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Yann Randrianasolo : « J’ai toujours rêvé des universités américaines »
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Yann Randrianasolo : « J’ai toujours rêvé des universités américaines »

Yann Randrianasolo n’est pas triple sauteur, mais il maîtrise pourtant plutôt bien l’art du rebond. Le sauteur en longueur de l’université de Caroline du Sud et du CA Balma, logiquement déçu par son zéro lors des championnats NCAA, s’est vite relancé. Samedi dernier à Columbia, sur la piste de sa fac, il a décollé à 8,07 m, soit un record personnel amélioré de six centimètres alors qu’il revenait de blessure. Prometteur.

Vous attendiez-vous à être si performant dès le mois d’avril ?

Je savais que j’étais en forme. Je revenais pourtant à peine d’une déchirure intercostale, la même blessure que lors des championnats d’Europe en plein air. A Berlin, ça s’était passé pendant le ramené. Là, ça a eu lieu lors d’une course d’élan à l’échauffement lors d’une compétition, il y a trois semaines. Je n’ai pas pu m’entraîner correctement et je n’ai repris la compet’ qu’une semaine avant mes 8,07 m. Je n’ai sauté qu’à 7,66 m mais je ne poussais pas trop pour ne pas avoir mal. J’étais tout en contrôle. J’ai pu ensuite m’entraîner sans me préoccuper de la douleur, même si je sentais encore quelque chose. Je n’étais donc pas encore à 100 % et je suis surpris par ma performance.

Après votre zéro lors des championnats NCAA, comment avez-vous trouvé la motivation pour repartir de l’avant ?

Ce championnat a été assez frustrant, énervant, décevant. J’étais en grande forme, j’avais battu mon record en salle (7,94 m). D’habitude, lorsque je me rate, c’est à cause d’erreurs techniques ou parce que je suis paralysé par l’enjeu. En analysant les vidéos avec ma coach, on a vu que la raison était tout autre. J’étais juste peut-être trop excité, j’en ai trop mis. C’est une erreur de parcours. On a décidé de couper. J’ai connu une ou deux semaines compliquées, puis je me suis remis au travail. J’ai ensuite fait du triple saut (15,61 m et 14,21 m) et du 4x100 m pour m’amuser. Le break m’a fait du bien. Après ma blessure, j’ai fait du vélo et du travail dans l’eau. J’ai beaucoup travaillé le relâchement et la souplesse.

Dans quelles conditions avez-vous rejoint l’université de Caroline du Sud ?

C’est ma troisième année aux Etats-Unis. Au départ, je suis parti avec Rougui Sow (record à 6,72 m en 2017). Je l’ai suivie. J’y pensais déjà avant mais ça ne s’était pas concrétisé. J’ai toujours rêvé de l’ambiance des universités américaines. J’aime la compétition. Je suis tombé dans une université qui évolue dans la meilleure conférence du pays, Southeastern Conference (SEC). Le système US nous permet d’évoluer dans les meilleures conditions possibles et de nous confronter aux meilleurs mondiaux. On s’entraîne sur deux pistes neuves en salle et en plein air et on a une nouvelle salle de musculation, qu’on partage avec les footballeurs américains. On voyage tout le temps. On a des médecins et des kinés à disposition. Sur le plan scolaire, j’ai validé mon diplôme en relations internationales. Cette saison correspond à ma dernière année d’éligibilité (ndlr : il ne pourra plus ensuite prendre part à des compétitions universitaires) et je ne me consacre presque qu’à l’athlé.

A quoi ressemble votre groupe d’entraînement ?

Tout le monde appelle mon entraîneur coach D. Son vrai nom, c’est Delethea Quarles. Elle a fait partie du staff de l’équipe américaine olympique et sera aussi à Doha. On est deux sauteurs en longueur dans son groupe. Dans notre équipe universitaire, les athlètes les plus connus sont Quincy Hall (meilleur performeur mondial de l’année sur 400 m en 44’’53) et Isaiah Moore (13’’39 sur 110 m haies).

La saison va être longue jusqu’aux Mondiaux de Doha, fin septembre-début octobre. Comment allez-vous la planifier ?

L’an dernier, j’ai enchaîné les compétitions pour sortir la grosse performance qui allait me permettre de participer aux Europe et je suis arrivé cuit à Berlin. J’ai trop sauté. Cette saison, j’ai discuté avec ma coach et on a décidé de gérer mon programme de manière plus intelligente. Maintenant que j’ai perfé, je vais pouvoir me concentrer sur l’entraînement afin d’essayer d’arriver frais pour les moments décisifs. La date de mon retour en Europe n’est pas encore complètement fixée, mais ça devrait être début juin. Je retrouverai Dominique Hernandez à Toulouse, qui garde toujours un œil sur moi quand je suis en France.

Quels sont ces moments décisifs dont vous parlez ?

Les championnats de conférence, les NCAA, les France Elite, les Universiades et bien sûr les Mondiaux, qui sont le gros objectif de l’année. Je ne les ai jamais disputés, il faut que j’y aille ! Il y a aura ensuite 2020, une année olympique. Je ne pense pas que ça soit très pertinent de changer à ce moment-là d’environnement. Je vais essayer de rester aux Etats-Unis pour continuer à surfer sur la vague sur laquelle je suis actuellement.

Propos recueillis par Florian Gaudin-Winer pour athle.fr

Yann Randrianasolo
Age / Sél.31 ans / 3 A
ClubNantes metropole athletisme*
SpécialitéLongueur
RB
Admin Athle.fr
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