La décision était attendue depuis longtemps, après une première évolution du règlement en janvier dernier. Elle est tombée le 28 juillet, par le biais d’un communiqué de World Athletics. Après l’apparition à l’automne 2019 de modèles de runnings aux semelles particulièrement épaisses et équipées de lames de carbone, suivie d’une avalanche de records personnels sur route et, dans une moindre mesure (en raison de la pandémie de Covid-19) sur piste, la fédération internationale a présenté plusieurs amendements à la Règle 5 (vêtements, chaussures et dossards) de ses règles techniques. La principale modification concerne la réglementation de l’épaisseur maximale des semelles utilisées pour les pointes ou runnings sur piste. Fixée à 30 millimètres en janvier dernier, elle est désormais limitée sur le synthétique à 25 millimètres, pour les courses d’une distance égale ou supérieure à 800 m, ainsi qu’en cross-country. Pour les distances inférieures aux deux tours de piste, elle est de 20 millimètres, comme pour l’ensemble des concours à l’exception du triple saut (25 mm). Sur route (épreuves de course et de marche), l’épaisseur maximale reste, en revanche, fixée à 40 millimètres, un chiffre supérieur aux modèles ayant fleuri ces derniers mois sur le bitume, qui pourront donc toujours être utilisés en compétition. « Ces modifications visent à maintenir le statu quo technologique actuel jusqu’aux Jeux olympiques de Tokyo pour toutes les épreuves », a expliqué World Athletics dans son communiqué. A noter qu’une liste des modèles autorisés de chaussures, en fonction des distances, a été diffusée le 13 août par la fédération internationale. D’ores et déjà en vigueur, le nouveau règlement s’applique lors de l’ensemble des compétitions organisées sur le sol français, et devra donc être notamment respecté lors des championnats de France du 10 000 m à Pacé, le 29 août. |