La hurdleuse Laura Valette sera la tête d’affiche du meeting de Nantes ce samedi, où elle jouera à domicile au stadium Pierre-Quinon. Axel Chapelle, engagé de dernière minute, sera également de la partie à la perche.

La championne de France en titre du 100 m haies retrouvera samedi le goût de la compétition, pour sa première course depuis les championnats du monde de Doha. Alignée sur 60 m haies, la sociétaire de Nantes Métropole Athlétisme courra devant un public acquis à sa cause au sein du stadium Pierre-Quinon. Face à elle, Sacha Alessandrini (Nice Côte d’Azur Athlétisme), brillante lors de l’hiver 2019, mais aussi Pauline Lett (Athlétisme Metz Métropole), Coralie Comte et Solenn Compper (US Talence). L’épreuve masculine mettra aux prises Ludovic Payen (Bordeaux Athlé), Just Kwaou-Mathey (Evreux AC) et le jeune Paul Chabauty (Entente des Mauges).
Sur la ligne droite sans obstacles, Cynthia Leduc (Sco Sainte-Marguerite Marseille) aura fort à faire face à Maroussia Paré (US Talence) et Sarah Richard Mingas (EFCVO), alors que Marvin René (Sco Sainte-Marguerite Marseille), Amaury Golitin (EC Orléans CJF) et l’Iranien Hassan Taftian (Stade Français) partiront favoris pour faire trembler le chrono chez les hommes. Golitin retrouvera également Loic Prevot (Entente Sud Lyonnais) et Thomas Jordier (Amiens UC) sur le 200 m.

Franklin pour faire le show

Parmi les gros poissons annoncés dans les concours, l’Américaine Tori Franklin, qui a déjà réussi 14,84 m en 2018, devrait illuminer le triple saut féminin. Axel Chapelle (EA Cergy Pontoise) a rajouté la réunion nantaise à son calendrier de compétition, et après deux concours à 5,52 puis 5,53 m en janvier, il voudra faire décoller réellement sa saison lors du concours de perche. L’opposition entre Yann Randrianasolo (CA Balma), Jean-Pierre Bertrand (Nantes MA), Raihau Maiau (CA Balma) et Augustin Bey (AM Metz) à la longueur devrait valoir le coup d’œil, tout comme le concours de hauteur féminine, qui rassemblera Prisca Duvernay (Entente Sud Lyonnais) et les représentantes du Stade Rennais Marine Vallet et Solène Gicquel.

La rédaction