MES ACCÈS
L’heure approche

L’ensemble de l’équipe de France, à de rares exceptions près, a désormais posé le pied sur le sol japonais. A trois jours des premières épreuves d’athlé, chaque Bleu prépare son entrée en lice, tout en veillant à la solidité du collectif français.

Tous les Bleus, sauf quatre, sont désormais au Japon. Trois des quatre derniers arriveront mercredi matin au moment-même où les premiers entrant en lice quitteront Kobe, le camp de base de l’équipe de France, pour rejoindre le village olympique à Tokyo, deux jours avant de faire leurs débuts dans le stade olympique. Mouhamadou Fall, lui, débarquera le 1er août, au terme de son processus de prévention Covid-19.

Marathoniens et marcheurs sont arrivés mercredi matin au Japon. Après un premier vol Paris-Tokyo, ils ont enchaîné avec un Tokyo-Sapporo (où se dérouleront leurs épreuves), qui a bien failli être annulé en raison du typhon qui était annoncé sur la région de Tokyo ce mardi. Ce dernier s’étant finalement dérouté du chemin prévu par les météorologues, tout s’est passé sans encombre pour Yohann Diniz, Gabriel Bordier, Kevin Campion, Susan Kipsang Jeptooo, Hassan Chahdi et Nicolas Navarro. Morhad Amdouni rejoindra ses petits camarades dès samedi à Ebetsu, où se trouve l’hôtel de l’équipe de France, au lendemain du 10 000 m sur piste sur lequel il est également engagé.

« Entre les entraînements, les repas, les soins chez les kinés, et les autres épreuves qu’on regarde ensemble dans l’espace dédié, on ne passe finalement pas tant de temps que ça tout seul dans notre chambre », raconte Alexis Miellet, le spécialiste du 1500 m. Fan de sports en tous genres, le Dijonnais avoue avoir vibré devant la médaille d’or de Clarisse Agbegnenou, au judo. « Quand on est porte-drapeaux, c’est classe de gagner derrière ! Et puis j’ai aussi apprécié la cinquième place de Léonie Périault au triathlon. Je ne la connais pas personnellement, mais j’ai des potes qui la suivent, donc c’est sympa de voir qu’elle a fait un super résultat ! »

Dimanche a eu lieu la traditionnelle réunion d’équipe, moment toujours très attendu avant le début de la compétition. Ceux qui n’étaient pas encore sur place ont pu suivre son déroulé en visio. En point d’orgue, le film de motivation proposé par les cadres de la DTN, mêlant images des performances des différents athlètes et encouragements des proches restés en France. Une surprise finement préparé, au succès garanti, notamment pour ceux qui ont vu leurs enfants leur envoyer leur soutien en vidéo…

Alors que les jeux vidéos sur console ou téléphone ont considérablement changé les moments pré-compétition des athlètes depuis quinze ans, les jeux de cartes semblent faire leur retour. A Kobe, c’est le « toc-toc » qui fait fureur chez les Français. « C’est un jeu où on a quatre cartes devant soi, face cachée, dont deux que tu ne peux regarder qu’une seule fois en début de partie, a révélé Rouguy Diallo ce mardi en conférence de presse. Il y a un système d’échange de cartes au tour par tour, et le but est d’arriver à un total de points de 7 ou moins, en additionnant la valeur des quatre cartes. Tout le monde est accro désormais ! »

Dans leur hôtel, les Bleus sont en chambre individuelle, ce qui permet à chacun de « récupérer plus facilement du décalage horaire et de dormir mieux, sans être gêné par un voisin qui n’aurait pas le même rythme », souffle Alexis Miellet. L’autre donnée à gérer est la chaleur, humide et étouffante lors des entraînements sur le stade. « En plus des bains froids, on a des gilets qu’on remplit avec des glaçons, certains lors de leur échauffement, ou lors des temps de récupération pour d’autres », explique le miler. D’autres ont également noté avec intérêt que certains triathlètes portaient des bandeaux rafraîchissants pendant leur épreuve, lundi matin.


© Instagram Pascal Martinot-Lagarde

Deux jours après son arrivée, Alexis Miellet a enchaîné un footing de 30 minutes, puis 10x100 m plus soutenus. « C’est une séance que j’ai l’habitude de faire après un voyage. La veille, j’avais eu les jambes douloureuses lors de mon premier décrassage, mais là, ça allait déjà mieux. Les sensations étaient pas mal, mais j’ai déjà fait cette séance avec des allures plus rapides par le passé. C’est quand même un peu plus délicat qu’il y a deux ans à Doha, par exemple, parce que le voyage était plus long et le décalage plus important. Au Qatar, il n’y avait que le climat à gérer, là il y a un peu plus de travail à faire. »

La liaison Kobe - Tokyo se fera deux ou trois jours avant l’entrée en lice de chacun des Bleus. Ce sera donc mercredi matin pour Djilali Bedrani, Louis Gilavert et Alexis Phelut, qui seront les éclaireurs des la délégation tricolore, dès vendredi pour les séries du 3 000 m steeple (9h30 à Tokyo, 2h30 à Paris).

Etienne Nappey pour athle.fr

INFORMATIONSFORMATIONCOMMUNAUTÉBASES DE DONNÉESMÉDICALBOUTIQUE
NOS PARTENAIRES
CONDITIONS D'UTILISATION MENTIONS LÉGALES CONTACTS