Créée en 2015, la catégorie baby athlé, qui s’adresse au public des moins de 7 ans (U7), séduit toujours plus d’enfants et de parents. Cette année, ils sont déjà plus de 6200 licenciés en clubs dans cette catégorie, soit une croissance de près de 10 % par rapport à la saison dernière. Ce public de la petite enfance nécessite un accueil spécifique. Illustration.

Proposer des séances adaptées

Les séances proposées dans le cadre du baby athlé sont construites autour du jeu et de l’imaginaire. Encadrées, dans l’idéal, par un animateur pour six enfants, elles visent à faire progresser les petits athlètes en herbe au niveau des éducations motrice (déséquilibrer, rééquilibrer), athlétique (coordonner, rythmer, amplifier, aligner) et physique (gainage, renforcement, souplesse). Pour fidéliser les enfants en valorisant les progrès moteurs obtenus grâce à l’assiduité et la persévérance, le Pass’Aventure, première étape du Pass’Athlé, se déroule au cours des deux dernières séances de la saison. Il permet aux enfants d’attester, par un passeport et un badge, des niveaux « lutin », « explorateur » ou « super héros ».

S’appuyer sur un encadrement spécifiquement formé

Les encadrants doivent avoir suivi une formation spécifique à l’animation des séances baby athlé. « Le travail de formation est primordial pour la fédération », rappelle d’ailleurs Didier Vareecke, président de la commission nationale des jeunes de la FFA. Un réseau d’experts référents baby athlé a été identifié dans l’ensemble des ligues afin de répondre aux attentes de qualité d’accueil. Enfin, la FFA a conçu un programme de formation complet, avec à la fois des contenus de formation et un environnement d’accueil et d’éducation des enfants.

Utiliser du matériel et des installations spécifiques

L’environnement joue un rôle important, aussi bien pour sécuriser l’enfant que pour lui permettre d’exprimer au mieux son potentiel. Si la pratique en plein air est bien sûr recommandée lors des belles journées ensoleillées, il est indispensable d’accueillir les baby athlètes dans un espace couvert et chauffé, qu’il s’agisse d’un stade, d’un gymnase ou encore d’une salle de motricité. Le matériel mis à disposition doit aussi être adapté à la morphologie des petits. Dima, partenaire de la FFA, a d’ailleurs développé du matériel spécifique. « Le plus important, c’est de veiller à respecter les trois actions principales de l’athlétisme : se déplacer, projeter, se projeter, dans le langage baby », rappelle Jean Plouvier, l’un des pionniers du dispositif au sein du club de l’Etoile Oignies Athlétisme (Hauts-de-France).

Fidéliser les parents

Les parents, très attentifs à la qualité des activités proposées, sont au plus près de leurs bambins. L’accueil et la communication, la richesse des séances et l’expertise de l’encadrement sont donc des composantes essentielles d’un accueil baby athlé. Au-delà de fidéliser ce public, c’est aussi un moyen pour le club de recruter de nouveaux bénévoles et licenciés. La preuve que le baby athlé est un investissement d’avenir.

La rédaction