Julien Mauriat, directeur général de la FFA depuis 2014, a quitté ses fonctions en fin d’année pour prendre la tête d’European Athletics Marketing, la structure qui développe et commercialise les droits de l’Association européenne d’athlétisme. Il a été remplacé par Frédéric Sanaur, spécialiste des relations institutionnelles et ancien athlète. Les deux hommes reviennent pour athle.fr sur une transition en douceur. Athle.fr : Julien Mauriat, que retenez-vous en priorité de vos quatre années en tant que directeur général de la FFA ? Julien Mauriat : Avant tout, les rencontres avec toutes les personnes passionnées d’athlétisme que j’ai pu côtoyer pour mettre en œuvre des projets favorables au développement de notre sport. Je pense aussi bien aux salariés qu’aux bénévoles, aux élus, aux athlètes, aux partenaires publics et privés… Ça a été une formidable aventure humaine. Le rôle du directeur général de la FFA est justement d’essayer de créer du lien entre tous les acteurs du monde de l’athlétisme. Comment aller encore un peu plus loin dans ce sens ? J.M : Il faut capitaliser encore plus sur l’humain, en renforçant la confiance entre toutes les personnes qui s’impliquent dans l’athlétisme. Le but, c’est que tout le monde arrive à mener des objectifs communs en travaillant main dans la main. C’est en gardant tout cela en tête que nous avons mené, avec Frédéric Sanaur, une période de transition de plusieurs semaines. Son expérience forte en collectivités locales et dans un ministère sont des atouts majeurs pour mener à bien sa mission. Je lui souhaite une pleine réussite dans ce nouveau et beau défi. Frédéric Sanaur : Pour reprendre un vocabulaire athlétique, la transition s’est déroulée sous la forme d’un passage de témoin, dans le cadre de notre passation sur les différents dossiers et missions en cours. Avec Julien Mauriat, nous partageons des valeurs fortes et nous avons réussi à travailler ensemble afin que je sois le plus opérationnel possible dès mon arrivée à la FFA. Je suis ravi et fier de pouvoir prendre ses nouvelles responsabilités au sein de la famille de l’athlétisme… C’est un milieu que je connais puisque j’ai été licencié dès mon plus jeune âge, et pendant quinze ans, dans un club d’Ile-de-France : le CESAME Val d’Oise 95 (NDLR : aujourd’hui intégré à l’Entente Franconville Cesame Val d’Oise). Quel a été votre parcours professionnel avant votre arrivée à la FFA ? F.S : Il a toujours été en lien avec les territoires, puisque j’ai notamment été directeur des sports au sein de plusieurs collectivités. Dans ce cadre, j’ai eu l’occasion d’œuvrer au quotidien avec les clubs et leurs acteurs. J’ai également été amené à travailler en cabinet ministériel en charge du dossier Paris 2024, puis en tant que directeur des relations internationales et des grands événements du ministère des sports, ce qui pourra être un atout dans l’optique des événements que la Fédération accueillera au cours des prochaines années. La rédaction |