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Les relayeurs au diapason

Les deux relais 4x100 m français se sont qualifiés pour la finale de leur spécialité ce jeudi matin au Stade de France. Hélène Parisot et ses coéquipières ont même réalisé le troisième chrono du premier tour, en 42’’13.

Le temps fort

Les relais bien en jambes

Et deux qui font trois. Après le relais 4x400 m mixte, les deux 4x100 m français ont composté leur billet pour la finale ce jeudi matin au Stade de France. Pour la première fois depuis Sydney 2000, les deux collectifs sont dans le top 8 aux Jeux olympiques. Premières en lice, les filles (Orlann Olière, Gemima Joseph, Hélène Parisot, Chloé Galet) ont montré la voie en prenant la deuxième place de leur série, en 42’’13, derrière la Grande-Bretagne (42’’03). Outre la très belle impression visuelle laissée, les Françaises sont reparties au village olympique avec le troisième chrono de la matinée, seuls les Etats-Unis ayant fait mieux dans la première course (41’’94). « On n’a pas encore tout analysé, mais nos passages étaient assez ‘’smooth’’ (‘’lisse’’, en anglais), et on a encore de la marge », appuyait Hélène Parisot, autrice d’un deuxième virage très solide.

Dans la version masculine, les Bleus ont réussi à remonter le Canada d’Andre De Grasse grâce à une ligne droite de bonne facture de Pablo Mateo, revanchard après sa sortie en repêchage du 200 m. Avec les frères Meba-Mickael et Ryan Zeze et Jeff Erius dans la ligne droite opposée, ils se sont classés deuxième de leur course en 38’’34, derrière la Chine (38’’24) mais devant la Jamaïque, éliminée en séries pour la première fois depuis vingt ans. « Notre objectif minimal est atteint, mais on n’a rien fait de magique, juste notre job. On était fluide, on a encore un peu de marge, ça nous laisse espérer grand pour la finale. On ne va pas changer nos réglages, juste aller encore plus vite », résumaient Mateo et Erius, préposés aux lignes droites ce jeudi. Il faudra assurément courir plus vite en finale, au vu de la densité de la première série, dans laquelle l’Australie a pris la porte en courant en 38’’12.

Et aussi

Lazraq Khlass a tenu bon

Autrice d’un début de course bien maitrisé lors du 100 m haies inaugural de son heptathlon, Auriana Lazraq Khlass a connu une reprise d’appui délicate après le septième obstacle. Si elle a réussi à se rétablir, la Messine a perdu quelques centièmes, et a achevé son effort en 13’’54, alors qu’elle avait probablement son record (13’’35) dans les jambes. Dans la foulée, elle a franchi 1,68 m à la hauteur, avant d’échouer à 1,71 m.

Benjamin Robert a presque tout bien fait lors de sa course de repêchage sur 800 m. Idéalement placé à la sortie du dernier virage, il a pris les commandes de la course au bon moment, mais a finalement subi le retour de l’Italien Simone Barontini, vainqueur de la course en 1’45’’56. Quelques minutes plus tôt, Corentin Le Clezio est parti de trop loin pour espérer décrocher la première place, la seule qualificative directement pour les demi-finales. Le Val-d’Oisien a terminé troisième en 1’45’’72. Enfin, Laeticia Bapté a achevé sa compétition sur une meilleure note que la veille, sa quatrième place en 12’’92 lors des repêchages du 100 m haies reflétant mieux sa forme du moment que sa série de la veille.

A Paris, Etienne Nappey pour athle.fr
Photos : KMSP / FFA

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