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Samedi 12 août : "Ils ont dit ..."

Séphora Bissoly (10è du groupe A des qualifications du lancer du javelot, avec 56,48 m, éliminée) : « Je me sentais bien, mais j’ai connu des problèmes techniques. J’étais trop aérienne sur mes deux derniers appuis, pas assez réactive au sol. Ca explique ma contre-performance.

Je suis déçue, bien sûr, car je voulais battre mon record. Mais en même temps, je crois avoir fait un joli chemin. Il y a deux ans, je n’étais encore que huitième française. Et la, je suis aux championnats d’Europe. Je suis patiente. Et j’espère profiter de la fin de saison pour aller encore plus loin ».

Carmen Oliveras (25ème du marathon, en 2 h 43’25) : « La course a été très difficile. Avec Fatima (Yvelain) et Elena (Fetizon), on a essayé d’accrocher le groupe. J’ai pu y arriver jusqu’au 15ème kilomètre. Après, le rythme est devenu plus soutenu, avec des à-coups. Et j’ai lâché prise. En plus, les conditions étaient très dures.

La pluie, très froide, favorisait les contractures. Et le vent était de face dans les longues lignes droites. Comme j’étais seule, je ne pouvais pas m’abriter. Le chrono n’est pas extra, mais je suis quand même contente d’être là et d’avoir terminé ».

Anita Mormand (3ème relayeuse du 4x400 m, 4ème de la première demi-finale, en 3’30’’00, qualifié) : « On se qualifie pour la finale, c’est bien, c’était notre objectif. Thélia (Sigère) et moi avons été gênées par les Ukrainiennes, mais on s’en sort sans trop de mal. En finale, il va falloir s’arracher, mais je suis persuadée que nous avons une petite chance d’accéder au podium. C’est jouable ».

Muriel Hurtis (4ème relayeuse du 4x100, vainqueur de la 2ème demi-finale, en 43’’38, qualifié) : « On a assuré notre place en finale, sans prendre trop de risques. On voulait terminer à l’une des deux premières places, pour avoir un bon couloir demain en finale. Personnellement, j’avais une pression supplémentaire, car c’est la première fois que je termine un relais

Avec un tel résultat au bout, c’est plutôt satisfaisant. Demain, on souhaite monter sur le podium. On en a vraiment besoin, toutes les quatre, pour se consoler des épreuves individuelles. On se méfiera de tout le monde, mais a priori les Russes seront les plus dangereuses ».

Ladji Doucouré (blessé pendant la course, 5e de la deuxième demi-finale du 110 m haies en 13’’87, éliminé) : « J’ai essayé, c’était un défi. Je savais que cela allait dépendre de la récupération de mon mollet. Ce matin, ce fut très dur de se mettre dedans car mon mollet était dur, encore gorgé de sang. A l’échauffement, les autres coureurs me regardaient, ils se demandaient si j’allais courir.

J’ai hésité à aller en chambre d’appel, mais je suis têtu. J’ai passé des haies à l’échauffement mais je suis tombé car je n’avais pas d’impulsion. J’ai eu envie d’essayer. C’est sans doute la tête du décathlonien qui a parle. J’avais vu Romain (Barras) et les autres faire leurs épreuves malgré des douleurs. Sur la course, j’ai tout de suite touché la deuxième haie, je vois les gars devant moi, puis un autre qui revient car je n’ai pas assez de vitesse. J’appuie avec mon pied mais le mollet remonte en boule. Je voulais courir. J’aurais pu lâcher l’affaire il y a trois semaines… J’espère faire une fin de saison, et que la blessure n’est pas trop grave. Mais la douleur n’est pas gentille. »

Idrissa MBarke (deuxième relayeur du relais 4x400 m, 3e de sa demi-finale en 3’03’’87, qualifié pour la finale) : « On ne sait pas encore qui sera le quatrième relayeur en plus de Marc, Naman et Leslie, mais quel qu’il soit, on sera tout unis. On est soudés. On est ensemble,on gagnera le titre ensemble. »

Brice Panel (premier relayeur du relais 4x400 m, 3e de sa demi-finale en 3’03’’87, qualifié pour la finale) : « Mission accomplie : nous devions faire dans les trois premiers, dans une équipe qui se passait des titulaires indiscutables que sont Marc Raquil et Leslie Djhone. Nous sommes un vrai groupe :

avec eux et Sébastien Maillard, nous sommes arrivés à sept dans la chambre d’appel. Chacun d’entre nous est en outre parrain d’une fille du relais 4x400 m. je suis parrain de Solen Désert, Naman est celui de Dora Jemaa. Il lui a d’ailleurs prêté ses pointes. »

Naman Keita (dernier relayeur du relais 4x400 m, 3e de sa demi-finale en 3’03’’87, qualifié pour la finale) : « Le plus important est de faire confiance aux remplaçants, comme ça a été le cas aujourd’hui. Il faut retenir que François Pépin et Franck Né, les deux entraîneurs du relais, leur ont fait confiance. »

Cédric Lavanne (cinquième de la première demi-finale du 110 m haies en 13’’63, +0,6 m/s, éliminé) : « Je suis trop près des haies, je ne peux pas repartir après. Je sentais que mon adversaire était légèrement devant moi, j’essaie de le gratter sur le sprint mais il me manque une tête.

Trois centièmes, c’est rien. Mais ça m’apprendra à être plus concentré sur mon départ. »

Ronald Pognon (deuxième relayeur du relais 4x100 m, vainqueur de sa demi-finale en 38’’85) : « Nous nous sommes fait une petite frayeur à cause du forfait d’Eddy 45 minutes avant la course. Cela a amené des modifications : David, qui ne devait pas courir parce qu’il est un peu blessé, a terminé en lieu et place de Fabrice Calligny qui est passé dans le virage.

On a encore une petite marge, mais les choses dépendront aussi d’Eddy et de sa capacité à courir. Il a fallu une contre-indication de l’AEA pour qu’il ne courre pas, et nous ne savons pas jusqu’à quand elle va. »

Fabrice Calligny (troisième relayeur du relais 4x100 m, vainqueur de sa demi-finale en 38’’85) : « J’étais déjà échauffé car je devais remplacer David Alerte. Mon seul stress était que l’équipe ne passe pas, car la médaille peut nous filer entre les doigts. Notre objectif est de gagner et d’améliorer le record de France, ou au moins de se rapprocher des 38’’07 de l’année dernière. »

 

 













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