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Brice Leroy : « Je suis sur le bon chemin »
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Brice Leroy : « Je suis sur le bon chemin »

Il a rappelé après en avoir terminé avec un examen blanc. Brice Leroy est un demi-fondeur très occupé. Etudiant en DUT gestion des entreprises et des administrations (avec des horaires aménagés), il jongle entre les cours et les entraînements. Il y a un peu plus d’une semaine, l’athlète de l’Amiens UC, entraîné par Pascal Machat, a explosé son record personnel sur 800 m indoor lors du meeting de Vienne (Autriche), en 1’48’’07. Soit trois centièmes de moins que les minima pour les championnats d’Europe de Göteborg. Ce soir, Brice sera à nouveau dans la capitale autrichienne pour tenter d’améliorer son chrono de référence. Découverte d’un athlète attachant et très motivé.

Athle.fr : Dans quel état d’esprit avez-vous abordé votre course de rentrée, il y a maintenant un peu plus d’une semaine ?
Brice Leroy : Je suis allé à Vienne en sachant qu’il y allait avoir une grosse course, avec la présence de l’Autrichien Andreas Rapatz. Bien sûr, j’étais un peu stressé. Mais je cours désormais pour gagner. Faire la chasse aux chronos, je l’ai fait pendant des années et ces derniers ne sont jamais arrivés.

Comment s’est déroulée cette course viennoise ?
Au train. Je suis passé en 53’’ au 400 m et en 1’20’’ au 600 m. Rapatz est parti à deux cents mètres de l’arrivée. J’ai essayé de revenir mais j’ai un peu coincé dans les cinquante derniers mètres. Il m’a manqué des jambes sur la fin mais ça n’était que ma rentrée. Sur le coup, en apprenant mon chrono, j’étais un peu déçu d’être si près de la barrière des 1’48’’. Je n’ai pas tout de suite pensé aux minima. Mais après, quand j’ai réalisé, j’étais très content.

Que représentent pour vous ces minima européens ?
Ils sont le fruit de quatre années pendant lesquelles je me suis entraîné très dur. Je me dis que je suis sur le bon chemin. En France, 1’48’’, c’est très bien. Mais au niveau européen, c’est le minimum. Il faut voir plus loin que ça. C’est le début du haut niveau senior. Si je suis sélectionné pour les championnats d’Europe, ce sera ma première sélection chez les grands. J’aimerais bien essayer de courir un petit 1’47’’30 cet hiver. Le record de Picardie appartient à Antoine Martiak en 1’47’’34. C’est ma petite carotte ! Il faut viser haut.

Quelles sont les clés de votre progression, avec ce record personnel (ancien record indoor : 1’49’’83) balayé dès votre première sortie ?
L’an dernier, j’ai eu une mononucléose et je me suis fait une fracture de fatigue. J’avais tellement envie de participer aux Jeux de Londres que j’ai un peu perdu les pédales. Je n’écoutais plus mon coach. J’étais un peu dégoûté. J’ai pris mon carnet d’entraînement, dans lequel je note toutes mes séances depuis quatre ans, et je l’ai relu entier. Je me suis dit qu’il allait falloir que je travaille énormément mon physique. Je me suis vachement investi dans la préparation physique cette année. Je suis passé de une à trois séances de musculation par semaine. J’étais déjà bon en vitesse mais j’ai encore passé un cap.

On vous sent très motivé…
L’athlé, il n’y a que ça qui compte pour moi, même si je suis des études. Je me lève tous les matins et je vais courir. Si je pouvais vivre de l’athlétisme… Je ne rêve pas d’aller aux Jeux olympiques mais d’y faire quelque chose. Essayer de ressembler à un Michel Jazy, ça serait énorme.

Quelles sont vos conditions d’entraînement ?
Amiens, ce n’est pas l’Insep. Chacun est obligé de faire avec ses moyens. L’an dernier, j’ai été intérimaire chez But pendant deux mois et demi, jusqu’au mois d’octobre. Je finissais tard et le stade était fermé le soir. Je faisais mes séances le midi, pendant l’heure de pause, ou le soir. Quand je ne pouvais pas aller sur la piste ou si j’avais la flemme, je faisais de la survitesse en descendant une côte. Il faut encore que j’apprenne à me calmer. J’ai du mal avec le repos, je ne sais pas ce que ce mot signifie. Je commence à comprendre que tout ne se joue pas à l’entraînement. J’ai changé dans mon approche de la compétition.

Vous semblez très intéressé par l’entraînement et sa planification. Comment vous organisez-vous avec votre entraîneur ?
Pascal (Machat) fait mes plans d’entraînement. Il me les montre et je lui donne mon avis. On en discute. Quand je dois aller souffrir sur la piste, j’aime bien intégrer ma petite touche. Et en même temps, j’apprends.

Propos recueillis par Florian Gaudin-Winer pour athle.fr

Retrouvez la biographie de Brice en cliquant ici

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RB
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