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Tahri, retour pleine piste
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Tahri, retour pleine piste

Le garçon étant plutôt du genre taiseux, peu enclin aux déclarations d’intentions, l’annonce est une surprise pour beaucoup. Après deux saisons orientées vers le 10 km et le marathon, Bob Tahri, 36 ans, annonce qu’il renouera avec la piste en 2015. Un retour à ses premières amours qu’il avait toujours planifié.

Athle.fr : Bob, à peine franchie en vainqueur la ligne d’arrivée des championnats de France à Metz, ce dimanche 12 octobre, vous annonciez que c’était la fin de votre carrière sur marathon. Que vous alliez « revenir à ce que [vous savez] faire ». Quand avez-vous pris cette décision ?
Bouabdellah Tahri : Dans ma tête, ça a toujours été clair. On oublie que j’ai été opéré deux fois du tibia en 2012. Les gens pensent peut-être qu’on m’a fait de la mésothérapie, mais on m’a raboté le tibia sur dix centimètres de long et un centimètre de large. Les médecins m’avaient dit qu’il faudrait deux ans pour qu’il se consolide. Que pendant deux saisons, je ne devais faire ni PPG, ni bondissements, ni passages d’obstacles. Donc plus de piste, d’où l’idée de faire du long. Je les ai écoutés, et ça fait deux ans… Après Zürich, j’ai fait des examens qui prouvent que c’est consolidé. Je peux donc revenir à la piste. Même si je sens que j’ai perdu en qualité de pied, du coup.

Passer sur marathon est souvent un chemin tout tracé quand la carrière avance. On pensait que ça pouvait aussi être un choix sportif en ce qui vous concerne…
Non. Là, sur les championnats de France, le plus important était de gagner chez moi, à Metz, même sans préparation. Prendre un titre, me prouver que je pouvais faire mieux que l’année dernière (ndlr : 2h18’16, contre 2h16’28 à Metz) sans prépa spécifique. C’est bien, c’est une grande joie. Ça me rend fier. Courir un marathon, il faut le faire, c’est l’histoire qui ressemble à celle d’une vie. Il y a l’euphorie du départ, puis les doutes, la douleur… Mais le marathon, ce n’est pas ce qui me motive.

Vous en parlez bien, pourtant…
Mais ce n’est pas ce qui me rend heureux. De toute façon, je sais que je vaux 2h10, voire 2h09’30 sur cette distance avec une bonne préparation. Mais aujourd’hui avec 2h10 au niveau mondial, tu peux aller te brosser, quand tu vois les chronos des gars. On m’a fait la proposition d’entrer dans le plan marathon de la FFA, et j’en remercie la DTN, vraiment, mais je ne vais pas poursuivre sur cette distance.

Ce qui vous rend heureux, c’est la piste ?
C’est la piste. Quand j’ai été opéré il y a deux ans, beaucoup ont cru que j’étais fini. Mais là, j’ai le feu vert des médecins.

Vous disiez donc que vous pouvez à nouveau passer des obstacles, entre autres…
Oui. Mais attention, je ne suis pas en train de dire que je vais revenir sur le steeple… Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec tout ça maintenant, ni de gâcher la fête après mon titre de champion de France. J’annoncerai plus tard la distance sur laquelle je m’alignerai. De toute façon, il ne faut pas rêver : j’irai sur l’épreuve où j’aurai le plus de chances de remporter des médailles internationales.

D’ailleurs, vous avez battu votre record sur 1500 m, en 3’32’’73, en 2013, alors que vous étiez passé sur longues distances…
Oui, mais j’ai fait ça en juillet, alors que la prépa foncière était en mai. Et je savais depuis longtemps que je valais 3’32 sur 1500. D’ailleurs, je tombe dans la demi-finale la plus tactique aux Mondiaux de Moscou (ndlr : en 2013), mais je suis sûr que j’aurais eu des chances en finale. Mais bon, de la chance, je n’en ai pas trop eu. Je tombe malade avant le meeting d’Eugene, malade aussi aux Europe (ndlr : où il s’alignait sur 10 000 m)… Là, pareil, on ne me croit pas quand je dis ça. Mais j’avais bien attrapé une bactérie, on l’a décelé. J’étais à plat, alors qu’il y avait l’opportunité d’une course de dingues. Enfin, j’ai pris mon mal en patience…

Du coup, on imagine que vous êtes reparti sur la piste pour un moment, au moins jusqu’aux Jeux de Rio 2016
Oui, au moins jusqu’à Rio, après on verra bien. Je veux me faire plaisir, et plus écouter tout ce que disent les gens à droite à gauche.

Propos recueillis par Cyril Pocréaux pour athle.fr

Retrouvez la biographie de Bouabdellah en cliquant ici

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RB
Admin Athle.fr
les réactions (1)
Yves Levasseur - 20/10 (13h59)
J'aime ce gars sans un mot plus haut que l'autre Quelle belle moyenne avec Mahiedine Mais c'est cela la diversité Allez Bob Allez Mahiedine on est derrière vous
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