Les 4x100 m et 4x400 m féminins ont décroché avec la manière leur billet pour les Jeux olympiques de Tokyo, en se qualifiant en finale à Chorzow (Pologne). Les sprinteuses court ont remporté leur série, alors que les spécialistes du tour de piste sont passées au temps, comme leurs homologues masculins.
Leurs larges sourires à l’arrivée parlaient d’eux-mêmes. En remportant leur série du 4x100 m en 43’’51, deux dixièmes devant les Suissesses, Orlann Ombissa-Dzangue, Cynthia Leduc, Maroussia Paré et Sarah Richard Mingas ont largement mérité leur place en finale. Une qualification synonyme de vol direct en juillet pour Tokyo et les Jeux olympiques. Les Tricolores ont réalisé une course très propre, avec des passages bien huilés et une assurance prometteuse
pour ce collectif encore
en cours de construction. L’expérience de Yokohama en 2019, avec la victoire surprise du 4x200 m français dont faisaient partie Cynthia Leduc et Maroussia Paré, a peut-être compté ce samedi sur la piste de Chorzow, arrosée par la pluie et avec une température dépassant difficilement les 10°C. Pour monter sur le podium ce dimanche, les Françaises devront accélérer la cadence. Elles pourront se permettre de prendre plus de risques, l’esprit libre avec la qualification olympique en poche.
Deux sur trois pour les 4x400 m
Contrat rempli également pour le 4x400 m féminin, qui a su s’arracher pour aller chercher au temps la huitième et dernière place qualificative pour la finale. Le collectif tricolore, qui jouait aussi sa place pour le Japon, peut être satisfait. Composé d’Amandine Brossier, Sokhna Lacoste, Shana Grebo et Floria Gueï, il s’est montré très homogène pour se classer troisième de sa série en 3’30’’46. Cuba (3’27’’90), en tête dès les premiers mètres, et les
Pays-Bas (3’28’’40) de la
fusée Femke Bol, positionnée en dernière relayeuse, ont pris les deux premières places.
Scénario identique pour le quatuor masculin, pour sa part déjà qualifié pour Tokyo, qui a obtenu le dernier ticket pour le top 8. Mamadou Kasse Hann, Loïc Prévot, Nicolas Courbière et Thomas Jordier ont terminé troisièmes de leur série en 3’04’’78, derrière les Japonais (3’03’’31) et les Colombiens (3’04’’64). Le dernier nommé, toujours aussi fin tacticien, a réalisé une dernière ligne droite de toute beauté, comme il en a l’habitude avec le relais. Il a remis ça moins de deux heures plus tard, cette fois avec le 4x400 m mixte. L’aventure s’arrête cependant là pour ce relais, dont faisaient également partie Amandine Brossier, Elise Trynkler et Christopher Naliali. Seule équipe à avoir positionné deux femmes pour lancer son effort, la France a réalisé une belle remontée mais a dû se contenter de la troisième place en 3’20’’95, un chrono insuffisant pour passer au temps et se qualifier pour Tokyo.
Le 4x100 m masculin en retrait
Déception également pour le 4x100 m messieurs, attendu aux avant-postes mais handicapé par des transmissions compliquées. Amaury Golitin, Marvin René, Méba-Mickael Zeze et Mouhamadou Fall, troisièmes de leur série en 39’’08, échouent à deux centièmes du huitième temps sur l’ensemble des courses. Les Bleus, qui valident tout de même leur billet pour les Mondiaux d’Eugene en 2022, vont désormais pouvoir tirer les enseignements nécessaires avant les J.O.,
pour lesquels ils étaient
déjà qualifiés et sélectionnables.
La rédaction Photos : © JP Durand / FFA
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