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Résumé du Samedi 3 septembre Grande soirée pour l’athlétisme français. Christophe Lemaitre est devenu, vingt-quatre ans jour pour jour après Gilles Quénéhervé, le deuxième Tricolore à monter sur le podium du 200 m en prenant la troisième place. En 19’’80, il explose le record de France qu'il partageait avec ce dernier (20’’16) et devient le deuxième européen de l’histoire, à seulement huit centièmes du mythique ex-record du monde de l’Italien Pietro Mennea. Usain Bolt l'emporte en 19''40, quatrième chrono de tous les temps. Deuxième place pour Walter Dix en 19''70. Exceptionnel. Il n’explose pas de joie. Il le sait pourtant déjà, qu’il est troisième. Mais il attend quelques mètres après l’arrivée, les yeux rivés sur l’écran géant installé en haut de la ligne droite opposée. Les chronos s’affichent un à un alors qu’un coup d’œil nous indique que le vent est régulier, avec une brise de 0,80 m/s. Premier, Usain Bolt, Jamaïque, 19’’40. Quatrième chrono de l’histoire. Stratosphérique. Deuxième, Walter Dix, Etats-Unis, 19’’70. Enorme. Et troisième, Christophe Lemaitre, France, 19’’80. Le record de France est explosé de trente-six centièmes. La barrière mythique des 20’’ vient de voler en éclat. Le record d’Europe de Pietro Mennea n’est qu’à sept petits centièmes mais il s'agit de la meilleure performance continentale réalisée au niveau de la mer. Au niveau mondial, il devient le quinzième meilleur performeur de tous les temps. L’Aixois se prend la tête dans les mains et tombe à la renverse. Il reste allongé de longues secondes par terre. Il savoure et se relève. Une caméra lui fonce dessus. Lui, si concentré au départ, dans sa bulle, s’autorise un petit gri-gri des deux mains. Un L et un M, comme « El maestro ». Un signe inventé avec Jimmy Vicaut, finaliste sur 100 m lui aussi en début de semaine. Dans le clan français, c’est une douce folie. Renaud Lavillenie enjambe la barrière en bas des tribunes et lui tombe dans les bras. Son tour d’honneur est interminable, comme si le protégé de Pierre Carraz voulait que jamais le temps ne s’arrête. Ils ne sont plus que deux sur la piste. Lui et Monsieur Usain Bolt. Les deux hommes se croisent. La poignée de main et l’accolade sont franches. Oui, Christophe Lemaitre appartient au cercle des plus grands. Sa majesté Usain Bolt l’a définitivement adoubé. Baala aux portes de la finale Déception pour Sandra Gomis sur 100 m haies. Une grosse faute sur la quatrième haie en demi-finale l’a rapidement reléguée en dernière position. La Française a tout de même tenté de se relancer mais elle avait déjà perdu le rythme et le contact avec les autres filles. Ses 13’’55 sont à oublier. La journée avait d’ailleurs beaucoup moins bien commencée qu’elle ne s’est terminée. Le 50 km marche n’a en effet pas souri aux athlètes français. Yohann Diniz et Cédric Houssaye ont tous les deux été rapidement disqualifiés à la suite de trois cartons rouges pour flexion de genou. Bertrand Moulinet, victime d’une terrible défaillance, a terminé au courage pour prendre une admirable vingt-troisième place en 4h07’58’’. A suivre demain, pour la dernière journée de compétition, le triple sauteur Benjamin Compaoré et la lanceuse de marteau Stéphanie Falzon. Ainsi que les 4x100 m femmes et hommes avec, pour ces derniers, la présence d’un certain Christophe Lemaitre. Un très grand. A Daegu, Florian Gaudin-Winer pour athle.com |
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