saut en longueur, avec 7,94 m, qualifié) : « Avec le vent qui soufflait sur la piste, ce n’était pas évident. Je l’ai quand même pris deux fois de face sur trois essais. Le premier essai m’a donné confiance. Je fais des sauts presque propres.

Demain sera un autre jour, un autre concours, avec une physionomie complètement différente. J’espère avoir le même physique qu’aujourd’hui, avec moins d’appréhension ».

Zahia Dahmani (24e de la finale du 10 000 m en 34’47’’46) : « J’ai mal depuis longtemps au tendon de la cheville, et il était gonflé hier. Je pensais que ça irait, et à l’échauffement, tout s’est bien passé. J’ai commencé la course comme je le voulais, mais au bout de 3000 m, la douleur est apparue dans le tendon.

Mais j’ai décidé de finir, car je m’étais promis que je n’abandonnerai pas. »













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