Djilali Bedrani : « Je n’ai pas peur des Kényans » | ||||
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![]() Djilali Bedrani a été la belle surprise tricolore des Mondiaux. Cinquième de la finale du 3000 m steeple, le demi-fondeur du SA Toulouse UC a confirmé qu’il avait passé un énorme cap l’année de ses 26 ans, en retranchant plus de quinze secondes à son record personnel (8’05’’23 contre 8’20’’55). Une progression qu’il attribue notamment au gros travail réalisé sous la houlette de son entraîneur Sébastien Gamel et à sa collaboration avec une préparatrice mentale à Toulouse. En stage cette semaine avec l’équipe de France aux Thermes marins de Saint-Malo, il s’envolera le 24 novembre pour le Kenya, où il a ses habitudes, afin de poursuivre sa préparation d’une saison qu’il voit comme celle de la confirmation. Dans quel état de forme avez-vous repris l’entraînement ? J’ai pris trois semaines de vacances. Je suis resté une semaine à Toulouse, puis je suis allé voir ma famille, mes amis. Je me suis reposé. De toute façon, je n’avais pas fini la saison à bout de force. Je sentais qu’il m’en restait encore sous le pied. C’était tout de même important de couper à ce moment-là pour pouvoir ensuite repartir de plus belle. Vous avez créé la surprise à Doha en prenant une belle cinquième place… Le bilan des Mondiaux est positif. Je finis cinquième en courant en 8’05’’ (ndlr : 8’05’’23, son record). Ça devait faire quelques années qu’une finale ne s’était pas gagnée aussi vite (ndlr : victoire du Kényan Conseslus Kipruto en 8’01’’35). Je suis très content de ma performance, mais il faut toujours en vouloir plus. Il m’a peut-être manqué cinq cents mètres dans les jambes pour aller chercher le podium. Quand c’est parti devant, j’étais absent. C’est dommage, mais je ne regrette rien. Si on m’avait dit avant Doha que j’allais obtenir ce résultat, j’aurais répondu : « Mais qu’est-ce que tu racontes ? ». Comment expliquez-vous le gros cap que vous avez passé cette saison ? Après les championnats d’Europe, avec Sébastien (Gamel), on a mis en place toute une équipe autour de moi pour que je sois bien physiquement et mentalement. A ce niveau, tous les détails comptent. Je travaille avec une préparatrice mentale, Cindy Laplace, qui m’apporte de la sérénité. On a axé nos échanges sur ma manière d’aborder les championnats et de gérer le stress. Quel est votre mode de fonctionnement avec votre coach ? Seb est un entraîneur assez jeune. Il n’a que 39 ans. J’ai appris beaucoup de lui, et l’inverse est aussi vrai. On essaye de se tirer tous les deux vers le haut. C’est un grand frère, un mec qui m’a aidé à sortir des galères lorsque j’étais blessé à la hanche en 2014. Il me motive, m’aide à enlever mes doutes. Il fabrique un bonhomme avant un athlète. Comment abordez-vous cette saison 2020 ? Comme cette année, même si je vais partir encore un peu plus au Kenya. J’ai prévu d’effectuer trois séjours d’un mois sur place. Là-bas, j’apprends énormément sur moi-même. Je suis loin de mes proches même si, en janvier, Sébastien (Gamel, son entraîneur) va essayer de venir. On est en altitude, les parcours sont vallonnés et les groupes d’entraînement très intéressants. Les Kényans ne courent pas pour les mêmes raisons que nous. Ils ont la rage. M’entraîner à leurs côtés m’a montré que j’étais capable de rivaliser avec eux. Ça m’a mis en confiance. Je n’ai pas peur des Kényans. Je n’ai peur de personne. Avez-vous déjà une idée de votre programme de compétition ? J’aimerais, dans un premier temps, améliorer mon record personnel sur 10 km. Ensuite, j’essayerai de conserver mon titre de champion de France du cross court. Les Jeux ? Je veux y figurer le mieux possible, tout comme aux championnats d’Europe, et me faire plaisir. Refaire 8’05’’, ça serait top. Mais je ne me fixe pas de limites. Le 3000 m steeple fait partie des épreuves qui ne figurent plus au programme officiel des épreuves de la Diamond League… Je suis vraiment très déçu. S’il y a bien une épreuve qui fait à la fois appel à la vitesse, à la technique et à l’aérobie, c’est le 3000 m steeple. Je n’ai pas envie que ma discipline disparaisse. C’est elle qui m’a permis de devenir l’homme que je suis. Propos recueillis par Florian Gaudin-Winer pour athle.fr |
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![]() Djilali Bedrani
Age / Sél.26 ans / 7 A
ClubSa toulouse uc
SpécialitéCross - 1 500 m - 3 000 m - 3 000 m steeple
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RB Admin Athle.fr |
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