Le tracé du marathon des Jeux olympiques de Paris 2024 a été présenté ce mercredi. De Paris à Versailles, il fait la part belle à l’ouest parisien, en rendant hommage à l’Histoire de France, et s’annonce particulièrement exigeant pour les athlètes et spectaculaire pour le public.

Un parcours historique et symbolique

Attaché à la dimension historique et symbolique du marathon olympique, Paris 2024 a tracé un parcours qui puise son énergie et son inspiration dans la marche des femmes, qui s’est déroulée les et 6 octobre 1789. Un des grands combats collectifs qui a façonné l’Histoire et les valeurs de la France contemporaine. Ces deux jours-là, des marchandes de la Halle, commerçantes et ouvrières des faubourgs populaires, se rassemblent devant l’Hôtel de Ville à Paris pour réclamer du pain et des armes. Entre 6000 et 7000 Parisiennes, rejointes par les hommes, traversent Paris, pour se rendre à Versailles et ramener le roi aux Tuileries. Ce jour-là, Louis XVI accepte enfin de ratifier la déclaration universelle des droits de l’Homme et du Citoyen.

Un parcours spectaculaire

Le parcours du marathon olympique s’offre pour décor les plus beaux monuments de Paris, le mythique Château de Versailles, et les parcs et forêts des communes alentours. Paris-Versailles-Paris : les athlètes prendront part à une épopée sportive tout autant qu’à une traversée des joyaux architecturaux et historiques de la France. Le départ du Marathon aura lieu sur le parvis de l’Hôtel de Ville, et la ligne d’arrivée sera franchie sur l’Esplanade des Invalides. Parmi les sites et monuments prestigieux traversés ou longés : l’Opéra Garnier, le Jardin des Tuileries, la Pyramide du Louvre, la Place de la Concorde, les Jardins du Trocadéro, et bien sûr la Tour Eiffel.

Un parcours exigeant

« Tony (Estanguet) a dit qu'il voulait casser les codes, je crois qu'il va casser les jambes à pas mal de monde aussi ! » Le trait d’humour de Yohan Durand, lors de la conférence de presse de présentation du parcours qui s’est tenue de ce mercredi, donne le ton d’un tracé qui devrait éprouver les organismes, lors d’une course où le chrono passera au second plan. Le profil s’annonce en effet à la fois exigeant et technique, avec 438 mètres de dénivelé positif et 436 mètres de dénivelé négatif. Les athlètes emprunteront notamment la célèbre côte des Gardes, bien connue des participants à Paris-Versailles, avec une inclinaison de pente maximale de 13,5 %.