Le programme du Dimanche 24 Juillet
La dernière journée des championnats du monde dans l’Oregon s’annonce particulièrement dense pour le clan français, du 35 km marche d’Aurélien Quinion aux finales du 4x400 m, en passant par la finale de la perche avec Renaud Lavillenie, et la deuxième journée du décathlon de Kevin Mayer en guise de fil rouge. Laeticia Bapté sera également en lice sur 100 m haies.
15h15 - 35 km marche (finale) : Aurélien Quinion (Entente Franconville Cesame Val d'Oise)
Pour ses premiers championnats du monde, Aurélien Quinion n’aura rien à perdre, puisque ses 2h30’01’’ réalisés à Podebrady au printemps, constituent la septième performance des engagés. Le marcheur francilien, qui se considère comme « un athlète amateur », aura à cœur de se montrer sous son meilleur visage sur le circuit tracé autour du Autzen stadium, où jouent habituellement les footballeurs de l’University of Oregon. Estimant que sa saison « est déjà
réussie avec cette participation aux championnats du monde », il a toutefois prévenu qu’il n’était pas venu « en vacances » sur la côte ouest américaines, et qu’il avait bien l’intention de profiter de sa préparation terminale dans des conditions optimales pour obtenir la meilleure place possible, et peut-être passer sous les 2h30’.
18h51 - Décathlon (110 m haies - série 3) : Kevin Mayer (Montpellier Athletic Mediterranee Metropole)
Sixième après la première journée, Kevin Mayer aborde la deuxième journée, qui lui est habituellement très favorable, en bonne position pour aller chercher le podium, et même la médaille d’or, puisque le Canadien Damian Warner a abandonné, blessé, samedi soir. Sa journée débutera par la discipline la plus risquée, le 110 m haies, et s’achèvera par le redoutable 1500 m. Voici en détails les horaires à retenir pour le recordman du monde : 18h51 : 110
m haies, 19h30 : disque, 21h15 : perche, 3h10 : javelot, 4h20 : 1500 m
2h05 - Perche (finale) : Renaud Lavillenie (Clermont Auvergne Athlétisme)
Revoilà Renaud Lavillenie. Pour sa sixième finale mondiale du saut à la perche, en sept éditions, le Clermontois peut espérer monter une sixième fois sur le podium. Derrière Mondo Duplantis qui semble intouchable tant il évolue sur une autre planète, ils sont au moins une demi-douzaine
à prétendre à une breloque : l’Américain
Nilsen, le Brésilien Braz, l’Allemand Lita Baehre, le Philippin Obiena, ou encore le Norvégien Lillefosse. S’il parvient à améliorer sa meilleure performance de la saison, actuellement perchée à 5,83 m, le recordman de France ne sera pas loin de la bataille. Il a en tout cas l’expérience nécessaire pour s’y frotter, et il a confié avoir retrouvé des sensations lors du concours de qualification.
2h26 - 100 m haies (demi-finale 3) : Laeticia Bapte (Us Robert)
Au rendez-vous des demi-finales, Laeticia Bapté se voit offrir un sacré challenge pour s’ouvrir les portes de la finale. La Martiniquaise sera dans la troisième course, avec la championne olympique de Tokyo Jasmin Camacho-Quinn, mais aussi la Jamaïquaine Brittany Anderson. Si elle veut figurer parmi le gratin mondial, Bapté doit prendre l’une des deux premières places de la course, ou compter sur l’un des deux meilleurs chronos. Pour cela,
battre son record de 12’’80 semble impératif.
4h35 - 4x400 m (finale) : Equipe de France Hommes
Quatrième finale mondiale de rang pour les relayeurs du 4x400 m, qui ont glané leur billet in extremis à l’occasion des séries. Thomas Jordier, Loïc Prévot, Simon Boypa et Téo Andant se sont fixé comme objectif de grapiller des places par rapport à leur chrono, le huitième des séries. Placés au couloir 2, les Bleus prendront part à une course inhabituelle, puisque neuf équipes seront au départ de cette finale, suite au repêchage du Botswana.
4h50 - 4x400 m (finale) : Equipe de France Femmes
Pour l’ultime épreuve de ces championnats du monde dans l’Oregon, les relayeuses du 4x400 m auront l’honneur de clore les débats. Sokhna Lacoste, Shana Grebo, Sounkamba Sylla et Amandine Brossier, qui ont décroché un ticket direct pour la finale, sont attendues au couloir 8. Dotées du septième chrono des séries (3’28’’89), les Bleues n’ont rien à perdre, et peuvent jouer une place dans le top 5.
Retrouvez le programme complet des Bleus en cliquant ici
|