Retrouvez la liste des Français en lice ce vendredi, avec notamment Clément Ducos en finale du 400 m haies, ainsi que Gabriel Tual et Cyréna Samba-Mayela en demi-finales du 800 m et du 100 m haies.

10h05 - Longueur de l’heptathlon femmes

Auriana Lazraq Khlass (Athlétisme Metz Métropole) - groupe A

Après une première journée compliquée, Auriana Lazraq Khlass va tenter de se relancer à la longueur, une épreuve où grappiller les centimètres rapporte gros. La Messine s’est approchée à trois centimètres de son record lors des Europe de Rome, en retombant à 6,35 m. Elle voudra au moins dépasser les 6,30 m pour faire le plein de points.

10h40 - 4x400 m femmes (séries)

Equipe de France - série 1

Eliminées en séries à Tokyo il y a trois ans, les Françaises (Brossier, Déau, Grebo, Iscaye, Maraval, Sylla, Veyssière) restent sur deux finales de rang à Eugene en 2022 et Budapest en 2023. La bande d’Amandine Brossier entend bien faire perdurer cette belle dynamique sur la piste violette de Saint-Denis. « On a eu une grosse année, et on a toutes battu notre record personnel en individuel », soulignait Sounkamba Sylla mardi après-midi devant la presse. Surtout, les Françaises se sont approchées à moins d’une seconde du record de France, vieux de près de 30 ans (3’22’’34), lors des championnats d’Europe à Rome. En piste au couloir 8 dans la première série, les Bleues devront terminer dans le top 3 ou réaliser un des deux meilleurs temps parmi les non qualifiées directes. Derrière les Américaines, grandes favorites, les Tricolores devraient batailler avec les Belges et les Britanniques pour les autres billets.

11h05 - 4x400 m hommes (séries)

Equipe de France - série 2 - 11h17

Médaillés d’argent aux championnats du monde de Budapest l’été dernier, les Français se savent capables de courir vite, très vite. Et même s’ils ont connu des moments difficiles en 2024 (blessure de Thomas Jordier en séries des Relais mondiaux, quatrième place frustrante aux championnats d’Europe à Rome), cela n’a fait que renforcer leur appétit. « On a très faim parce qu’on n’a pas encore pu montrer tout ce qu’on valait, ont-ils expliqué en conférence de presse. On a hâte d’entrer en piste. On se concentre sur ce qu’on peut mettre en place collectivement. Avec notre saison, on ne peut pas dire qu’on soit favoris, mais on fera tout pour terminer avec une médaille autour de notre cou. » Le mode de qualification pour la finale sera le même que pour leurs homologues féminines. Les Tricolores seront au couloir 3 dans la deuxième série, en compagnie de la Belgique et de l’Afrique du Sud.

11h23 - Javelot de l’heptathlon femmes

Auriana Lazraq Khlass (Athlétisme Metz Métropole) - groupe B -12h32

Avant-dernière épreuve de l’heptathlon, le javelot est une épreuve dans laquelle l’élève de Julien Choffart a fait d’énormes progrès, en explosant son record de plus quatre mètres lors des Europe de Rome avec un jet à 48,23 m. Mais elle s’est un peu fait mal au coude lors de l’échauffement du meeting de Monaco mi-juillet, et n’a depuis plus lancé cet engin afin de se préserver. Le concours du Stade de France fera donc office de révélateur.

11h30 - 800 m hommes (demi-finales)

Gabriel Tual (US Talence) - 1/2 finale 2 - 11h40

Seul rescapé tricolore sur 800 m, Gabriel Tual a fait forte impression mercredi, en dominant sa série sans trembler. « On mettait les pieds sur la piste avec un stade complet pour la première fois, donc c’était un peu une prise de repères. Maintenant c’est fait, je vais pouvoir en prendre de la graine pour construire les demi-finales », se projetait-il après sa première course. Sur la route du podium olympique, son objectif affiché, le recordman de France (1’41’’61) devra terminer dans les deux premiers de sa demie ou réaliser un des deux meilleurs chronos parmi les non qualifiés directs. Il retrouvera notamment le champion du monde canadien Marco Arop (1’42’’85), habitué à prendre le rythme à son compte sur des bases rapides, et le Kényan Wyclife Kinyamal (1’42’’08), avec dans le viseur sa deuxième finale olympique après Tokyo en 2021.

12h05 - 100 m haies (demi-finales)

Cyréna Samba-Mayela (Lille Métropole Athlétisme) - 1/2 finale 3 - 12h21

La championne d’Europe a tiré le gros lot, avec la demi-finale la plus relevée du jour. Rassurante en séries avec ses 12’’56, après un mois de juillet compliqué en raison du Covid-19, elle devra sans doute aller beaucoup plus vite pour terminer à une des deux premières places de sa course, synonyme de qualification directe pour la finale. Dans les starting-blocks au couloir 6, Cyréna Samba-Mayela (12’’31) sera opposée à la meilleure performeuse mondiale de l’année, l’Américaine Masai Russell (12’’25), à la Jamaïcaine Ackera Nugent (12’’28), et à la championne olympique, la Portoricaine Jasmine Camacho-Quinn (12’’39). A noter que deux tickets seront également délivrés aux deux meilleurs chronos parmi les non qualifiées directes sur l’ensemble des trois demies.

19h30 - 4x100 m femmes (finale)

Equipe de France

Impériales en séries, avec le troisième temps du jour en 42’’13, les Bleues (Galet, Joseph, Olière, Parisot, Richard Mingas, Rimlinger) sont plus que jamais dans la course à la médaille. Elles seront au couloir 6, avec dans leur dos les Américaines, grandes favorites et meilleur chrono lors du premier tour en 41’’85, malgré une transmission cafouillée. La Grande-Bretagne et l’Allemagne s’annoncent comment les autres principales adversaires des Françaises, même s’il faudra aussi se méfier des Jamaïcaines, décevantes en séries mais forcément revanchardes.

19h45 - 4x100 m hommes (finale)

Equipe de France

Contrat rempli pour le 4x100 m masculin tricolore (Achi-Yao, M.M. Zézé, Erius, R. Zézé, Mateo, Priam), deuxième de sa série en 38’’34. Après un premier tour très dense, lors duquel sept collectifs ont couru en 38’’20 ou moins, il abordera la finale en position d’outsider. « On était fluides, on a encore un peu de marge, ça nous laisse espérer grand, estiment les relayeurs. Il y aura plus de pression et de motivation en finale. On ne va pas changer nos réglages, juste aller encore plus vite. » Comme leurs coéquipières du 4x100 m féminin, les Français seront au couloir 6 avec dans leur dos les flèches américaines (37’’40 en séries malgré des passages largement perfectibles), alors que l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud et le Canada seront les autres nations à surveiller de près.

20h25 - 800 m de l’heptathlon femmes

Auriana Lazraq Khlass (Athlétisme Metz Métropole) - série 1

L’heure de la conclusion de l’heptathlon, avec le double tour de piste. Il faudra tout donner pour la vice-championne d’Europe, qui pourra profiter une dernière fois de l’ambiance unique du Stade de France avant le traditionnel tour d’honneur des combinardes, et engranger le maximum d’expérience.

20h57 - 10 000 m femmes (finale)

Alessia Zarbo (Nice Côte d’Azur Athlétisme)

La Niçoise est l’invitée surprise de la sélection tricolore. Inspirée par Yann Schrub, qui avait décroché son billet pour le 10 000 m des Mondiaux de Budapest par l’intermédiaire du World Cross-Country Tour, Alessia Zarbo a fait de même pour le rendez-vous olympique en se classant sixième de ce circuit. « J’aborde ces Jeux avec l’envie de prouver des choses mais aussi beaucoup de légèreté, explique l’élève d’Adrien Taouji. J’ai 22 ans, c’est très jeune sur cette distance. Je vois un peu cette compétition comme un tremplin. » Elle a préféré, en raison d’une fracture de fatigue, ne pas disputer de compétition sur piste. « C’est peut-être un peu se jeter dans la gueule du loup, mais j’ai la chance de disputer une épreuve où une préparation complète peut suffire. »

21h45 - 400 m haies hommes (finale)

Clément Ducos (Bordeaux EC)

Sur la lancée de son record personnel en séries, Clément Ducos s’est brillamment qualifié, mercredi soir, en finale du 400 m haies en 47’’85, le deuxième temps des demies. Il est un candidat plus que crédible au podium olympique et sera au couloir 5, avec à ses côtés trois monstres sacrés de la discipline : le Brésilien Alison dos Santos (couloir 3), le Norvégien Karsten Warholm (couloir 7) et l’Américain Rai Benjamin (couloir 8). Le plus gros défi de sa jeune carrière, lors duquel il pourra compter sur des spectateurs encore plus bouillants que lors des deux premiers tours. « Ils n’ont pas crié aussi fort qu’en séries. Si vous pouvez leur passer le message », a-t-il lancé à la presse dans la foulée de sa qualification. Sûr qu’il sera entendu.

Florian Gaudin-Winer pour athle.fr

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