Cindy Billaud, 7e de la finale du 100 m haies en 12’’84 :
« Pour ma première finale en grand championnat, je termine septième. Ca me met un peu la rage. J’étais à mon meilleur niveau ici, je n’ai rien à regretter même si le résultat ne me satisfait pas. J’avais les mollets très durs après ma demi-finale. Je pense que j’ai manqué un peu de jus. Pendant la course, c’était lent, je n’ai pas réussi à mettre, comme d’habitude, de la fréquence après la quatrième haie. Même blessée, j’ai été présente à Moscou. Je reviendrai plus forte. »

Marie Gayot, 4e de la finale du 4x400 m avec le relais tricolore en 3’24’’21 :
« Je suis très contente de mon premier parcours. J’ai tout donné pour passer le témoin à Lenora. On réalise un très beau chrono. Certes, on est quatrième et, apparemment, ce n’est pas la place la plus facile. Mais ça nous va très bien. Forcément, on va penser au podium pour les prochaines années. »

Lenora Guion-Firmin, 4e de la finale du 4x400 m avec le relais tricolore en 3’24’’21 :
« Cette épreuve est toujours un moment important. L’athlé est, à la base, un sport individuel mais devient un sport collectif avec le relais. Quand on voit à quel point sa collègue se donne, on a envie de faire pareil. Cox, à chaque fois, me bloquait le passage. Quand je l’ai dépassée, j’avais presque envie de sourire. Muriel nous a donné l’envie de nous donner à fond. On a couru pour elle. »

Muriel Hurtis, 4e de la finale du 4x400 m avec le relais tricolore en 3’24’’21 :
« On avait toutes envie de bien faire dans cette finale. Je me suis dit qu’il fallait que je garde la troisième place. J’ai craqué sur la fin. C’est une très jolie quatrième place. Cela faisait très longtemps qu’un 4x400 m français n’avait pas couru aussi vite. C’est sûr, ça donne envie de continuer ma carrière ! »

Floria Guei, 4e de la finale du 4x400 m avec le relais tricolore en 3’24’’21 :
« Ce n’est pas du tout décevant. Petit à petit, on s’impose au niveau mondial et j’en suis fière. Jusqu’au bout, on y a cru. Comme toutes les filles, je me suis mise à rêver de la troisième place, même dans le dernier virage. J’ai relancé mais Ohuruogu en avait encore sous le pied. Cela me donne envie de travailler encore plus pour pouvoir, un jour, la passer. »

Benjamin Malaty, 28e du marathon en 2h19’21’’ :
« J’ai les jambes qui tremblent tellement je suis fatigué. Je ne pensais pas que ce serait si dur dans les derniers kilomètres, même si je n’étais pas à l’agonie. Je pense que c’était dur physiquement pour tout le monde. Je passe en 1h07 au semi et je me dis que je peux tenir. Je ne me rends même pas compte que je lâche des secondes à chaque kilomètre. La place n’est pas exceptionnelle. Je vais m’en satisfaire, même si j’aurais aimé faire un top 16 voire mieux. Ce n’est pas une déception, je n’ai pas explosé. »

Reina-Flor Okori, 8e de sa demi-finale du 100 m haies en 13’’15, éliminée :
« Il a tout manqué. C’est une course foirée du début à la fin. J’étais complètement à l’extérieur du jeu. Je suis à nouveau bien blasée. Cela fait plusieurs participations qui se ressemblent. Je suis très déçue. Mais tant que je n’ai pas gagné, ça n’est pas terminé. Je vais repartir travailler.. »