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Jeudi 29 Juillet : "Ils ont dit"

Dimitri Bascou, 1er de sa série du 110m haies en 13"65 :
« C’est quelque chose de fait. Avec le vent de face, il fallait aller chercher le sol le plus vite possible. J’ai vu que j’étais premier à la « six ». Je n’ai pas trop forcé pour garder du jus. Le plus dur, c’est toujours l’entrée en matière. La confiance est là. Reste plus qu’à… »


Ladji Doucouré, 3ème de sa série du 110m haies en 13"82 :
« J’ai cassé six haies en voulant lever le pied. Sur la fin, je vois que le quatrième n’est pas loin et je me dis « merde ». Je ne me suis pas mis dans une situation confortable. Je n’étais pas assez engagé. J’ai été surpris par le faux-départ (ndlr : du Letton Stanislas Olijars). Je n’ai pas compris. J’espère vous voir tard demain soir… »


Garfield Darien, 2ème de sa série du 110m haies en 13"50 :
« Il fallait faire attention car c’était sur la droite que les chronos se passaient. J’ai eu tendance à tourner la tête. J’ai mis une petite accélération et j’ai géré sur la fin. Je sais que les jambes sont là. Je ne suis pas là pour gagner la demi mais pour aller en finale. Le fight commence demain. Ma boule à zéro, c’est une erreur. Ma mère ne va pas être contente… »

Christophe Lemaitre, vainqueur de sa série du 200 m en 20’’64, qualifié :
«J'ai peu dormi. Ce matin, ça a été dur de se réveiller. Mon virage n'a pas été terrible. Je me suis fait un peu peur. Heureusement, ce n'étaient que des séries. Les jambes, ça va. Je n'ai pas ressenti de douleur. Maintenant, je vais faire la sieste et aller voir les kinés. »


Martial Mbandjock, 3e de sa série en 20’’83, qualifié :
« Je me suis endormi avec des douleurs aux ischio-jambiers. Au réveil, elles étaient toujours là. J'avais une incertitude en venant au stade ce matin. Je vais maintenant voir ça avec les kinés. »



David Alerte, 2e de sa série en 20’’70, qualifié :
« J'ai couru tranquille, j'ai contrôlé toute la course. C'est ce qu'il fallait faire. J'ai la fraîcheur en ma faveur comparé à ceux qui ont pris part au 100m. Eux, en revanche, ils ont le rythme. Ce matin, c'est allé vite. »



Damiel Dossevi, 9e des qualifications avec 5,60 m, qualifié :
« Le principal est fait. J’étais plutôt pas mal au début. Je me suis fait un peu peur à 5,65 m.  Le vent n’était pas si gênant que ça si on s’élançait au bon moment. L’élimination de Mohr, c’est surprenant. Il a tenté une impasse relativement osée. C’est le jeu ! »



Romain Mesnil, 6e des qualifications avec 5,65 m, qualifié :
« C’est un gros soulagement. J’ai raté des essais car j’étais trop bien. Ma perche était trop souple. Au troisième essai à 5,60 m, j’ai décidé de ne pas prendre une perche plus dure et de tricher. Ça a été difficile nerveusement. Le plus pénible est fait. Je vais pouvoir prendre des risques en finale. Si on peut faire mieux que les sprinteurs, on ne s’en privera pas ! J’ai perdu un peu de jus nerveusement. Il faudra arriver très vite à 5,80 m en finale. »

Renaud Lavillenie, 4e des qualifications avec 5,65 m :
« Le plus dur, c’était de passer ces qualifications. Il n’y a plus qu’à me lâcher et à aller chercher ce pour quoi je suis venu. Même quand j’ai raté 5,65 m au premier essai, je savais que ça allait passer car je ne commettais pas d’erreurs. J’ai pensé à Doha cet hiver car c’était quasiment le même schéma. J’ai fait un gros saut à 5,65 m. C’est bien parti. Pour le triplé, on verra samedi. Ce n’est pas inimaginable. Mais ce n’est pas non plus comme si on dominait tous les trois la saison. »

Nouredine Smail, 4e de sa série en 13’38’’49, qualifié : « J’ai parlé avant la course avec mon coach. On s’est dit qu’il fallait gérer, rester concentré comme pour une finale. J’en ai gardé sous le pied à la fin. Le relâchement, être à l’abri : ce sont des paramètres importants. Je suis moi-même étonné de ma forme puisque je revenais de blessure lors du meeting Areva. En finale, tout est possible, même le podium. Il y a des clients mais nous sommes tous des clients. Le changement de temps a été assez surprenant. Mais ça ne m’a pas gêné. Je suis resté dans ma course. »

Fadil Bellaabouss, 3e de sa demi-finale en 50’’09, qualifié : « Je suis hyper content. Ça a été une dure journée hier. Je me suis réveillé avec beaucoup d’incertitudes. J’ai fait un échauffement sans aucun passage de haie. C’était un gros coup de poker. Avec la pluie, ça a été une vraie course de guerrier. Je pars un peu plus vite qu’hier mais, en entrée de dernière ligne droite, j’ai l’impression que je suis trop loin. J’ai mal sur les trois, quatre premières haies, le temps que la machine se mette en route. Les Anglais sont en forme. Mais en finale, tout est possible avec le french spirit!»

Héni Kéchi, 3e de sa demi-finale en 50’’05, qualifié : « Ça n’est que du bonheur. Je pense vraiment à mon entraîneur (Djamel Boudebidah). J’avais moins de pression aujourd’hui qu’en série. La finale, c’était le minimum que je m’étais fixé. Je vais essayer de sortir demain la meilleure course de ma carrière. J’ai écouté mon coach. Il fallait que je reste dans mes allures et ne pas m’affoler même si ça partait très vite, en restant très économique. J’ai fait une grosse fin de course. J’avais mes adversaires en ligne de mire. C’était très motivant, j’entendais le public qui hurlait. »

David Alerte, 3e de sa demi-finale en 20’’59, qualifié :
« C’est super. On accède tous les trois à la finale. Et il y a trois places sur le podium ! On peut tous aller chercher la première place. Il faut être patient et attendre demain. C’est du sport, on ne peut pas faire de pronostics ! »



Christophe Lemaitre, 1er de sa demi-finale en 20’’39, qualifié :
«C’était vachement mieux que ce matin. Mon virage difficile n’était pas volontaire. J’ai été malmené. Je n’ai pas su faire la courbe qu’il fallait. Mais je ne me suis pas inquiété. Je savais que lancé, j’allais atteindre très vite ma vitesse maximale pour rattraper mon retard. On est trois Français en finale. On peut frapper un grand coup à Barcelone. Le Président de la République m’a appelé pour me féliciter de mon 100 m et me dire qu’il était très fier. Il m’a dit de passer ses encouragements au triple sauteurs. »

Hamid Oualich, 4e de sa demi-finale du 800 m en 1’48’’06, qualifié : « Une demi-finale, ça n’est facile pour personne. On a été plus vite qu’hier. Ça a démarré à 250 m de l’arrivée. Le plus important était de se qualifier pour la finale, qui sera très ouverte. Le contrat est rempli. Je vais tout donner dans deux jours pour obtenir la meilleure place possible. »

 

Teddy Tamgho, 3e du triple saut avec 17,45 m : « Ça arrive. On n’est pas tous les jours au top, top, top. Il faut prendre sa claque et l’encaisser. Il y a encore du boulot. Aujourd’hui, c’était Idowu et les autres. Il bat son record, tout comme Oprea. Il ne faut pas cracher sur cette médaille, en espérant que la prochaine lors de la saison estivale soit en or. Après une claque, je suis toujours revenu plus fort. Toutes celles que je prends, c’est pour 2012. J’étais très fort physiquement aujourd’hui. Mais je n’étais pas là nerveusement. Je l’ai vu dès le premier essai. C’est l’expérience qui rentre. »

Myriam Soumaré, 3e du 100 m en 11’’18 : « J’ai passé tous les tours en étant à fond. J’ai tout donné du début à la fin. Je suis à la fois surprise et heureuse. Je n’y crois toujours pas. Sur le papier, j’étais vingtième. Mais tous les compteurs sont remis à zéro en championnat. J’écrase mon record personnel. Ça n’est que du bonheur ! J’ai tout donné lors du départ, mon point fort. Mais je perds au bout de 70 m mon placement. Mes fesses passent en arrière. Je casse sur la ligne et je crois que c’est mort. J’ai sans doute paniqué un peu à un moment. Je me suis dit : qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi je suis devant ? »

Véronique Mang, 2e du 100 m en 11’’11 : « Il y a le record personnel au bout. Je retiendrai ça et surtout le plaisir de courir. J’ai eu de très bonnes sensations. J’avais l’impression de planer, de courir sur l’eau. Il faut savourer cette médaille à sa juste valeur. Pour moi, elle vaut de l’or. Je rate la victoire pour un centième. C’est le sport… »



Romain Barras, vainqueur du décathlon avec 8453 points : « Je suis champion d’Europe. C’est énorme. J’ai fait ce déca de fou avec deux potes qui me soutenaient. Toute ma famille et mes amis étaient là. Il y avait mon père qui pleurait. J’ai moi aussi chialé dans ses bras. C’est forcément l’aboutissement de quelque chose. J’espère également que ce n’est que le début. Il faut vraiment apprécier ces moments-là. Je suis champion d’Europe comme Blondel et Plaziat. Ça n’est pas rien ! »


 

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