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SaintéLyon : Bringer au sprint devant Gault
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SaintéLyon : Bringer au sprint devant Gault

Après 72 kilomètres courus de nuit et dans la boue, entre Saint-Etienne et Lyon, Patrick Bringer a devancé Emmanuel Gault au sprint, dimanche matin. Le Clermontois a lâché le Gardois à seulement 75 mètres de la ligne d’arrivée. Pierre-Laurent Viguier, 3e, complète le podium de cette 61e édition de la SaintéLyon, première étape du Trail Tour National 2015, qui a rassemblé 14 000 participants, toutes compétitions confondues.
Du côté des féminines, Maud Gobert s’est imposée pour la quatrième fois, égalant ainsi le record de victoires sur cette épreuve.

Tout ça pour ça, pourrait-on écrire. Un départ à minuit, 72 kilomètres dans la boue et le froid, avec des températures négatives et une lampe frontale pour éviter les pièges des sentiers. Des attaques incessantes, une course d’usure et à 200 mètres de l’arrivée, après 5 h 20’ d’effort, deux hommes encore au coude à coude. « J’ai senti assez tôt que cela allait se finir au sprint », avouera plus tard Emmanuel Gault.
Dès la première heure de course, ce dernier se retrouve aux avant-postes, avec quatre autres coureurs (Patrick Bringer, Pierre-Laurent Viguier, Fabien Chartoire et Tony Moulai). Les plus costauds s’étaient déjà détachés. Avant le ravitaillement de Soucieu (50e km), Moulai craque. Chartoire cède à son tour un peu plus loin, tandis que Viguier se fait la belle pendant un bon moment, avant d’être repris  à moins de 15 kilomètres de l’arrivée. L’audacieux paiera la note dans le final de la doyenne des trails nationaux, incapable de suivre le rythme du duo Bringer - Gault.
« Je savais que, tous les deux, on ne lâcherait rien », expliquera encore Gault. Quelques accélérations de chaque côté s’avèrent infructueuses. Alors, les deux hommes se serrent la main, temporisent dans les deux derniers kilomètres, avant de lancer le sprint, à 200 mètres de la ligne. Bringer prend le dessus à seulement 75 mètres de l’arche du bonheur, plantée au coeur du palais des sports de Gerland. Le Clermontois lâche un cri rageur et libérateur, avant d’accueillir les bras ouverts son dauphin, arrivé 11 petites secondes plus tard.
Emu, les larmes aux yeux, des trémolos dans la voix, Patrick Bringer explique : « Cela fait plaisir de gagner mais c’est anecdotique car j’étais venu pour la famille de Sébastien ». Sébastien Bresle, un demi-fondeur auvergnat, bon spécialiste national de 1 500 m, 15e de la SaintéLyon en 2011 puis 5e en  2012, malgré un cancer du cerveau, décédé en 2013. « Cette victoire, c’est un hommage pour lui, ajoute Bringer, ancien entraîneur de Bresle. Avant le départ, j’avais un reçu un texto de sa maman. Je ne pensais qu’à ça dans le dernier kilomètre. J’avais vraiment envie de cette victoire et mentalement, cela a fait la différence. » La fraîcheur a pu également jouer en faveur du Clermontois, blessé aux côtes en juin et qui n’a pas disputé une seule course de l’été.  « Tout le monde court beaucoup, voire trop, juge-t-il. »
Du coup, Emmanuel Gault termine pour la cinquième fois 2e de la SaintéLyon, qu’il a également remportée en 2012.  « Cela ne s’est pas joué à grand-chose, estime-t-il. Il y a des éditions où j’étais déçu de finir 2e car je n’avais pas fait une belle course. Là, je ne peux pas l’être car cela a été indécis jusqu’au bout. Il m’a manqué un peu de jus sur la fin. Et comme le sprint n’est pas ma spécialité… »

Près d’une heure et demie plus tard, Maud Gobert, 56e au scratch en 6 h 48’44’’, a remporté l’épreuve féminine pour la quatrième fois, record de victoires égalé.  Pourtant, le début de course de la Savoyarde, prise de maux de ventre, s’avéra laborieux.  « A Saint-Christo (15e km), j’ai même pensé abandonner mais ce n’est pas mon style. D’autant que j’avais dit sur la ligne de départ aux participants de ne pas se plaindre s’ils avaient mal, de penser alors à ceux que la vie a maltraités. J’ai serré les dents, même si je souffrais aussi d'un genou. »
Au ravitaillement de Soucieu, Gobert, encore 2e, s’était résignée à ce rang. Mais sans s’en rendre vraiment compte, elle dépassa Sandrine Monier peu après Chaponost, à un peu plus de 10 kilomètres de l’arrivée.  La route vers un quatrième succès était dégagée…
Sylvaine Cussot, 4e en début d’épreuve, remonta elle aussi au fil des kilomètres pour aller décrocher une belle deuxième place, comme son compagnon, « Manu » Gault.

Arthur Delimard pour athle.fr

 

RB
Admin Athle.fr
les réactions (1)
Romain Gron - 08/12 (12h38)
Pouvez-vous corriger ? Sébastien BRESLE était un demi-fondeur auvergnat, et non pas lyonnais. Merci.
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