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Le programme du samedi

Journée chargée pour les Tricolores, qui seront douze en lice sur la piste du stade olympique de Tokyo. Parmi eux, deux belles chances de médailles avec Renaud Lavillenie à la perche et Mélina Robert-Michon au disque, sans oublier Rénelle Lamote au départ des demi-finales du 800 m.

2h30 - Disque (qualifications - groupe A) : Mélina Robert-Michon (Lyon Athlétisme)

L’équipe de France peut compter sur son athlète la plus expérimentée pour bien lancer cette deuxième journée. La Lyonnaise le confie en riant : « Je n’ai plus envie de m’entraîner, il me faut l’ambiance de la compétition. » Elle va être servie en prenant part au concours A, le premier de la journée. Elle lancera en huitième position et aura dans le viseur les 64 mètres demandés pour passer directement en finale. Une performance largement dans ses cordes, alors que les sensations ont été bonnes lors des dernières séances : « Je commençais à trouver le disque de 900 grammes (ndlr : contre 1 kg en compétition officielle) trop léger. En général, c’est plutôt bon signe. Techniquement, c’est prêt. »

2h40 - Perche (qualifications - groupe B) : Ethan Cormont (ASA Maisons-Alfort)

Le benjamin de l’équipe de France ne s’en cache pas. Il « aborde ces Jeux comme du bonus ». C’est que la saison a été longue pour le Francilien, sacré champion d’Europe espoirs le 10 juillet à Tallinn (Estonie). La barre demandée pour entrer à coup sûr en finale est située à 5,80 m, soit son record personnel au centimètre près. Mais il n’y aura sans doute pas besoin de sauter aussi haut pour intégrer le top 12. « Des Jeux réussis, ça serait aller en finale », estime l’élève de Philippe d’Encausse. A lui de jouer.

2h40 - Perche (qualifications - groupe A) : Renaud Lavillenie (Clermont Athlétisme Auvergne)

Depuis le 11 juillet et sa blessure à la cheville lors du meeting de Sotteville, le double médaillé olympique a entamé une course contre la montre pour pouvoir défendre ses chances à Tokyo. Après avoir multiplié les heures de soin, il a pu recommencer à sauter un peu avant de rejoindre le Japon. Mais les derniers jours ont été difficiles. « Il y a des hauts et des bas, confie avec franchise l’ex-recordman du monde. La cheville est toujours douloureuse. Mais je ne désespère pas et je vais tout faire pour que ça puisse passer pour les qualifs. Je suis quand même confiant. Je suis un battant, je ne vais pas lâcher. Ce n’est pas dans ma nature d’abandonner en chemin. » En manque de repères, le Clermontois va sans doute tenter de limiter au maximum son nombre de sauts samedi matin. L’heure du « grand verdict », selon ses propres mots.

2h40 - Perche (qualifications - groupe A) : Valentin Lavillenie (Clermont Athlétisme Auvergne)

Les derniers jours n’ont pas non plus été de tout repos pour le benjamin de la fratrie Lavillenie. Touché au mollet lors d’une séance de côtes avant de rejoindre le Japon, il a été privé de perche pendant plusieurs jours. Il n’a pu effectuer sa première séance de sauts que mardi, à la veille de rejoindre le village olympique. Il existe donc aussi une part d’inconnu pour le Tricolore.

2h58 - 800 m (série 2) : Gabriel Tual (US Talence)

De nombreuses têtes d’affiche risquent de passer à la trappe dès les très piégeuses séries du 800 m. A Gabriel Tual, un des outsiders, d’en profiter. L’Aquitain, pour son premier grand championnat, devra terminer dans le top 3 de sa série ou réaliser un des six meilleurs temps parmi les non qualifiés directs pour obtenir son billet pour les demi-finales. Le Canadien Marco Arop (1’43’’26) et le Britannique Oliver Dustin (1’43’’82) partiront avec la faveur des pronostics dans cette course, lors de laquelle on retrouvera aussi l’expérimenté bosniaque Amel Tuka.

3h14 - 800 m (série 4) : Pierre-Ambroise Bosse (Lille Métropole Athlétisme)

Le champion du monde 2017 commençait à tourner en rond à Kobe, où se trouve le camp d’entraînement des Bleus. Il a donc été ravi de rejoindre le village olympique. Malgré une préparation tronquée par une blessure à l’ischio-jambier et un temps de référence (1’45’’97) loin de ses standards, l’élève de Philippe Dupont affiche sa confiance. « Tous les feux sont au vert pour moi. J’ai eu la chance de disputer pas mal de courses cet hiver, ce qui m’a permis de retrouver un peu de feeling. Je suis vraiment satisfait de ce que j’ai fait à l’entraînement. Je pense me situer en 1’43’’-1’44’’. » Un niveau qui pourrait lui permettre de passer l’écueil des séries face, entre autres, au Botswanais Nijel Amos, favori pour le titre olympique avec sa meilleure performance mondiale de l’année en 1’42’’91.

3h22 - 800 m (série 5) : Benjamin Robert (SA Toulouse UC)

Au départ de l’avant-dernière série, le champion de France au gabarit de poche, à l’aise dans les courses tactiques, est prêt à faire parler sa belle pointe de vitesse. Le Polonais Patryk Dobek, transfuge du 400 m haies et chronométré en 1’43’’73 cette année, espère sans doute le même scénario. Mais le Mexicain Jesus Tonatiu Lopez (1’43’’44), qui possède la meilleure performance d’engagement parmi les participants à cette course, pourrait bien emballer le double tour de piste.

3h53 - 100 m haies (série 2) : Laura Valette (Nantes Métropole Athlétisme)

Victime d’une chute à l’entraînement, la hurdleuse nantaise aborde un joli strap bleu sur le genou droit. Cela ne l’empêchera pas de défendre ses chances dans la deuxième série du 100 m haies. Pour passer en demies, elle devra terminer dans les quatre premières de sa course ou réaliser un des quatre meilleurs temps parmi les non qualifiées directes. Un chrono dans les eaux de son record personnel (12’’87) devrait lui ouvrir la porte. Placée au couloir 5, elle sera bien entourée avec, à sa gauche, la Biélorusse Elvira Herman (12’’62), et, à sa droite, la recordwoman du monde, l’Américaine Kendra Harrison, qui a couru cette saison en 12’’47.

4h09 - 100 m haies (série 4) : Cyréna Samba-Mayela (Lille Métropole Athlétisme)

La double championne de France, qui est montée sur la deuxième marche du podium lors des Europe espoirs à Tallinn, aborde sa série comme une finale. « Ce sont les Jeux, ce n’est pas comme si j’arrivais en favorite en pouvant laisser aller au début, prévient celle qui prendra place au couloir 6. J’entre à peine dans le monde international. Pour se faire sa place, il faut se donner à fond. » Un discours conquérant à mettre en application sur la piste, lors d’une série où elle sera notamment opposée à l’Américaine Christina Clemons (12’’51) et à la Jamaïcaine Britany Anderson (12’’58).

12h10 - Longueur (qualifications - groupe A) : Augustin Bey (Athlétisme Metz Métropole)

Le Messin, qui participe à son premier grand championnat, devra sauter à au moins 8,15 m pour passer sans trembler en finale. Soit un centimètre de moins que son record personnel, établi cette année à Hengelo (Pays-Bas). Une place dans le top 12 des qualifications sera aussi suffisante pour poursuivre l’aventure. Il sera le troisième sauteur en longueur à s’élancer dans le concours A. « Je suis en forme, j’ai montré en séance que je pouvais sauter loin, apprécie-t-il. Le but est d’engranger un maximum d’expérience. » La petite tension ressentie au tendon d’Achille à son arrivée au Japon n’est déjà plus qu’un mauvais souvenir.

12h45 - 100 m (séries) : Jimmy Vicaut (SCO Sainte-Marguerite Marseille)

Le corecordman d’Europe devra terminer dans le top 3 de sa course ou réaliser un des trois meilleurs temps parmi les non qualifiés directs pour passer le cap des séries. Au vu des temps canons réalisés sur la ligne droite par les sprinteuses vendredi, la piste est rapide et les conditions sont propices à la performance. Il faudra donc sans doute aller vite dès ce premier tour. Perturbé par une gêne musculaire depuis le meeting de Sotteville, Jimmy Vicaut a multiplié les soins et s’affirme confiant avant d’entrer en piste. Il sera au départ de la première série, au couloir 3. Face à du beau monde puisqu'il retrouvera l'Américain Ronnie Baker (9''85), le Jamaïcain Tyquendo Tracey (10''00), ou encore le Japonais Shuhei Tada (10''01).

14h00 - 800 m (demi-finale 2) : Rénelle Lamote (Racing Multi Athlon)

Impériale en séries vendredi, la triple médaillée européenne retrouve la piste dès ce soir pour des demi-finales qui ne feront pas de quartier. Il n’y aura pas de place pour le calcul dans une course où seules les deux premières seront assurées de passer en finale, les derniers billets étant attribués aux deux meilleurs temps parmi les non qualifiées directes. L’universitaire américaine Athing Mu, meilleure performeuse mondiale de l’année en 1’56’’07, sera à surveiller de très près, tout comme l’Ethiopienne Habitam Alemu (1’57’’71).

A Tokyo, Florian Gaudin-Winer pour athle.fr

Retrouvez le programme complet des Bleus en cliquant ici

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