Plus d’une centaine d’athlètes et d’encadrants (cadres techniques, entraîneurs, médical) sont réunis depuis le 13 mars à Monte Gordo, pour un stage national sprint-haies et épreuves combinées dédié à l’entraînement mais aussi à la formation des coaches.

Le stage d’avril est un rendez-vous incontournable pour beaucoup d’athlètes, quel que soit leur niveau. Le stage de janvier est aussi une tradition, cette fois réservée à l’élite nationale. Voici désormais le stage de mars, situé à cette période charnière entre la saison hivernale, le travail de développement et le début de la préparation spécifique pour la saison estivale. Initié par l’encadrement fédéral, ce rassemblement a fait le plein. « Plus de 90 % des athlètes invités sont venus », se félicite Benjamin Crouzet, présent sur place avec l’autre référent sprint, Franck Né.
Parmi eux, on retrouve notamment, en sprint, Christophe Lemaitre, Jimmy Vicaut, Pascal Martinot-Lagarde, Mamadou Kasse Hann, Carolle Zahi, Floria Gueï, ou encore les prometteurs Wilfried Happio, Solène Ndama et Ludovic Payen, sur place pour dix jours.

Les spécialistes des combinées sont rentrés
Côté combinards, qui sont rentrés en France ce mardi, le référent Gaëtan Blouin a pu compter sur les présences, entre autres, de Ruben Gado, Gaël Quérin, Bastien Auzeil, Antoinette Nana Djimou ou encore du talentueux Steven Fauvel Clinch. La ville de Monte Gordo, prise d’assaut par des athlètes venus de toute l’Europe en avril, est actuellement beaucoup plus calme. Et l’on parle surtout français sur la piste en plein air, sur la ligne droite de 80 m indoor ou dans la salle de musculation que compte la discrète station balnéaire.

Trois jours consacrés au relais
Après trois premiers jours de stage consacrés au relais pour les sprinters, sous la forme d’un travail technique effectué à petite vitesse, tous les athlètes suivent désormais leur programme individuel malgré une météo qui n’est pas encore printanière (environ 15 degrés, du vent et un peu de pluie) en Algarve, au sud du Portugal. Ce qui n’empêche pas des séances groupées, notamment pour les spécialistes du tour de piste.
Le programme du stage est très dense, puisqu’il comporte aussi des temps de formation pour les entraîneurs personnels, en présence d’intervenants experts de différents sujets, comme la biomécanique ou la préparation mentale. « Tous les coaches qui le souhaitaient ont pu se greffer à ces moments d’échange », note Benjamin Crouzet. Une réussite qui montre que les stages ne renforcent pas que la cohésion entre athlètes.

Florian Gaudin-Winer pour athle.fr
Photos : © Pascal Martinot-Lagarde