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Le programme du jeudi 8 août

Retrouvez la liste des Français en lice ce jeudi, avec notamment Louise Maraval en finale du 400 m haies.

10h05 - 100 m haies de l’heptathlon femmes

Auriana Lazraq Khlass (Athlétisme Metz Métropole) - série 3 - 10h21

Jusqu’où sa joie communicative et sa rage de vaincre peuvent l’emmener ? Après avoir explosé son record de plus de 400 points lors de sa médaille d’argent aux championnats d’Europe à Rome, Auriana Lazraq Khlass émerge à la troisième place du bilan mondial avec 6635 unités. L’heptathlète de l’Athlétisme Metz Métropole ronge son frein depuis près de deux semaines à l’Insep, où se déroule le pré-camp des Bleus. « J’en ai marre, j’aimerais que l’hepta ait lieu demain », rigolait-elle lundi dernier. L’attente est terminée avec pour commencer ce 100 m haies dans lequel elle a fait d’énormes progrès, en abaissant en une saison son record de 13’’60 à 13’’35. Elle sera notamment opposée à l’Américaine Anna Hall, prétendante au titre olympique comme la Belge Nafissatou Thiam, en piste dans la série précédente.

10h35 - 100 m haies femmes (repêchages)

Laëticia Bapté (US Robert) - course 2 - 10h43

En retrait par rapport à ses standards habituels lors des séries mercredi, avec un chrono de 13’’04, Laëticia Bapté (12’’82) a une deuxième chance d’accéder aux demi-finales grâce aux repêchages. La Martiniquaise devra terminer dans les deux premières de sa course pour passer. Elle sera au couloir 8 d’un 100 m haies où l’Equatorienne Maribel Vanessa Caicedo (12’’49) partira avec la faveur des pronostics.

11h05 - Hauteur de l’heptathlon femmes

Auriana Lazraq Khlass (Athlétisme Metz Métropole) - groupe A

Une épreuve charnière pour la Messine, qui sait qu’elle y possède encore une grosse marge de progression avec un record à 1,77 m. Effacer la hauteur symbolique des 1,80 m au Stade de France serait un joli cap de franchi. Elle a pu prendre la température de l’enceinte dionysienne en début de semaine. Son constat ? « Ca fait un bruit ! »

11h10 : 4x100 m femmes (séries)

Equipe de France - série 2 - 11h19

Vice-championnes d’Europe à Rome il y a deux mois, les relayeuses françaises (Galet, Joseph, Olière, Paré, Parisot, Richard Mingas, Rimlinger) ont le vent en poupe, et la confiance née de deux gros chronos dans la capitale italienne, dont un probant 42’’15 en finale.  Un chrono depuis amélioré en 42’’10 lors du meeting de Londres en juillet. « On est sur une bonne dynamique, on sait qu’on peut performer, car on a des exemples d’autres nations qui l’ont fait avec des filles de ce niveau-là », résume Franck Né, le technicien qui les cornaque depuis plusieurs années. La maturité technique des Bleues les met « à l’abri de grosse fautes », et les chronos individuels des filles se sont emballés cette saison, à l’image de ceux de Gémima Joseph et d’Hélène Parisot, demi-finalistes en individuel à Paris, en témoignent. Les Bleues, qui s’élanceront depuis le couloir 6, devront terminer dans le top 3 ou réaliser un des deux meilleurs chronos parmi les non qualifiés directs. Un objectif largement dans leurs cordes, leurs principales adversaires étant les Britanniques, qu’elles auront en ligne de mire au couloir 6.

11h35 : 4x100 m hommes (séries)

Equipe de France - série 2 - 11h44

La nouvelle génération du sprint masculin veut prouver sa valeur. Après deux olympiades sans finale, le collectif actuel (Mateo, Erius, les frères Zézé, Achi-Yao, Priam) veut renouer avec le passé glorieux de la France sur 4x100 m (6 médailles entre 1920 et 2012). Douze ans après le bronze de Vicaut, Lemaitre and co, les Français ont connu des championnats d’Europe contrariés à Rome, puisqu’ils n’ont pas pu s’aligner en finale, à cause de divers pépins. Cela n’entame pas leur confiance. « Ce qui est arrivé ces dernières semaines est un mal pour un bien, ça a ressoudé le groupe pour être encore plus fort. Je suis assez confiant et serein, grâce au travail de fond qui a été fait depuis deux ans », explique leur référent, Richard Cursaz. Pour entrevoir une médaille, il faudra d’abord passe l’écueil des séries, les modalités de qualification en finale étant les mêmes que chez les femmes. Les Bleus (38’’32), en bronze aux Relais mondiaux, auront juste devant eux les Jamaïcains (38’’50) et sentiront peut-être rapidement dans leur dos le souffle des Canadiens (37’’89).

12h00 - 800 m hommes (repêchages)

Corentin Le Clezio (EA Cergy-Pontoise) - course 1 - 12h00
Benjamin Robert (SATUC Toulouse Athlé) - course 3 - 12h16

Passés à un souffle de la qualification pour les demies hier en séries, Corentin Le Clezio (1’44’’25) et Benjamin Robert (1’43’’95) sont contraints de rechausser les pointes à peine vingt-quatre heures après pour disputer les repêchages. Très bons finisseurs, ils tenteront de finir dans les deux premiers pour accéder au tour suivant. Le premier nommé se coltinera notamment le Botswanais Kethobogile Haingura (1’43’’94), alors que le second retrouvera sur sa route le Néo-Zélandais James Preston (1’44’’04).

19h35 - Poids de l’heptathlon femmes

Auriana Lazraq Khlass (Athlétisme Metz Métropole) - groupe B

L’élève de Julien Choffart attaque la session du soir avec son point fort, grâce à une technique en rotation qu’elle a peaufinée avec son coach allemand pour les lancers. Elle a explosé son record de plus d’un mètre en un an et, avec un jet de référence à 15,27 m, elle peut faire le trou avec une bonne partie de ses principales adversaires dans cette épreuve.

19h35 - 1500 m femmes (demi-finales)

Agathe Guillemot (Haute Bretagne Athlétisme) - 1/2 finale 2 - 19h46

Impériale en séries, avec le deuxième meilleur chrono de sa carrière en 3’59’’22, la Bretonne (3’58’’05) aborde les demi-finales du 1500 m en pleine confiance. Elle a le potentiel pour se qualifier en finale olympique, son objectif affiché depuis le début de saison, pour ce qui est seulement sa troisième saison de demi-fondeuse. Elle devra terminer dans le top 6 d’une course où l’Ethiopienne Gudaf Tsegay (3’50’’30) et l’Australienne Jessica Hull (3’50’’83) partiront avec la faveur des pronostics. « C’était une teuf à 10h du matin, avait-elle comparé avec humour à l’issue de sa première course. C’était comme un mariage, il y avait toute ma famille : ma mère, avec une tête de moi géante, ma tante, mes cousins que je n’avais pas vus depuis très longtemps… » Cette fois, l’heure sera plus appropriée pour un apéro avec près de 70 000 spectateurs.

20h00 - Longueur femmes (finale)

Hilary Kpatcha (Grand Toulouse Athlétisme)

Après avoir mis du temps à apprivoiser le public et l’ambiance incandescente du stade olympique, la championne de France Elite de la longueur (6,88 m) avait fini par trouver la clé au troisième et dernier essai des qualifications, en décrochant in extremis son billet pour la finale grâce à un bond à 6,59 m. Elle va pouvoir se lâcher lors de la grande explication, lors d’un concours où l’Allemande Malaika Mihambo (7,22 m) et l’Américaine Tara Davis-Woodhall (7,18 m) devraient livrer bataille pour la gagne.

20h55 - 200 m de l’heptathlon femmes

Auriana Lazraq Khlass (Athlétisme Metz Métropole) - série 3 - 21h11

Les heptathlètes concluront leur première journée avec le traditionnel demi-tour de piste. Une épreuve où Auriana Lazraq Khlass arrive à exprimer toute sa hargne et à claquer des chronos de plus en plus costauds, avec un record abaissé à 23’’56 lors des Europe de Rome. Elle courra à l’aveugle au couloir 9, dans une course où la Britannique Katarina Johnson-Thompson sera à suivre.

21h25 - 400 m haies femmes (finale)

Louise Maraval (Entente Sèvre)

Le rêve éveillé de Louise Maraval (53’’71) se poursuit. La talentueuse élève de Samuel Auneau sera, ce jeudi soir, la première Française à disputer une finale olympique sur 400 m haies, ce qui donne une idée de la portée de son exploit. Après avoir obtenu avec la manière son ticket pour la finale, elle n’aura rien à perdre. Installée dans les starting-blocks au couloir 4, elle aura juste devant elle les deux reines de la discipline, l’Américaine Sydney McLaughlin-Levrone (50’’65) et la Hollandaise Femke Bol (50’’95), deux repères d’exception. Elle s’attend à participer « à la finale la plus rapide de l’histoire. Il va falloir que je m’en serve pour améliorer mon chrono et aller jouer à la bagarre », promettait-elle dans la foulée de sa demie.

Florian Gaudin-Winer pour athle.fr


Retrouvez le programme complet des Bleus en cliquant ici

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