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 Les relayeuses du 4x400 m, médaillées d’argent en 3’27’’17 « On est contentes, même si c’est frustrant de ne pas être allée chercher la médaille d’or. Notre objectif était de la récupérer, après avoir déjà terminé deuxièmes à Amsterdam. Cette année n’a pas forcément été facile pour nous sur le plan individuel. On a toutes été frustrées de notre saison. Mais bizarrement, dans le relais, on arrive toujours à sortir des trucs qu’on devrait réussir à faire tout au long de l’année. On a toutes réussi à se transcender. » |
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Pierre-Ambroise Bosse, médaillé de bronze sur 800 m en 1’45’’30 « En entrant sur le stade, j’ai vu qu’il y avait beaucoup de vent, en particulier dans la ligne droite opposée. Je me suis dit : Pierrot, si tu attaques à ce moment-là, tu vas te griller les plumes et ça va te coûter une médaille. Adam (Kszczot) panique un peu juste avant la cloche. Il est bloqué en plein milieu du peloton. Et là, j’attaque. Mon erreur a peut-être été de ne penser qu’à lui. Ma tactique a failli être payante. Je le sais car il me l’a dit à l’arrivée.
Je suis heureux. J’ai un beau drapeau qui me tient chaud ce soir. Je n’ai pas de regrets. Aujourd’hui, je n’ai pas mal couru. Je n’étais juste pas celui qui avait la meilleure forme. » |
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Morhad Amdouni, médaillé de bronze sur 5000 m en 13’19’’14 « Je suis un compétiteur. Ne m’en voulez pas mais, dans ma tête, je suis quelqu’un qui cherche la première place et qui court pour la gagne. Jakob (Ingebrigtsen) était imbattable aujourd’hui. J’ai manqué de jus et de réussite. Il fallait que je savoure mon titre sur 10 000 m. Je l’ai partagé avec ma famille, mes proches, mon coach. Florian (Carvalho) m’a proposé de m’aider. Il mérite la médaille du respect. » |
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Les relayeurs du 4x400 m masculin, quatrièmes en 3’02’’08 « On est les champions d’Europe de la quatrième place. C’est triste à dire, mais il faut mettre un peu d’humour. On est déçus, on avait à cœur de tout donner pour Muhammad-Abdallah (Kounta) et Mame (Ibra Anne). On avait de grandes espérances et on a fait preuve d’ambitions. On s’est battus comme une famille. » |
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Floria Gueï, 7e de la finale du 400 m en 51’’57 « J’ai essayé d’être concentrée et optimiste pour cette finale du 400 m, même si je ne faisais pas forcément partie des favorites et que je n’avais pas le couloir plus évident. Mon premier 200 m a été relativement rapide, mais j’ai eu un petit blocage au niveau du deuxième virage. Ensuite, j’ai fait mon effort mais ça n’a pas été suffisant. J’ai tenté, je n’ai pas de regrets. » |
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Kevin Campion, 9e du 20 km marche en 1h21’52’’ « Ça me fait vraiment du bien. Je fais cinq ou six secondes de plus qu’à Londres, mais pas avec la même préparation. Si on m’avait dit que je ferais 1h21’50’’comme ça… Je n’y crois pas. Cette saison, j’ai dû composer avec des disqualifications, des blessures, une perte de confiance en moi. J’ai cru que je ne m’en sortirais jamais. A l’aéroport, j’ai dit à mon coach : tu es sûr que je monte dans l’avion ? Il m’a secoué et j’ai bien fait de venir. Je pars de
là content, je n’ai pas de regrets, ça fait du bien de vivre un grand championnat comme ça. » |
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Gabriel Bordier, 14e du 20 km marche en 1h22’39’’ « J’ai montré que j’étais là pour un premier grand championnat. Je me suis bien donné. Il y avait de l’adversité, je n’ai jamais été tout seul. Ce n’est pas encore mon niveau devant, ça le sera peut-être l’année prochaine ou dans deux ans. J’ai appris à prendre des repères, à laisser partir le peloton quand il le fallait. C’est ce qui m’a permis de ramasser des gars derrière et de gagner des places. » |
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Emilie Menuet, 15e du 20 km marche en 1h32’49’’ « Les filles devant font des temps vraiment énormes. Du coup, je suis parti un petit peu vite. Mais je me sentais bien et j’avais envie de prendre du plaisir. J’ai surtout craqué dans les deux derniers kilomètres, où je perds 30 à 40 secondes. Mais je fais quand même mon meilleur temps de l’année. Je sais qu’un jour ça passera. » |
A Berlin, Florian Gaudin-Winer pour athle.fr
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