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Jeanine Assani Issouf : « On ne m’appellera pas la repêchée »
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Jeanine Assani Issouf : « On ne m’appellera pas la repêchée »

Avec Jeanine Assani Issouf, la conversation est toujours ponctuée d’éclats de rire. Alors, quatre jours après avoir battu son record personnel de deux centimètres lors du meeting de Doha, grâce à un saut à 14,26 m, la triple sauteuse du Limoges Athlé est forcément très enjouée. En atterrissant un centimètre plus loin que le niveau de performance requis pour les Jeux olympiques de Rio, elle s’est enlevée une belle épine du pied et va pouvoir poursuivre sa saison le cœur léger. Un programme copieux l’attend, avec le deuxième tour des Interclubs (sur 100 m, 4x100 m et triple saut), puis les meetings de Forbach et de Rome. A bientôt vingt-quatre ans, l’athlète entraînée par Jean-Christophe Sautour peut voir loin. Très loin.

Athle.fr : Jeanine, qu’avez-vous ressenti en apprenant que vous aviez réalisé le niveau de performance pour les J.O. ?
Jeanine Assani Issouf : Du soulagement. Ah, mon dieu ! Ne pas courir après les minima, je ne vais pas dire que c’est le pied, mais c’est trop cool. Pour les Mondiaux de Pékin et Portland, ça avait été trop dur d’attendre. Cette fois, on ne m’appellera pas la repêchée !

Après votre saut, vous avez tout de suite compris que vous aviez fait un grand pas vers Rio ?
Non, ça ne s’est pas du tout passé comme ça. Je suis allée voir JC (ndlr : Jean-Christophe Sautour, son entraîneur) et je lui ai demandé son avis sur ma course d’élan et ma prise d’avance. A cet instant, je voulais juste absolument entrer dans les quatre premières du concours (ndlr : pour avoir droit aux trois essais supplémentaires). Je ne pensais pas du tout aux minima pour les Jeux olympiques. D’ailleurs, c’est peut-être pour ça que je les ai réalisés.

Vous attendiez-vous à battre votre record personnel dès votre première sortie en plein air ?
Non, je ne pensais pas être autant en forme pour ma première compétition. Physiquement, j’étais bien. Mais j’étais aussi un peu fatiguée. Je suis arrivée en France le samedi précédent le meeting, après un stage à Barcelone. Le dimanche, je n’ai pas pu beaucoup récupérer car mes frères et sœurs n’aiment pas me laisser me reposer (rires) ! Je suis partie le mardi soir pour Doha, en passant par Paris. J’ai juste bien dormi la veille de la compétition.

Avez-vous revu votre saut record ?
Non, je n’arrive pas à trouver la vidéo. C’est dommage car j’aimerais l’analyser. Ma course d’élan a été bonne et, surtout, je n’ai pas allongé la dernière foulée, ce qui est mon plus gros défaut. J’ai aussi eu plus d’intentions qu’au premier essai, où j’avais été trop gentille.

Comme l’an dernier, vous êtes partie en stage à Barcelone avec le groupe de triple sauteurs de l’Insep. Qu’est-ce-que ça vous apporte ?
Déjà, ça me permet de n’être qu’avec des garçons (rires) ! Plus sérieusement, c’est toujours intéressant d’avoir différents regards techniques. Là, il y avait trois entraîneurs : Jean-Christophe, Jean-Hervé Stievenart et Sébastien Bouschet, le coach de Jean-Marc (Pontvianne). J’apprends aussi beaucoup de choses auprès des autres athlètes.

Et vous, leur donnez-vous des conseils ?
Moi ? Mais quels conseils je pourrais leur donner (rires) ? Non, moi, je suis la petite !

Avec un saut à 14,26 m mais aussi deux autres essais au-delà des quatorze mètres (14,19 m au 3e et 14,15 m au 5e), vous semblez capable d’aller beaucoup plus loin…
Je suis maintenant régulière à plus de quatorze mètres. C’est un bon point. Mais je ne compte pas m’arrêter à 14,26 m. Le record de France (ndlr : 14,69 m par Térésa Nzola Meso Ba en 2007) est dans un coin de ma tête. Mais je n’y pense pas tous les jours, car ce serait le meilleur moyen de me mettre une barrière. D’ailleurs, je pense que je le battrai le jour où je ne m’y attendrai pas du tout.

Le triple saut féminin s’emballe en ce début de saison. A Doha, Caterine Ibarguen a dépassé les quinze mètres (15,04 m) et la Vénézuélienne Yulimar Rojas s’en est approchée (14,92 m)…
Quand j’ai vu Rojas sauter à 14,92 m, j’ai commencé à faire n’importe quoi. Je bouillais intérieurement et j’ai voulu trop en mettre. On est en année olympique. Il y a peut-être trois athlètes au-dessus du lot et, derrière, il va y avoir pas mal de filles à 14,50 m. Est-ce que je compte en faire partie ? Ça, c’est sûr !

Propos recueillis par Florian Gaudin-Winer pour athle.fr

Retrouvez la biographie de Jeanine en cliquant ici

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RB
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