Cinquante-et-un athlètes portent les couleurs de l’équipe de France lors de ces Championnats du monde. Nous sommes allés à leur rencontre pour leur demander ce qu’évoquait pour eux « le maillot bleu ».

Quand avez-vous porté pour la première fois le maillot de l’équipe de France ?

Ma première sélection remonte aux championnats du monde cadets à Lille, en 2011. J’avais été retenue sur 100, 200 et 4x100 m. Mais je me suis blessée en demi-finale du 100 m. Ma compétition a donc été plus courte que prévu. Ça reste pourtant un immense souvenir. J’étais euphorique, tellement contente d’avoir le maillot bleu. Une première sélection est une étape importante, mais on est plus spectateur qu’acteur. Je prenais des photos, j’allais pourtant sur le stade pour voir et encourager les autres filles…

Depuis, qu’avez-vous fait de vos maillots ?

J’en ai échangé quelques-uns, mais gardé l’essentiel. C’est très important pour moi de représenter mon pays. Je considère une sélection comme un honneur. Un mois avant de venir à Moscou, j’ai pris un peu de temps pour rassembler dans un grand sac toutes mes affaires marquées « France ».

Comment imaginez-vous ces championnats du monde, vos premiers, sous le maillot des Bleus ?

Le relais 4x100 m est classé 8ème au bilan mondial. Nous avons donc la capacité d’entrer en finale. Derrière les Etats-Unis et la Jamaïque, beaucoup de pays se tiennent. L’Allemagne notamment, ou l’Ukraine. Les Françaises, nous avons toutes couru vite cet été. La dernière séance de travail, en fin de semaine, a été très positive. Nous voulons toutes voir la finale.

A Moscou, Florian Gaudin-Winer pour athle.fr