Gabriel Tual et Jean-Marc Pontvianne disputeront respectivement, lors de cette neuvième journée, les finales du 800 m et du triple saut. Le 4x100 m masculin prendra part, lui aussi, à la grande explication. Le programme est chargé pour les Bleus, avec en bonus la première journée du décathlon de Kevin Mayer, les entrées en lice de Cyréna Samba-Mayela et Laeticia Bapté sur 100 m haies, ainsi que les deux 4x400 m.

19h06 - Décathlon (100 m - série 3) : Kevin Mayer (Montpellier Athletic Mediterranee Metropole)

Un an après son dernier décathlon, à l’occasion de sa médaille d’argent olympique à Tokyo, Kevin Mayer remet le couvert ce samedi. Cinq ans après son titre mondial acquis à Londres, Mayer est arrivé dans l’Oregon « en pleine forme », comme il l’a confié en conférence de presse jeudi. Tout en se gardant bien d’annoncer un total de points, le Montpelliérain s’estime à son meilleur niveau, ce qui devrait lui permettre de rivaliser avec le tenant du titre allemand Niklas Kaul, le champion olympique canadien Damian Warner, l’Américain Kyle Garland ou l’Australien Ashley Moloney. Voici les horaires de ses cinq épreuves de la première journée : 19h06 : 100 m, 19h40 : longueur, 21h10 : poids , 1h10 : hauteur, 4h03 : 400 m

Deux Françaises se lancent dans les séries du 100 m haies, une spécialité américaine. Cyrena Samba-Mayela, qui a égalé son record personnel (12’’73) mais avec beaucoup trop de vent à Doha cette année, avant de devoir faire une croix sur les championnats de France après avoir contracté dans le Covid, sera la première en action dans la deuxième course. Elle fera notamment face à la championne olympique Jasmine Camacho-Quinn et à la Bahaméenne Devynne Charlton, qui figurait avec elle sur le podium des championnats du monde en salle cet hiver.
Laeticia Bapté, qui a confirmé ses progrès entrevus à l’hiver 2021 en faisant descendre son chrono de référence à 12’’80 à Genève début juin, sera dans la cinquième course, avec l’Américaine Alia Armstrong et la Jamaïcaine Megan Tapper. Pour elle comme pour Samba-Mayela, une place dans les trois premières de leur course leur offrirait un ticket direct pour les demi-finales. Il y en aura six autres distribués au temps.

2h10 - 4x400 m (série 1) : Equipe de France Femmes

A la recherche d'une place en finale à l'échelle planétaire depuis leur quatrième place à Londres il y a cinq ans, les Bleues du 4x400 m compteront sur une équipe largement renouvelée pour se faire une place au soleil. Derrière la taulière Amandine Brossier, Sokhna Lacoste, Shana Grebo et Sounkamba Sylla étrenneront leurs galons pour la première fois à ce niveau. Placées dans la première course, tout comme les Etats-Unis et les Pays-Bas, les Tricolores auront fort à faire pour prendre l’une des trois premières places de la course. Les deux meilleurs chronos des deux séries seront également invités à sa joindre à la fête dimanche.

2h52 - 4x400 m (série 2) : Equipe de France Hommes

Les hommes du 4x400 m ont une tradition à entretenir, puisqu’ils ont réussi à rallier la finale lors des trois dernières éditions des championnats du monde. Thomas Jordier, qui a participé à ces trois campagnes, sera à nouveau de la partie, et sera le leader du collectif français. Autour de lui, Loïc Prévôt, Téo Andant et Ludovic Ouceni sont des novices au niveau mondial, mais auront à cœur de prouver qu’ils sont capables de se montrer à la hauteur. Avec la Pologne, la Belgique et la République Dominicaine comme principaux adversaires, les Bleus n’auront pas le droit à l’erreur pour prendre l’une des trois premières places directement qualificatives pour la finale. Sinon, il faudra espérer l’un des deux meilleurs temps des deux courses.

3h00 - Triple Saut (finale) : Jean-Marc Pontvianne (Entente Nîmes Athlétisme)

« Je me suis préparé pour la finale, pas pour les qualifs », confiait le triple sauteur nîmois à l’issue de qualifications conclues à une convaincante sixième place avec 16,95 m. Il va pouvoir joindre le geste à la parole aujourd’hui, sur une piste qu’il trouve « géniale ». L’athlète coaché par Sébastien Bouschet et Teddy Tamgho sera le premier à sauter en finale. L’occasion de frapper un grand coup d’entrée, dans un concours dont les favoris seront le Portugais Pedro Pablo Pichardo, champion olympique en titre, le Cubain Lazaro Martinez, qui possède la meilleure performance des engagés avec 17,64 m, et le Burkinabé Hugues Fabrice Zango. Teddy Tamgho pense Jean-Marc Pontvianne (17,08 m cette saison, record à 17,17 m) capable de se rapprocher des 17,50 m dans un grand jour. Il devra sauter dans ces eaux pour s’inviter dans la bataille pour le podium.

3h10 - 800 m (finale) : Gabriel Tual (Us Talence)

Impérial en séries et en demi-finales, le demi-fondeur de l’US Talence s’apprête à disputer sa deuxième finale consécutive en grands championnats, après sa septième place aux Jeux de Tokyo l’an dernier. S’il fait preuve du même sens tactique que lors des deux premiers tours et que les jambes continuent à répondre, Gabriel Tual (1’44’’23 cette saison) a le droit de rêver à la boite. Le protégé de Bernard Mossant retrouvera sur sa route trois Kényans, deux Algériens, un Australien et un Canadien. Une start-list qui peut favoriser des courses d’équipe. Le Kényan Emmanuel Korir (1’45’’38), champion olympique en titre, l’Algérien Slimane Moula (1’44’’19) et le Canadien Marco Arop (1’43’’61) sortent peut-être un peu du lot, mais cette finale est particulièrement ouverte sur le papier.

4h50 - 4x100 m (finale) : Equipe de France Hommes

Epatants auteurs du deuxième chrono des séries, avec leur 38’’09, les Bleus ont rendez-vous pour la finale du 4x100 m. Placés au couloir 5, les frères Zeze, Pablo Mateo et Jimmy Vicaut seront entourés de la Grande-Bretagne et du Canada. L’armada américaine, qui a vu ses hommes faire le triplé sur 100 m et 200 m lors de ces championnats, avec 6 athlètes différents, est au couloir 3, et se présente en immense favorite sur le papier. Les Français n’ont plus fréquenté les podiums depuis la médaille d’argent acquise en 2011, avec déjà Vicaut en finisseur. Le record de France est toujours détenu par Max Morinière, Daniel Sangouma, Jean-Charles Trouabal et Bruno Marie-Rose en 37’’79, depuis 1990.

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