Après deux saisons fortement perturbées par la pandémie de Covid-19, la Fédération Française d’Athlétisme compte de nouveau plus de 300 000 licenciés. Le fruit du travail et de l’investissement des clubs, et la promesse de beaux lendemains.

Le compte à rebours a duré toute la journée, jusqu’à ce que la barre fatidique soit atteinte. On imagine ces dirigeants et dirigeantes de clubs penchés sur leur clavier, en train d’enregistrer méticuleusement le nom d’un nouveau licencié, invité de dernière minute pour prendre part à la grande fête des Interclubs et rapporter de précieux points à son équipe. Car, et l’on ne pouvait rêver plus beau symbole, c’est ce samedi, en plein premier tour de la compétition collective qui rythme depuis tant d’année nos mois de mai, qu’a été atteint le nombre des 300 000 licenciés.

Ce cap, la Fédération Française d’Athlétisme l’avait déjà dépassé à quatre reprises par le passé. La première fois, c’était en 2016, et ce fut à nouveau le cas les années suivantes, avec un pic à 316 751 licenciés en 2019. Avant des saisons 2020 et surtout 2021 marquées par un coup d’arrêt logique et fort compréhensible, en raison de la pandémie de Covid-19 et de ses contraintes.

« Retrouver ce niveau après deux ans de récession est une grande satisfaction, se félicite André Giraud, président de la FFA. Un élan nouveau a été donné, malgré un début de saison compliqué avec la suite de la crise sanitaire et les incertitudes qu’elle a générées. C’est le signe de la reprise de l’activité et du dynamisme de nos clubs, qui au plus fort de la tempête n’ont jamais lâché et ont su faire preuve d’initiatives en gardant le lien avec leurs adhérents. Nous avons pu avoir enfin une saison complète cet hiver, ce qui a contribué à ce rebond. »

Loin d’être une fin en soi, ce cap des 300 000 licenciés est une étape. La saison n’est pas terminée et, en se projetant plus loin, le plan d’investissement qui a été adopté il y a quelques jours lors de l’Assemblée générale de Mulhouse a pour ambition de viser bien plus haut. « Les clubs vont pouvoir continuer à se professionnaliser et à renforcer leur encadrement pour accueillir de nouveaux licenciés », se projette André Giraud. Avec, en ligne de mire, les Jeux olympiques de Paris 2024 et le formidable engouement pour l’athlétisme qu’ils devraient susciter.