La Fédération Française d’Athlétisme a eu la tristesse d’apprendre le décès de Joël Bailly, qui nous a quittés aujourd’hui, mercredi 20 mai, à l’âge de 69 ans.

Bon perchiste, avec une sélection en équipe de France juniors en 1969 et un record porté à cinq mètres en 1972, il va ensuite s’illustrer en tant qu’entraîneur. Né à Avallon (Yonne) et fils de parents fermiers, il porte d’abord les couleurs du club local, l’AC Avallon, puis rejoint en 1973 l’AS Montferrand (Auvergne) et, suite à la fusion entre l’ASM et le Stade Clermontois, le Stade Clermont-Ferrand et le Clermont Athlétisme Auvergne.

Connu pour ses qualités de pédagogue, il va former de nombreux perchistes de talent et contribuer à l’émergence de la perche féminine, en coachant les sœurs Marie et Céline Poissonnier, la première nommée ayant été recordwoman de France, ou encore, bien plus tard, Marion Buisson, sans oublier chez les hommes Damien Inocencio et, depuis quelques mois, Stanley Joseph. En parallèle du suivi d’athlètes de haut niveau, il continuera d’accompagner des plieurs de gaule de toutes les catégories, y compris des débutants.

« C’était un amoureux de la vie, de la bonne bouffe, du vin. Il était d’une grande gentillesse et d’une grande disponibilité, confie, très ému, l’ancien responsable des épreuves combinées Jean-Yves Cochand, qui considérait Joël Bailly comme “un grand frère“. Il s’occupait des athlètes sur le terrain mais aussi en dehors. Et il a aussi toujours accueilli à bras ouvert les décathloniens, comme Romain Barras et Kevin Mayer, pour leur donner des conseils. »

Le directeur technique national Patrice Gergès salue, lui, « un passionné, avec un profil d'éducateur au sens noble du terme et de belles valeurs. Joël avait toujours le sourire et tenait un discours toujours argumenté et réfléchi, en se projetant vers l'avenir. Je regrette de ne pas l'avoir plus connu. » 

La Fédération Française d’Athlétisme adresse ses condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de Joël Bailly.