Vous aimez les chiffres, les statistiques, cette rubrique est faite pour vous. Chaque jour, athle.fr revient sur une performance, un écart, ou un chiffre clé.

Lors de ces championnats du monde de Moscou, le titre du relais 4x400 m masculin est resté la propriété des Etats-Unis. Sur l’ensemble des éditions des Mondiaux, la Team USA a remporté onze des quatorze couronnes mondiales attribuées sur cette distance. Sur la piste du stade Loujniki, David Verbug, Tony McQuay, Arman Hall et LaShawn Merritt ont survolé la course en 2’58’’71, meilleure performance mondiale de l’année. Ils restent toutefois à distance du record du monde de la spécialité, détenu par une équipe américaine emmenée par Michael Johnson. En compagnie d’Andrew Valmon, Quincy Watts et Harry Butch Reynolds, l’octuple médaillé d’or aux Mondiaux avait établi un chrono de 2’54’’29 aux Mondiaux de Stuttgart (Allemagne) en 1993.

Seulement sixième de la première finale du relais 4x400 m de l’histoire des championnats du monde à Helsinki (Finlande) en 1983, les Etats-Unis ont commencé leur « razzia » quatre ans plus tard à Rome (Italie). En 1991 à Tokyo (Japon), la Grande-Bretagne vole la vedette au relais américain, relégué en deuxième position. Mais ensuite, les titres mondiaux ne vont plus échapper aux relayeurs du pays de l’Oncle Sam. Tous, sauf un. En 2005, suite au contrôle positif de Calvin Harrison, la médaille d’or obtenue en 2003 sur la piste du stade de France (Paris) leur est retirée au profit de l’équipe tricolore alors composée de Marc Raquil, Stéphane Diagana, Naman Keita et Leslie Djhone. Une décision qui a mis fin à une série de dix victoires consécutives lors des championnats du monde. Chez les femmes, la domination des Américaines est moins nette même si, demain, elles pourraient remporter une septième médaille d’or sur la distance, et enchaîner un quatrième titre consécutif. Mais elles devront compter sans Allyson Felix, qui s'est blessée lors de la finale du 200 m.

Vincent Petitpez pour athle.fr