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Victor Coroller : « Une saison magnifique ! »
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Victor Coroller : « Une saison magnifique ! »

Depuis sa chute en demi-finale du 400 m haies des Mondiaux à Londres, Victor Coroller s'est accordé un bon mois de repos avant de reprendre le chemin du stade de Courtemanche, à Rennes. À 20 ans, l'étudiant en management sort d'une saison riche en performances et en découvertes. En 2017, il a fait voler en éclat la barrière des 50 secondes avec un chrono de 49''30 réalisé en demi-finale des championnats d'Europe espoirs à Bydgoszcz (Pologne). Quatrième de la finale, Victor Coroller s'est ensuite consolé avec une médaille de bronze continentale sur 4x400 m, suivie d'une première sélection internationale senior pour le mondial londonien. Pour athle.fr, le champion d'Europe juniors en 2015 accepte de revenir sur son parcours depuis deux ans et d'évoquer ses objectifs pour 2018.

Victor, comment qualifieriez-vous votre saison 2017 ?
C'est une saison magnifique en termes de chrono et d'expérience emmagasinée, de découvertes et d'apprentissage. Tout s'est un peu bousculé cette année. Ma première sélection chez les seniors aux championnats du monde reste mon meilleur souvenir. Depuis le temps que je voulais atteindre ce niveau-là de performance et intégrer l'équipe de France seniors ! Ça a été une énorme satisfaction quand le chrono est enfin tombé après mon année difficile en 2016. En retournant à Bydgoszcz (ville-hôte championnats d'Europe espoirs en 2017 et des Mondiaux juniors en 2016), j'avais à cœur d'effacer le souvenir de mon élimination en demi-finale l'an dernier et d'effectuer un bon championnat à mon niveau. En termes de performances, j'ai plutôt réalisé de beaux chronos, mais je suis resté un peu sur ma faim après cette quatrième place parce que je visais un podium. C'est le petit bémol de l'année : ne pas avoir remporté de médaille en individuel. C'est ce qu'on recherche en athlé, et ce sur quoi j'ai à travailler pour être en forme sur trois courses et arriver à mon meilleur niveau le jour-J.

Ces résultats contrastent avec ceux de la saison précédente. Que s'est-il passé l'an dernier ?
Mon année 2016 a été très, très moyenne, pour ne pas dire catastrophique. Je suis allé aux Mondiaux juniors avec très peu de repères, un peu blessé... Sur la piste, j'étais complètement perdu. Je me fais éliminer en demi-finale alors que j'avais le quatrième ou cinquième temps mondial. Au vu de mes performances en junior 1 (50''13, record de France juniors, battu cette année par Wilfried Happio en 49''93), j'aspirais à mieux. Cette compétition, je l'avais finie sur les rotules, avec une grippe à la fin. J'avais eu la totale ! Cette année-là, j'ai trainé quelques blessures dont je n'arrivais pas à identifier la cause, du coup je n'étais pas à l'aise au niveau physique. Et je n'ai pas su assumer le nouveau statut qu'on m'avait donné. Je n'ai pas réussi à bien appréhender les courses et reproduire le niveau qui était le mien, que ce soit chez les jeunes ou aux championnats de France élite.

Vous travaillez depuis un an avec un préparateur mental (Philippe Leclair). En quoi cela vous aide-t-il ?
Ça m'a vraiment apporté un gros plus dans la préparation pour les grandes échéances et pour assumer mon statut au niveau français. Ce travail permet d'envisager autrement l'approche de la compétition, de la course ou même de l'entraînement au quotidien. On se focalise beaucoup moins sur le résultat et plus sur les sensations, sur les ingrédients que je mets à l'entraînement pour arriver au résultat et ne pas penser à être tout le temps à 100 %. On est plus sur l'approche des sensations et du relâchement.

Justement, qu'avez-vous ressenti lors de votre course record en 49''30 ?
Les sensations étaient excellentes à l'échauffement. J'étais très en forme, très relâché et très détendu. Une sensation de plénitude, l'impression que rien ne pouvait m'arriver ce jour-là. Après une série un peu en dents de scie, où il fallait se mettre dans le championnat, on était 24 pour huit places en finale. Je savais le niveau que ça demandait, donc on s'était dit qu'il fallait faire une course pleine en demi-finale. En course, j'ai eu des sensations que je n'avais pas l'habitude d'avoir. Je passe beaucoup plus vite que d'habitude aux 200 mètres alors que je ne m'en rendais pas forcément compte. C'est ce qui a fait que j'ai terminé très fort. J'aurais même pu partir plus vite. Mon dernier intervalle est meilleur que l'avant-dernier, ça laisse des perspectives pour la suite. Au niveau du schéma de course, tout était parfait.

Étiez-vous un peu moins bien, le lendemain, en finale (quatrième en 49''96) ?
C'était la troisième course des championnat. J'avais un peu moins de sensations. Je pense ne pas avoir assez bien récupéré de la veille. Au niveau psychologique, j'attendais cette course [de référence] depuis un certain temps, et ça a déclenché pas mal d'émotions dans le corps. Je pensais avoir les capacités de refaire la course de la veille et le même chrono pour décrocher le podium... Ce n'est pas arrivé, mais j'ai quand même recouru en moins de 50'', même si je visais la médaille au départ de la course.

Quels axes avez-vous défini cette saison pour poursuivre votre progression ?
Je vais essayer de battre mes records en vitesse. Je dois progresser en vitesse et prendre en puissance musculaire, ainsi qu'en souplesse. Je vais aussi travailler l'approche technique de la haie, ce qui me manque un peu. Je courrai un peu cet hiver, mais sans objectif en termes de championnats. Si je suis en forme et que je n'ai pas de problèmes physiques, je disputerai un 60 m haies ou un 200 m pour chercher des repères et retrouver la compétition.

Et pour la saison en plein air, quels sont vos objectifs en 2018 ?
Avec mon entraîneur (Marc Reuzé), on s'est fixé les championnats d'Europe (à Berlin du 7 au 12 août) en ligne de mire, mais les championnats de France Elite seront très importants parce que le niveau français sur 400 m haies a été très costaud cette année. On était trois aux championnats du monde, et derrière ça commence à se bousculer. Il va falloir être en forme aux « Elite » pour accrocher l'une des trois premières places, puis essayer d'atteindre le pic de forme à Berlin. Cette année, j'étais onzième au bilan européen. Accrocher une première finale internationale au niveau senior, c'est l'objectif de l'année. Et pourquoi pas un podium, vu que le 400 m haies en Europe est très dense en ce moment... Même si les Européens commencent à prendre le pas sur le niveau mondial, je ne me fixe pas de limite. Je m'entraîne pour gagner des médailles l'année prochaine, parce que c'est ce qu'il m'a manqué cette année.

Propos recueillis par Camille Vandendriessche pour athle.fr

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Victor Coroller
Age / Sél.26 ans / 6 A
Club-
Spécialité400 m haies - 4 x 100 m - 4 x 400 m
RB
Admin Athle.fr
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