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Championnats du monde juniors : Ammirati, l’or de la revanche
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Championnats du monde juniors : Ammirati, l’or de la revanche

Un an après son échec en qualifications à Nairobi, le perchiste Anthony Ammirati a pris la plus belle des revanches dans le stade Pascual Guerrero de Cali, en décrochant le titre mondial, tout en battant son record personnel (5,75 m), une performance synonyme de nouveau record de France. Chez les filles, Elise Russis et Luna Goureau se sont offert des places de finalistes, en terminant respectivement quatrième de la perche et septième de l’heptathlon.

La Médaille

Ammirati s’offre enfin le titre

En tête des bilans U20 à la perche cette saison - avec 5,70 m - Anthony Ammirati faisait figure de grand favori pour le titre mondial à Cali. Pourtant, rien n’était gagné d’avance : en 2021, il était arrivé aux Mondiaux de Nairobi avec le même statut, tout juste auréolé de son titre de champion d’Europe, mais il avait été sorti dès les qualifications, sans franchir une seule barre.
Cette fois-ci, le perchiste de l’Entente du Pays de Fayence Athlétisme a parfaitement négocié les qualifications et, en finale, il a décidé d’entrer dans le concours directement à 5,35 m. Une barre qu’il a effacée dès son premier essai, tandis que sept concurrents avaient déjà été éliminés. Il a ensuite remis ça à 5,45 m, 5,55 m, puis 5,65 m, hauteur à laquelle il a commencé à réclamer le soutien du public. À ce moment-là, seul le Finlandais Juho Alasaari pouvait encore l’inquiéter, puisqu’il avait franchi 5,60 m à sa première tentative, battant ainsi son record personnel (5,53 m). Après un premier échec à 5,65 m, tout comme le Français, le Scandinave a fait l’impasse et tenté à deux reprises 5,70 m. En vain. Anthony Ammirati avait alors le titre en poche, devenant le troisième plieur de gaule de l’Hexagone à monter sur la plus haute marche du podium aux Mondiaux juniors, après Jean Galfione (1990) et Axel Chapelle (2014).
Le Bleuet a donc poursuivi son concours en solo, demandant 5,75 m, histoire d’améliorer son record de France juniors qui datait de l’an dernier (5,72 m). Une barre franchie avec une belle marge du premier coup, qui lui permettait de grimper au quatrième rang des meilleurs performeurs mondiaux U20 de tous les temps derrière Armand Duplantis (6,05 m), Maxim Tarasov et Raphael Holzdeppe (5,80 m tous les deux). Le perchiste a alors rugi, tandis des membres du staff français se mettaient à scander dans les tribunes “Ammirati, Ammirati !”, tels des supporteurs de foot.
Il a ensuite demandé une barre à 5,83 m, soit un centimètre de plus que le record des championnats - détenu par un certain Armand Duplantis. Seul athlète encore en lice dans l’enceinte du stade à ce moment-là, il a malheureusement échoué à trois reprises. Il a alors applaudi, puis entamé un tour de stade bien mérité avec le drapeau tricolore.
« Je suis content ! C’est une belle revanche sur mon hiver et la déception de Nairobi. J’ai hâte de fêter ça », confiait-il, après la cérémonie de remise des médailles. « Même si j’étais arrivé ici en tête des bilans, tout pouvait arriver : le Finlandais m’a d’ailleurs poussé dans mes retranchements. » Il indiquait aussi qu’il avait 5,75 m « dans les jambes depuis un moment déjà », et qu’il lui avait manqué du jus à 5,83 m.
Heureux comme tout, son entraîneur, Philippe d’Encausse, indiquait : « Il est toujours compliqué de gagner une compétition quand on est archi-favori : rien qu’à ce niveau-là, il a été très bon. En plus, il bat le record de France juniors, et ses adversaires ont été très bons. À 5,83 m, il lui a manqué de la fraîcheur. Mais je pense qu’il peut franchir 5,80 m d’ici la fin de la saison. En tout cas, c’est prometteur, et c’est un gars plein de qualités, qui ne se prend pas pour je-ne-sais-pas-qui. »
Deuxième Français engagé dans cette finale, Sloan Petiphar a terminé à la douzième place en franchissant 5,05 m, avant d’échouer à trois reprises à 5,25 m. « Quand je vois qu’il fallait faire 5,15 m pour être finaliste, et 5,45 m pour monter sur le podium, je me dis que c’est dommage », confiait-il après le concours, lui qui avait franchi 5,40 m début juillet. Mais le perchiste de l’Athletic Trois Tours pouvait également s’estimer heureux d’avoir pu sauter, puisqu’il s’était ouvert la main gauche deux jours avant les qualifications, après avoir brisé sa perche à l’entraînement.

La Perf’

Goureau, une inattendue septième place

Après avoir entamé son heptathlon de la meilleure des manières - trois records personnels battus sur quatre épreuves, troisième place provisoire - Luna Goureau a débuté sa seconde journée remontée à bloc. Elle n’est toutefois pas allée aussi loin qu’espéré à la longueur, en retombant dans le bac à sable à 5,42 m (+0.2), elle qui détient un record personnel à 5,85 m, réalisé en 2018. Au javelot, elle a ensuite effectué un jet à 37,11 m au troisième essai, proche de son record. En sixième position avant le 800 m, elle a bouclé sa course en 2’34’’98, loin de son chrono de référence (2’24’’53), la faute à une douleur à l’ischio. Résultat : la septième place avec un total de 5498 points, soit un record personnel explosé de 171 unités.
« Je passe de 22e (son rang parmi les engagées à Cali, NDL) à 7e, donc comment ne pas être contente ? Je pense que je vais pleurer ! », déclarait-elle à l’issue de son heptathlon, avec son énergie habituelle. Outre ce résultat au classement général, auquel personne ne s’attendait, elle pouvait aussi se féliciter d'avoir battu - voire explosé - trois de ses records dans les épreuves individuelles, notamment sur 100 m haies (13’’39, 12e chrono mondial de la saison chez les U20) et 200 m (23’’91, un temps qui lui aurait permis d’accéder aux demi-finales à Cali). « La seconde journée, c’est toujours mon point faible, donc je vais devoir travailler le javelot, le mental sur le 800 m et la longueur », concluait-elle.

Le Temps Fort

Russis, une belle 4e place… au goût amer

Autre grand moment de cette journée pour les Bleus, la finale de la perche féminine, dans laquelle Elise Russis, vice-championne du monde juniors en 2021, et Léa Mauberret étaient engagées. Initialement prévu mercredi après-midi, le concours avait été reporté au jeudi, en raison de fortes intempéries. Les perchistes avaient alors patienté en bord de piste durant deux heures, en tentant de ne pas trop se refroidir, avant de finalement repartir.
Le jour J enfin arrivé, Elise Russis s’est fait une petite frayeur à 4,10 m, en franchissant cette barre au troisième essai. Elle a ensuite effacé 4,20 m dès sa première tentative, une performance lui permettant de se hisser à la quatrième place provisoire. Après deux échecs à 4,30 m, elle a fait l’impasse au troisième essai, pour tenter le tout pour le tout à 4,35 m, afin de jouer le podium. En vain. La perchiste du Stade Sottevillais 76 est ensuite restée allongée sur le tapis un instant, extrêmement déçue de terminer au pied de la boîte, d’autant plus qu’elle avait déjà franchi 4,30 m cette saison. De son côté, Léa Mauberret a franchi 3,95 m et 4,10 m au deuxième essai, avant d’échouer à 4,20 m. Bilan : une neuvième place dans un concours remporté avec 4,35 m par l’Américaine Hana Moll, encore cadette, devant deux Allemandes.
À la fin du concours, Elise Russis, très émue, confiait que son résultat - bien que très honorable - était encore « très dur à digérer », avant d’ajouter : « Il va falloir rebondir, voir ce qui a pêché, mais je sais que je n’ai pas été assez régulière dans ma course d’élan, ce qui était déjà le cas en qualifications ». Léa Mauberret, elle, tirait un bilan « mitigé » de sa finale. « Fière » d’avoir franchi 4,10 m, égalant sa meilleure performance de la saison en extérieur alors qu’elle revenait de blessure, elle se disait aussi « déçue », puisqu’elle visait plus haut. « Mais je ne regrette rien, car je suis allée jusqu’au bout des choses », concédait la perchiste de l’EA Grenoble 38, dont c’était la première sélection en équipe de France.

Les Promesses

Gandrey passe en finale, record à la clé

Juste après avoir coupé la ligne d’arrivée de sa demi-finale du 400 m haies, Sonny Gandrey a rugi, et s’est tapé sur le torse. Deuxième de la course, celui qui s’était élancé depuis le couloir 8 donc à l’aveugle savait qu’il venait d’arracher son ticket pour la finale, alors qu’il avait pronostiqué après sa série qu’il serait compliqué de décrocher la qualif’. Cerise sur le gâteau : un nouveau record personnel, abaissé de quasi 4 dixièmes en 50’’59 (ancien record : 50’’98), qui en fait le sixième meilleur performeur français U20 de tous les temps. « Trop content », il expliquait après sa course qu’il était parvenu à mettre davantage de rythme entre les haies, contrairement à sa série, même s’il disait avoir « un peu subi la fin de course ». Rendez-vous désormais en finale vendredi, à 16h45 heure locale (23h45 heure française), où il retrouvera notamment le Jamaïquain Roshawn Clarke, crédité de 49’’35 cette saison.

Moutarde a tremblé mais est passé

Sixième du groupe A avec 69,22 m, soit deux mètres de moins que son record, le lanceur de javelot Mathys Moutarde n’était pas serein une fois son concours de qualification terminé. « La perf est correcte, mais avec 40 centimètres de plus, j’aurais gagné deux places », regrettait-il, alors que se préparaient à lancer les athlètes du groupe B. Finalement, sa performance a bien suffi pour passer en finale, avec une onzième et donc avant-dernière place qualificative. Un concours qui se déroulera ce vendredi à 17h heure locale (minuit heure française). L’athlète du Charleville Mézières Athlétisme y retrouvera notamment l’Ukrainien Artur Felfner, qui a déjà lancé à 84,32 m cette saison. Ce soir, Mathys Moutarde tentera notamment d’améliorer sa technique, lui qui estimait que ses lancers n’avaient pas été « super propres » en qualifications.

Anselmini, une série tout en maîtrise

Dans une série du 800 m compacte, Paul Anselmini a réussi à s’extirper du peloton dans le dernier virage, contrôlant dans la dernière ligne droite pour terminer troisième de la course en 1’51’’69, après avoir relâché son effort dans les 50 derniers mètres, voyant que la qualification directe pour les demi-finales était assurée. « On a été beaucoup “packés”, avec tout le monde aux avant-postes, donc il fallait gérer pour savoir quand accélérer, et en fonction de qui », racontait-il après coup, heureux de sa qualification. Lors des demi-finales, prévues ce vendredi à 15h50 heure locale (22h50 heure française), il tentera d’arracher une place pour la grande explication. Pour cela, le coureur de l’Entente Franconville Césame Val d'Oise pourra compter sur l’expérience acquise l’an dernier, aux Mondiaux de Nairobi, où il avait été finaliste.

Et Aussi

Kouassi aux portes de la finale

Arrivée à Cali avec l’intention de courir « en 23’’ tout rond », Serena Kouassi a bien géré sa série du 200 m, en terminant deuxième en 23’’46 (+1.1), à un dixième de son record personnel. Mais l’athlète de l’AC Paris-Joinville s’est malheureusement arrêtée en demi-finale, une course qu’elle a bouclée à la troisième place, en 23’’45 (-0.2). « Ça a été la même course qu’en série. C’est dommage car je me suis mise en arrière sur la fin : c’est dû au stress, je n’ai pas appliqué ce qu’on m’a appris. »

Lheveder et les relais 4x100 m à la trappe

Le parcours de Maiwenn Lheveder s’est arrêté dès les séries, avec une sixième place en 24’’40 (-0.2). Dépitée après sa course - son record personnel est de 23’’77 - la Bretonne a assuré qu’elle allait désormais se « remobiliser pour le relais ».
Si les filles du relais 4x100 m ont ensuite réussi une bonne course, bouclée en 45’’20, ce chrono ne leur a pas permis de passer en finale. De quoi décevoir Maiwenn Lheveder, Lauraline Lerus, Shana Lambourde et Maud Zeffou poaty, qui assuraient avoir « tout donné » et réalisé des passages de témoin fluides.
Déception aussi pour les relayeurs du 4x100 m masculin, Hugo Serra, Jeff Erius, Dejan Ottou et Grégory Afoy, d’abord crédités d’un joli chrono de 39’’77, malgré un dernier passage de témoin chaotique, avant d’être finalement disqualifiés pour une transmission hors zone. Avec ce temps, ils auraient pourtant pu passer en finale.

A Cali, Chloé Lauvergnier pour athle.fr
Photos : © Thomas Windestam / FFA

Anthony Ammirati
Age / Sél.21 ans / 2 A
ClubEnvol
SpécialitéPerche - Medley relais
RB
Admin Athle.fr
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