MES ACCÈS
Trouver un club près de chez vous
Derniers
clichés
Espaces
FFA
STRUCTURES
CLUBS
l'actu des espaces | infos
Reprise des clubs : Sur piste, des précurseurs heureux et attentifs
22253
Commentez cette actualité
Reprise des clubs : Sur piste, des précurseurs heureux et attentifs

Si de nombreux clubs attendent encore la réouverture de leur stade, certains licenciés ont eu la chance de retrouver dès la semaine dernière leur piste fétiche et leur groupe d’entraînement. En profitant du bonheur de se retrouver, tout en respectant les consignes sanitaires édictées par la FFA. Illustration avec l’EA Cergy-Pontoise et l’UA Gujan-Mestras.

Une ouverture en concertation avec les autorités locales

Que ce soit en Gironde ou dans le Val-d’Oise, ils en ont bien conscience : les licenciés de l’EA Cergy-Pontoise et de l’UA Gujan-Mestras font figure de privilégiés. Pendant que de nombreux clubs attendent avec impatience l’autorisation des autorités locales pour avoir de nouveau accès à leur piste fétiche, les athlètes de ces deux clubs ont pu fouler, dès la semaine dernière, leur anneau en tartan. A Cergy, le travail d’anticipation a porté ses fruits. « Nous avons sollicité la communauté d’agglomération vingt jours avant le 11 mai pour anticiper la réouverture, explique Guillaume Guiloineau, coach au club et cadre technique de la ligue d’Ile-de-France. Il y a eu une vraie collaboration entre nos deux entités pour mettre en œuvre les préconisations sanitaires. » Les relations entre les associations et les collectivités locales jouent un rôle majeur actuellement, et c’est d’ailleurs dans cette optique qu’André Giraud, président de la FFA, a adressé une lettre ouverte à l’association des Maires de France pour les inciter à répondre favorablement aux demandes des associations.

Confirmation avec l’UA Gujan-Mestras, dont le président, Jean-Jacques Germaneau, est par ailleurs conseiller municipal délégué aux sports de la ville. Forcément, ça aide… « Dans la foulée des annonces du gouvernement sur la mise en place du déconfinement progressif, j’ai organisé une réunion à la mairie avec les associations, raconte ce dernier. On a décidé de rouvrir une partie de notre grand complexe sportif de 32 hectares, dont la piste d’athlétisme. »

Des règles strictes à respecter

A Gujan, « nous avons mis l’accent sur la reprise de la course », plus simple à organiser sur le plan matériel, explique Jean-Jacques Germaneau. Avec des groupes de maximum dix personnes, coach compris, constitués par niveau de performance. Un chiffre rapidement abaissé à cinq athlètes, afin de rendre plus « gérable » le respect de la distanciation physique pendant la séance. Les sauteurs verticaux ont également pu reprendre la hauteur et la perche. « On a mis en place des séances individualisées de trente minutes à une heure, précise le président du club. Entre deux athlètes, le tapis et la barre sont désinfectés. Pour les lancers, chaque athlète amène ses engins dans la mesure du possible, sinon un prêt individuel est proposé. Nous avons, en revanche, supprimé pour l’instant les sauts horizontaux, en raison des problèmes rencontrés au niveau de la réception dans le sable. » A noter que, lors des entraînements, les entraîneurs portent un masque et les vestiaires restent fermés.

Même souci du détail à l’EA Cergy-Pontoise, où un maximum de quatre groupes de dix athlètes en simultané peuvent être présents sur la piste, conformément aux recommandations fédérales. Le stade est ouvert de 10h à 20h, mais ce sont les créneaux de 16h à 18h et de 18h à 20h qui attirent le plus de monde. « En amont de la reprise, qui a eu lieu le mercredi 13 mai, nous avons sensibilité les entraîneurs au Covid, à son impact sur les sportifs et à la réathlétisation post-confinement, détaille Guillaume Guiloineau. On a diffusé aux athlètes le protocole sanitaire à suivre : ils attendent devant la grille avant la séance, un entraîneur vient les chercher, ils se lavent les mains au gel hydroalcoolique en entrant sur le stade et gardent leur masque jusqu’au début de l’échauffement. » Pendant les phases de course, les licenciés sont séparés par au moins en couloir et, s’ils sont tous à la corde, ils doivent garder dix mètres d’écart. « On a aussi espacé les ateliers et supprimé certains ateliers, comme ceux avec des barres de musculation, car on n’a pas la possibilité de partager le matériel. » Les athlètes ont parfaitement joué le jeu. « Ne pas respecter les mesures, c’est ne plus avoir accès au stade, rappelle le coach. Ils sont conscients de la chance qu’ils ont. Et pour nous, c’est une manière de montrer aux collectivités qu’il y a moins de risques à être à quarante sur un stade qu’à deux cents dispersés dans la nature, sans pouvoir rien maîtriser. »


En Gironde, l’école d’athlétisme pour les éveils athlé et poussins a rouvert ses portes samedi dernier. Avec, là aussi, un protocole précis à suivre. Jean-Jacques Germaneau : « On a envoyé un mail à tous les parents d’athlètes pour savoir si leur enfant allait venir, et constituer ainsi les groupes. A leur arrivée, les enfants entraient un par un, et en file indienne, dans notre club house. On faisait l’appel, puis ils se lavaient les mains et un membre du club leur prenait la température. Ils sortaient ensuite par une autre porte pour rejoindre un des huit encadrants. » Le succès a été au rendez-vous, avec environ soixante enfants présents, sur quatre-vingt-dix licenciés.

Le bonheur de se retrouver

Bien sûr, il n’y a pas eu d’étreintes, distanciation physique oblige. Mais le plaisir de retrouver ses camarades de club a été immédiatement présent. « Certains athlètes ont apporté des gâteaux dès les premiers jours », sourit Guillaume Guiloineau. « On se considère comme un complément à l’école, à l’éducation, complète Jean-Jacques Germaneau. On avait envie que le stade revive. Pour les petits, les parents nous ont tous répondu que c’était génial, qu’ils n’attendaient que ça. Il y avait une grosse attente. » Chez les grands aussi, comme le raconte le sauteur en hauteur gujanais Dorian Tharaud, record à 2,18 m. « La piste nous a beaucoup manqués. Devoir courir sur du béton et utiliser des installations de fortune pendant le confinement, ça n’était pas très agréable. Ça a été un vrai plaisir de retrouver des personnes que je n’avais pas vues depuis deux mois et que je croisais d’habitude chaque semaine : les athlètes de mon groupe, mon coach (Julien Lacaule), mais aussi des parents, des jeunes qui reviennent. On n’est pas un gros club, on se connaît un peu tous. C’est une grande famille. » Qui n’a, désormais, plus envie de se quitter.

La rédaction

 

RB
Admin Athle.fr
les réactions
Commentez cette actualité
Pour commenter une actualité il faut posséder un compte sur le site FFA, utilisez la rubrique ci-dessous pour vous identifier ou vous créer un compte.
Login (Email) : 
Mot de Passe : |
mot de passe oublié ?
dans la même rubrique
23/04 > (2)
17/04 >  
28/03 >  
05/03 >  
27/02 >  
25/02 > (1)
20/02 >  
19/02 > (8)
31/01 >  
18/01 >  
le reste de l'actualité
24/04 >  
22/04 > (1)
16/04 >  
15/04 >  
14/04 >  
14/04 > (4)
13/04 >  
13/04 > (1)
12/04 > (1)
11/04 >  
11/04 >  
10/04 > (1)
10/04 >  
09/04 >  
08/04 >  
07/04 >  
04/04 >  
04/04 >  
03/04 >  
02/04 > (1)
02/04 >  
01/04 > (1)
01/04 >  
31/03 >  
30/03 >  
rechercher
Compétitions en direct (1)
Fil
Info
12345
Votre véhicule via
Enterprise
boutique
FFA
INFORMATIONSFORMATIONCOMMUNAUTÉBASES DE DONNÉESMÉDICALBOUTIQUE
NOS PARTENAIRES
CONDITIONS D'UTILISATION MENTIONS LÉGALES CONTACTS