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Le programme du Dimanche 27 Août

Cinq coureurs de fond et deux sauteuses en hauteur seront en finale de leur épreuve lors de la dernière journée des Mondiaux de Budapest, ce dimanche. Les relayeurs du 4x400 m masculin ont également rendez-vous pour la grande explication, en conclusion de la journée.

7h00 - Marathon (finale) : Morhad Amdouni (Val d’Europe Montévrain Athlétisme)
7h00 - Marathon (finale) : Hassan Chahdi (AL Voiron)
7h00 - Marathon (finale) : Mehdi Frère (Pays de Fontainebleau Athlé)

Trois Français sont attendus au départ du marathon dans les rues de Budapest. Dix-septième l’an passé dans l’Oregon, Hassan Chahdi aimerait faire aussi bien, après « une bonne préparation terminale. « J’aimerais bien descendre à nouveau sous les 2h10’ en grand championnat, ce qui correspondrait à mon niveau actuel, et, pour le classement, terminer dans les mêmes eaux qu’à Eugene », expliquait-il aux journalistes vendredi. Dans un contexte toujours particulier d’un marathon sans lièvre, l’Isérois aborde l’échéance avec expérience et détachement. « En championnats, il faut s’adapter. La chaleur ne me fait pas peur, ni les bousculades lors des ravitaillements. »

Le recordman de France, Morhad Amdouni, sera également de la partie. Malgré quelques pépins physiques au tibia gauche, le Corse installé en Île-de-France est « optimiste » après avoir réalisé de « très bonnes séances à l’entraînement. Mes entraînements peuvent me laisser espérer une place dans les huit premiers. Je suis joueur et je pars sans pression. » Enfin, Mehdi Frère a connu une préparation plus courte que les autres, puisqu’il a été appelé à la rescousse il y a cinq semaines suite au forfait de Nicolas Navarro. « J’ai condensé mon plan d’entraînement, mais la forme est tout à fait correcte. Quand on m’a proposé de venir, j’aurais pu rester sur mon objectif initial, le marathon de Berlin. Mais ça a été le choix du cœur : porter le maillot de l’équipe de France », lançait-il à la presse deux jours avant le coup de pistolet.

20h00 - Hauteur (finale) : Nawal Meniker (CA Montreuil 93)
20h00 - Hauteur (finale) : Solène Gicquel (Stade Rennais Athlétisme)

L’heure de gloire est arrivée pour les sauteuses en hauteur française, qui disputeront leur première finale de niveau planétaire. Pour Solène Gicquel et Nawal Meniker, l’occasion est belle de se frotter aux meilleurs du monde et en profiter pour améliorer leurs records. La Bretonne a sauté à 1,92 m cette année, tandis que la Montreuilloise a porté sa marque de référence à 1,93 m cette année. La troisième barre est prévue à 1,94 m. Rayonnantes de bonheur après avoir passé l’écueil du premier tour, les Tricolores voudront surfer sur l’euphorie pour aller encore plus haut. Pour la victoire, un duel entre l’Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh et l’Australienne Nicola Olyslagers semble se dessiner, puisqu’elles ont toutes les deux franchi 2,02 m cette année. Ce serait leur première victoire à ce niveau de compétition.

20h20 - 5000 m (finale) : Jimmy Gressier (Boulogne-sur-Mer AC)

Onzième du 10 000 m à Eugene à l’été 2022, Jimmy Gressier a opté pour la distance inférieure cette année, avec l’objectif de se frayer une place dans le top 8 mondial. Après avoir passé sans ciller les séries au terme d’un dernier tour ébouriffant, le Nordiste part à l’assaut de l’un des plus grands défis de sa carrière. Avec les Ethiopiens Yomif Kejelcha et Berihu Aregawi, l’Espagnol Mohamed Katir, le Kényan Jacob Krop, le Canadien Mohammed Ahmed, et un Jakob Ingebrigtsen pas dans sa meilleure forme mais revanchard après avoir été battu sur 1500 m, la finale offre un plateau d’une densité absolument folle. S’il veut « être dans le paquet de tête en arrivant à la cloche », Gressier devra probablement courir plus vite qu’à Monaco fin juillet, où il avait amélioré le record de France en 12’56’’09. Le défi est de taille.

21h05 - 3000 m steeple (finale) : Alice Finot (CA Montreuil 93)

Dernière Française en lice en individuel de ces championnats du monde, Alice Finot nourrit de très hautes ambitions sur le steeple. A Eugene l’an dernier, elle avait connu une fin de course difficile avec une chute lors du passage de l’ultime rivière, et avait terminé dixième. Depuis, elle a encore progressé, en abaissant le record national à 9’10’’04 à Florence au mois de juin. En séries, elle a aisément assuré sa place tout en économisant ses efforts en vue de la grande explication. Il lui faudra beaucoup d’audace et d’opiniâtreté pour résister au train d’enfer que devraient mener les coureuses des hauts plateaux africains, dont les Kényanes Béatrice et Jackline Chepkoech, l’Ethiopienne Sembo Almayew ou l’Ougandaise Peruth Chemutai. « J’ai intérêt à ce que ça parte tactique, avouait-elle à la sortie de sa série mercredi. Après, ce n’est pas le genre des favorites. Je prendrai donc le départ avec les deux scénarios en tête et je me battrai avec les armes du jour. » Se définissant comme une coureuse de championnats plus que de meetings, Finot pourrait tout de même mettre à nouveau un bon coup de rabot à son record de France.

21h37 - 4x400 m (finale) : Equipe de France hommes

Pour la cinquième fois de rang, les Bleus du 4x400 m sont en finale des championnats du monde. Excellents deuxièmes de leur série derrière la Jamaïque, les Français (Vaillant, Prévot, Sombé et Andant lors du premier tour) seront placés au couloir 7 lors de la finale, entre la Jamaïque et les Etats-Unis. « Nous aurons les crocs pour aller encore plus vite que nos 3’00’’05, nous voulons battre le record de France », a lancé David Sombé à sa sortie de piste samedi soir. « Personne n’est au-dessus de nous, tous les compteurs seront remis à zéro », appuyait Loïc Prévôt. Avec la Jamaïque, les Etats-Unis, les surprenants Indiens et la Grande-Bretagne, la concurrence sera particulièrement épicée pour le quator français, septième à Doha en 2019 et à Eugene en 2022. Vingt ans après le titre de la bande à Raquil, l’occasion est belle de titiller à nouveau le top 3 mondial.

21h50 - 4x400 m (finale) : Equipe de France femmes

C’est aux relayeuses du 4x400 m que revient l’honneur de clôturer ces championnats du monde pour la délégation française. Repêchées après avoir pris la neuvième place des séries en 3’27’’50, les Françaises ont bénéficié d’une décision du jury en raison d’une bousculade qui a gêné la troisième transmission entre Sounkamba Sylla et Camille Seri. Charge à elles de tirer profit de ce coup de pouce pour aller chercher une belle place d’honneur et un chrono honorable. Il leur faudra composer avec le couloir 1 qui leur a été attribué. Devant, les Jamaïcaines partiront avec la pancarte de favorites puisqu’elles sont les seules à avoir couru en moins de 3’23’’ au premier tour, mais le jeu des changements dans les compositions d’équipe et la densité du plateau promettent une course ouverte et à rebondissements.


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