Décryptage : Comment la FFA accompagne et structure la haute perf’ | ||||
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![]() A l’occasion du comité directeur de la FFA, qui s’est tenu les 27 et 28 janvier à Lyon, ont été présentés les différents dispositifs de soutien et de suivi individuel et collectif dont bénéficient les meilleurs athlètes français, ainsi que l’état d’avancement du projet de performance fédéral. Explications avec Romain Barras, directeur de la haute performance à la FFA. Combien d’athlètes sont soutenus financièrement par la Fédération ? 181 athlètes pratiquant des épreuves olympiques sont accompagnés par la Fédération, dans le cadre de dispositifs nombreux et variés. Pour en bénéficier, il faut répondre à différents critères qui permettent d’intégrer le système de classement mis en place par la Fédération, à travers la création de cinq cercles concentriques correspondant chacun à des niveaux différents. « Notre classification est plus précise et détaillée que les listes ministérielles, qui brassent de grandes masses avec des profils très disparates, explique Romain Barras, directeur de la haute performance à la direction technique nationale. L’objectif est de s’appuyer sur le système le plus précis, équitable et objectif possible. » Dans le détail, les deux premiers cercles concernent les potentiels médaillés et finalistes aux championnats du monde. Ils comptent respectivement 9 et 25 athlètes en 2023. Les cercles 3 (potentiels demi-finalistes), 4 (suivi équipe de France) et 5 (suivi Avenir) ont été mis en place par la Fédération, car « nous estimons que les équipes de France ont aussi vocation à être renforcées par ces athlètes qui constituent l’avenir de l’athlétisme français », précise Romain Barras. Pour intégrer chaque cercle, il faut répondre à des critères fixés conjointement, en ce qui concerne les deux premiers d’entre eux, par la Fédération et l’Agence nationale du sport. En 2021, les médaillés mondiaux au cours des deux années précédentes intégraient ainsi automatiquement le cercle 1. En 2022, il fallait avoir été finaliste aux Jeux olympiques de Tokyo. Cette année, le critère retenu était le même qu’en 2021, même si des discussions au cas par cas ont eu lieu en fonction du potentiel identifié des athlètes. Wilfried Happio, quatrième à Eugene, intègre ainsi le cercle 1, alors que certains athlètes y sont maintenus, malgré une saison en deçà de leurs ambitions et des nôtres, afin de leur laisser la possibilité de retrouver leur meilleur niveau en 2023. « Nous mettons aussi en place des ‘’parachutes’’ pour les athlètes des cercles 2 et 3 moins, qui ne descendent que d’un cran pour 2023 », complète le directeur de la haute performance. Retrouvez la liste des athlètes qui intègrent les différents cercles en cliquant ici Quels sont les différents types d’aides apportés aux athlètes des cercles ? « Nous jouons sur différents curseurs afin de proposer un accompagnement complet et à 360 degrés aux athlètes, en étant réactifs tout en nous inscrivant sur le long terme. » Les aides financières comportent deux piliers : les contrats de performance individuels et les aides personnalisées. Les premiers correspondent à un budget attribué individuellement à l’athlète, afin de l’accompagner dans son projet sportif. Les sommes versées, dont le montant est fixé en fonction du niveau sportif mais aussi de la cohérence du projet poursuivi et de la situation de l’athlète, varient de 1000 à 5000 €, pour les membres du cercle 4, à 20 à 30 000 € pour les membres du cercle 1. Les aides personnalisées sont réparties selon trois types d’accompagnement, parmi lesquelles les aides sociales pour les sportifs ayant des revenus inférieurs à 40 000 € brut, les aides à la formation et la reconversion, et le manque à gagner (aménagement des emplois). « Un gros travail a été réalisé par la Fédération depuis plusieurs années au niveau de leur utilisation et donc de leur fléchage, souligne Romain Barras. La stabilisation socio-professionnelle de nos athlètes nous tient à cœur. Ils sont de plus en plus nombreux à être accompagnés dans le cadre de dispositifs d’aides à l’emploi qui sont en pleine expansion. Ça leur donne une solution sur le court terme, avec un salaire régulier, mais aussi dans la perspective de leur après-carrière. » Au-delà de cet accompagnement, « la FFA apporte aux athlètes, dans le cadre des stages fédéraux, une aide indéniable et primordiale, rappelle le directeur de la haute performance. » Transversaux ou ciblés sur une discipline, à destination des différents collectifs, ils contribuent à leur préparation sportive grâce à l’émulation qu’ils génèrent et aux suivis médicaux et scientifiques pointus qu’ils proposent. « Nous incitons au maximum les athlètes à participer à ces regroupements, qui permettent de renforcer l’esprit équipe de France, l’émulation et la cohésion de groupe », prolonge le directeur de la haute performance. Comment s’inscrit dans cet ensemble le dispositif de professionnalisation ? Si le soutien aux athlètes des différents cercles repose sur les moyens alloués par l’Agence nationale du sport, qui sont répartis par la direction technique nationale, la FFA a fait le choix de favoriser sur ses fonds propres la professionnalisation des athlètes et des entraîneurs. « L’Athlétisme Professionnel » répond également à des règles d’entrée précises et donne la possibilité aux athlètes de sécuriser leur situation socio-professionnelle. 85 athlètes sont répartis dans quatre groupes différents : Pro A (18 athlètes), Pro B (23 athlètes), Pro Avenir (20 athlètes) et Collectif relais (24 athlètes), qui offrent un accès à différents types de contrats d’image ou de travail. Pour les trois premiers groupes cités, les revenus individuels sont compris entre 15 000 € et 23 000 € annuels. Pour les relais, une enveloppe forfaitaire sera dédiée à chaque collectif et répartie entre les athlètes qui le compose, à laquelle vient s’ajouter une part variable indexée sur leur implication avec le relais et les résultats obtenus. » Retrouvez la liste des athlètes qui font partie de l’Athlétisme Professionnel en cliquant ici Comment le projet de performance fédéral a été redéfini ? La redéfinition du Plan de performance fédéral, qui a été présentée lors du comité directeur par le directeur technique national Patrick Ranvier, s’appuie notamment sur un nombre plus restreint de structures d’excellence. L’objectif : afficher une filière d’accession et d’excellence sportive renforcée, simplifiée, plus lisible et attractive pour offrir aux athlètes les meilleures conditions d’entraînement et de formation tout en bénéficiant d’une meilleure prise en charge financière, quel que soit le site. « Lors des olympiades précédentes, on fonctionnait surtout avec un accompagnement individualisé du parcours des athlètes, rappelle Romain Barras. C’est très efficace pour accompagner la très haute performance, mais cela ne permet pas la structuration et la pérennisation du système de performance à long terme. Aujourd’hui, on souhaite privilégier le regroupement des athlètes sur une même structure, afin d’y favoriser la dynamique collective et l’émulation, en améliorant la qualité de l’offre (services, moyens financiers, matériels et humains) en s’appuyant de préférence sur des établissements (CREPS) et sur des entraîneurs stabilisés professionnellement, aux compétences reconnues et s’intégrant dans la culture de l’excellence ». Pour autant, les parcours plus singuliers et hors pôle des athlètes les plus expérimentés et les plus performants comme Quentin Bigot ou d’Alexandra Tavernier par exemple, seront toujours fortement soutenus. On comprend et on respecte, dans un climat de confiance réciproque, la particularité de leur organisation et on les accompagne toujours autant. » L’application de la loi sport au programme de la prochaine AG Autre temps fort du comité directeur fédéral : la mise en application au sein de la FFA de la loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France. Les propositions du groupe de travail spécial ont été soumises au vote du comité directeur pour transmission à l’assemblée générale, qui se tiendra le 29 avril à Marignane. Elles portent sur l’évolution du corps électoral lors de l’AG élective, avec notamment le vote direct des clubs, la représentativité des athlètes de haut niveau dans les instances dirigeantes et l’introduction de représentants des officiels et entraîneurs au comité directeur, dans le respect de la parité.
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