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Le 4x100 m masculin en finale

Comme l’an dernier à Eugene, les relayeurs tricolores seront au rendez-vous en finale des Mondiaux. Ils ont pris la quatrième place de la série la plus dense en 37’’98. C’est en revanche terminé pour leurs homologues féminines, ainsi que pour Rénelle Lamote, éliminée en demi-finales du 800 m.

Le Temps Fort

Les Bleus ont une revanche à prendre

C’était une finale avant la lettre. Avec, face aux Bleus, les Etats-Unis, la Jamaïque et le Japon. Des ténors habitués des podiums en relais, qui ont terminé dans cet ordre aux trois premières places de la série en respectivement 37’’67, 37’’68 et 37’’71. Des chronos inférieurs au record de France, qui confirment que les Tricolores devront sans doute faire tomber la mythique meilleure marque nationale tous temps (37’’79 en 1990) pour monter sur la boîte, comme ils le prévoyaient déjà avant ce premier tour.

Meba-Mickael Zeze, Pablo Matéo, Ryan Zeze et Mouhamadou Fall ont su plutôt bien gérer ce premier tour en assurant les transmissions et en décrochant la qualification en 37’’98, derrière les trois mastodontes. Le sixième temps de l’histoire pour un relais français, supérieur de quatre centièmes à leur performance en finale des Europe de Munich l’été dernier, où ils avaient décroché l’argent.

« C’est perfectible mais on garde le positif, on est en finale », constatait quelques minutes après l’arrivée Pablo Matéo, auteur d’une belle ligne droite opposée bien que « gêné par le coureur de Trinidad » au moment de se lancer. « D’autres équipes ont couru très vite, mais on peut aller les chercher si on reproduit ce qu’on travaille à l’entraînement. On prendra plus de risques dans les transmissions en finale. » Avec également l’Italie (37’’65) et l’Afrique du Sud (37’’72) à leur avantage dans la deuxième série, le défi est immense pour l’équipe de France, qui a une revanche à prendre un an après sa disqualification en finale à Eugene.

Les relayeuses septièmes de leur série

Les sprinteuses françaises n’ont, elles, pas réussi à s’inviter dans le top 8. Elles ont amélioré leur meilleure performance de l’été, en 43’’12, mais sont restées à distance d’un billet qualificatif avec une septième place. Elles tireront les bons enseignements d’une série dominée par la Jamaïque en 41’’70, dont, placées au couloir 2, elles ont vu les relayeuses vite débouler à leurs côtés après s’être élancées juste derrière elles.

« En termes de chrono, ça aurait pu être mieux, mais on a donné tout ce qu’on avait, constatait Carolle Zahi. On réalise notre season best, mais on aurait espéré un petit 42’’. Le niveau était quand même relevé. On n’a pas de regrets. Après, c’est sûr qu’on ne va pas se contenter de ça. L’année prochaine, il va falloir travailler encore plus dur pour notre qualification à Paris. »

Le coup dur

Lamote espérait beaucoup mieux

C’est le visage marqué par la déception que Rénelle Lamote s’est présentée devant la presse, après sa demi-finale du 800 m. Une course lors de laquelle la Montpelliéraine a dû se contenter de la sixième place en 2’01’’25, un résultat très éloigné de ses ambitions. Placée plutôt en queue de peloton d’un double tour de piste couru sur un faux-rythme et remporté par la Britannique Jemma Reekie (2’00’’28), elle a bien tenté de se décaler à l’extérieur à l’entrée de la ligne droite, pour tenter de remonter. Mais les jambes n’ont pas répondu. « Bizarrement, autant je suis triste d’habitude, autant là, je suis hyper énervée contre moi-même, confiait l’élève de Bruno Gajer. J’ai fait une course pourrie. Pourtant, j’avais de supers jambes. Là, je ne me sens pas particulièrement entamée. Des déceptions, j’en ai eu plein. Mais c’est plus pour les gens qui se donnent du mal pour moi que je suis triste aujourd’hui. »

Florian Gaudin-Winer pour athle.fr
Photos : S. Kempinaire - JM Hervio / KMSP / FFA

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