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Pauline Pousse : « Faire 62 m le plus vite possible »
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Pauline Pousse : « Faire 62 m le plus vite possible »

C’est ça, la magie des Interclubs : vous prenez le bus pour Dijon, et vous débarquez à Amsterdam - avec la perspective que ce ne soit qu’une escale vers Rio. Dimanche 22 mai, Pauline Pousse (Athlé 91) a en effet profité du 2e tour de la compétition pour envoyer son disque à 61,29 m, record personnel et 29 cm de plus que le niveau requis pour les championnats d’Europe d’Amsterdam (06-10 juillet). Manquent encore 71 cm pour les Jeux de Rio (12-21 août). A 28 ans, et en progrès constants ces trois dernières années, la discobole enfin peut nourrir de belles ambitions. Entretien.

Athle.fr : Cette performance qui devrait vous envoyer aux championnats d’Europe, c’était attendu ?
Pauline Pousse : Je m’y attendais, oui, c’était un objectif clair au vu de mes deux dernières compétitions à plus de 60 m. Mais je n’étais pas en forme le week-end dernier. Nous avions fait trois heures de bus pour aller à Dijon, et j’avais les jambes coupées. Techniquement, je pense que c’est la plus mauvaise de mes compétitions récentes. C’était très, très moche. Et j’ai eu du mal à rester dans mon concours. Sinon, je pense que j’aurais pu faire une très, très grosse perf… J’aimerais faire les minima pour les Jeux le plus vite possible.

Réaliser ceux pour les Europe, et battre un record personnel, c’est déjà une bonne chose, non ?
Oui, surtout que je n’ai jamais pris part à un grand championnat chez les seniors. Cela va me permettre d’engranger de la confiance. Mais pour l’instant, je vais continuer à préparer les gros meetings.

Vous avez stagné pendant trois saisons avant de progresser à nouveau à partir de 2013. Comment expliquez-vous ce nouveau souffle dans votre carrière ?
Il y a plusieurs facteurs. Quand j’ai fini mes études en 2009, je me suis mise à travailler à plein temps, avant qu’on ne me fasse prendre conscience que j’avais le potentiel pour faire les grands championnats mais qu’il était impossible d’y parvenir en travaillant à temps plein. D’autant que je suis kiné, et que ce métier implique de la fatigue physique. Je suis passée à mi-temps en 2012, et j’ai tout de suite vu la différence… Malheureusement, à la fin de l’année, j’ai attrapé la mononucléose. Je courais dix mètres, j’étais fatiguée. 2013 fut une année très compliquée, même si j’ai maintenu mon niveau.

C’est le retour en forme qui vous a libérée ?
Pas uniquement. Début 2014, j’ai changé de technique. Auparavant je lançais « à l’allemande », les pieds au sol, mais j’étais incapable d’avancer le bassin dans ces conditions. Maintenant, je saute lors de la finale, ce qui me permet de compenser mon manque d’explosivité. C’est plus déséquilibré, mais plus efficace pour moi. J’ai gagné deux mètres au bout de deux mois, et depuis mes progrès sont constants.

Aujourd’hui, vous visez les Jeux olympiques. Dans quelles conditions les préparez-vous ?
Mon entreprise m’a lâchée au 1er janvier 2015, puis le Contrat d’Insertion Professionnelle que je voulais faire a été refusé. Je me suis ensuite mise à mi-temps, mais je voulais me donner toutes les chances pour les Jeux. Du coup, depuis le 1er avril, j’ai arrêté de travailler, et je vis sur mes économies, même si j’ai cherché à faire du financement participatif sur Internet. C’est difficile financièrement, mais je ressens la différence au niveau physique. C’est incomparable.

Vous évoquiez les prochains meetings
 Je ferai les championnats de l’Essonne ce week-end, puis Montreuil le 7 juin, puis Angoulême, Beaupréau, les championnats de France élite…

Vous y retrouverez Mélina Robert-Michon, que vous pouvez espérer concurrencer…
Mélina a encore de la marge, elle est capable de sortir 62 m quand elle veut. Mais je sais que ça lui fait du bien d’avoir une deuxième Française qui peut venir la titiller. Moi, je me suis mise au disque grâce à une fille comme Mélina. Si je pouvais battre la recordwoman de France et la fille qui me faisait rêver quand j’étais plus jeune… Mais il faudra que je sois dans un grand jour, et elle un peu moins bien. Ce qui est bien, en tout cas, c’est qu’on a une génération féminine qui pousse les lancers vers le haut, avec Mathilde Andraud, Alexandra Tavernier… C’est Girl power ! (ndlr : le « pouvoir des filles », en anglais)

Propos recueillis par Cyril Pocréaux pour Athle.fr

Retrouvez la biographie de Pauline en cliquant ici

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RB
Admin Athle.fr
les réactions (1)
Bernard Preau - 26/05 (17h36)
craquante la demoiselle! C'est l'employeur qui doit avoir l'air fin!
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