L’équipe de France est montée le week-end dernier sur la troisième marche du podium, lors des championnats d’Europe par équipes à Cheboksary (Russie). Un résultat très satisfaisant pour le collectif tricolore, qui était privé de plusieurs éléments importants absents pour blessures. Mais, forts d’un état d’esprit irréprochable, les Bleus sont allés chercher la médaille de bronze au bout du suspense. Retour sur les chiffres clés de la compétition.

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Avant Cheboksary, l’équipe de France n’avait jamais terminé dans le top 3 depuis l’instauration du classement mixte, en 2009. Elle s’était pourtant souvent approchée du podium, collectionnant les places d’honneur. A l’époque des classements hommes et femmes distincts, les podiums étaient beaucoup plus fréquents. Les garçons se sont ainsi imposés deux fois, en 2003 et 2006, et ont également terminé quatre fois deuxièmes et trois fois troisièmes. Les filles, elles, n’ont jamais été sacrées. Elles ont décroché une fois l’argent, en 2007, et sept fois le bronze.

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Le nombre de victoires individuelles tricolores en Russie. A mettre à l’actif de Floria Guei (51’’55 sur 400 m), Rénelle Lamote (2’00’’18 sur 800 m), Mélina Robert-Michon (62,24 m au disque), Christophe Lemaitre (10’’26 sur 100 m, -1,7m/s), Morhad Amdouni (14’04’’63 sur 5000 m), Renaud Lavillenie (5,85 m à la perche) et du 4x400 m masculin (3’00’’47). Sept premières places, c’est exactement le même total qu’en 2014 à Brunswick (Allemagne). Mais c’est encore à distance du record absolu, qui remonte à l’édition de 2000 à Gateshead. Au Royaume-Uni, les Bleus avaient décroché dix victoires, avec notamment un historique grand chelem dans les épreuves de demi-fond chez les hommes.

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Parmi les athlètes français présents aux championnats d’Europe par équipes cette année, Renaud Lavillenie détient le record de victoires. Depuis sa première participation à la compétition en 2009, il s’est déjà imposé à cinq reprises. Il n’a connu qu’une seule fois la défaite, en 2011 à Stockholm (Suède). Une édition lors de laquelle il avait dû se contenter de la cinquième place. Mais les conditions étaient particulières puisque le concours s’était déroulé en salle, à cause des mauvaises conditions météo, alors que toutes les épreuves étaient déjà terminées et qu’il n’y avait plus aucun enjeu au niveau du classement final pour l’équipe de France. Le Clermontois n'est plus qu'à une victoire du record de six premières places, détenu conjointement par Christine Arron, Muriel Hurtis, Mehdi Baala et Bouabdellah Tahri.

25,5
La moyenne d’âge des athlètes de l’équipe de France, lors de ces championnats d’Europe par équipes. Un chiffre relativement bas, qui témoigne de l’arrivée de nouveaux visages talentueux et d’un mélange des générations réussi, entre des jeunes pousses aux dents longues et des athlètes possédant déjà pas mal de bouteille. En Russie, la benjamine de l’équipe de France était la junior Maroussia Paré, prometteuse septième du 200 m en 23’’53 (-2,4m/s). L’aînée était la “capitaine des Bleus”, Mélina Robert-Michon. La spécialiste du disque s’est imposée pour la troisième fois d’affilée dans la compétition, avec un jet à 62,24 m.

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Le stadium Lille Métropole de Villeneuve d’Ascq accueillera, en 2017, la huitième édition des championnats d’Europe par équipes. Un rendez-vous continental dont l’ancêtre fut la Coupe d’Europe des nations d’athlétisme, créée en 1965 et d’abord organisée tous les deux ans, avant de se dérouler chaque année à partir de 1993. Son nom officiel était Coupe Bruno-Zauli, du nom de son créateur italien. La France a organisé la Coupe d’Europe à cinq reprises (Nice en 1975, Villeneuve d’Ascq en 1995, Paris Charléty en 1999, Annecy en 2002 puis en 2008).