Chaque jour, athle.fr vous propose de revivre l’évènement marquant de la journée de compétitions. Vous retrouverez ici les champions qui font et feront la légende de ces Jeux olympiques de Londres. Et la clameur s’éleva pour ne jamais retomber. Ce dernier tour du 5000 m, Mo Farah l’a couru en apesanteur, porté par 80 000 spectateurs en transe. Pour offrir au peuple britannique un nouveau super Saturday, une semaine pile après son triomphe sur 10 000 m, accompagné ce jour-là des victoires de ses compatriotes Jessica Ennis et Greg Rutherford. Titré en 13’41’’66 à l’issue d’une course d’anthologie, le demi-fondeur d’origine somalienne a réalisé une fin de course d’anthologie, en prenant ses responsabilités à un peu plus d’un tour de l’arrivée. Il a aussi affolé les statistiques, avec le dernier kilomètre le plus rapide sur 5000 m de l’histoire des Jeux olympiques en 2’25’’20 et un ultime 400 m couvert en 52’’9. Trop fort pour son dauphin, l’Ethiopien Dejen Gebremeskel (13’41’’98), et le médaillé de bronze, le Kéyan Thomas Pkemei Longosiwa (13’42’’36). Un doublé historique Avec ce doublé 5000 m-10 000 m, Mo Farah entre dans la légende du sport britannique. Mais il devient aussi un des plus grands fondeurs de tous les temps. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil à la liste des six autres hommes auteurs, dans l'ordre, de ce même doublé : le Finlandais Hannes Kolehmainen, le Tchèque Emil Zatopek, le Finlandais Lasse Viren, l’Ethiopien Mirus Yifter, le Soviétique Vladimir Kuts et l’Ethiopien Kenenisa Bekele. Entraîné par Alberto Salazar, « Fly Mo » a connu une progression fulgurante depuis son doublé 5000 m-10 000 m à Barcelone en 2010, à l’époque au niveau européen. Athlète surdoué mais dilettante dans sa jeunesse, le fondeur de vingt-neuf ans est aujourd’hui un bourreau de travail. « C’est incroyable, savoure-t-il. Deux médailles d’or, qui aurait pu imaginer cela ? Ces deux titres sont pour mes deux filles, qui sont encore dans le ventre de leur mère. D’après le docteur, elles devraient naître dans douze jours. » De quoi faire de Mo Farah un homme triplement heureux. A Londres, Florian Gaudin-Winer pour athle.fr -------------------- 10/08 - Le fait du jour : Les Américaines effacent les Allemandes de l’Est 09/08 - Le fait du jour : Rudisha, l’autre légende 08/08 - Le fait du jour : Merritt, le successeur de Johnson 07/08 - Le fait du jour : Liu Xiang le maudit 06/08 - Le fait du jour : Le triomphe de Superman 05/08 - Le fait du jour : Bolt écrit sa légende 04/08 - Le fait du jour : Ennis fait chavirer la Grande-Bretagne 03/08 - Le fait du jour : Le grand retour de baby face destroyer |