En 2016, j’ai découvert un événement féminin sur les réseaux sociaux, appelé Girls run, en même temps qu’une petite troupe qui fait bouger les femmes, au son d’un mégaphone. Le concept m’a plu et j’ai pris l’habitude de participer à toutes les séances mensuelles. Un jour, la Girls run se passe au centre Godinot, avec plus de 200 femmes présentes, et l’idée d’un événement Octobre Rose commence à germer. Pour cela, il faut des bénévoles. J’en suis ! C’était sans compter sur une branche d’arbre, lors d’une sortie trail, qui en décide autrement, et me propose de belle béquilles… Qu’à cela ne tienne, je serai présente, avec mes béquilles, que je colorerai de rose, pour être dans le thème. Les événements s’enchaînent au fil des années, et je suis toujours présente en tant que bénévole, mais préfère rester dans l’ombre, en raison de mon côté introverti. Celui de 2020 prendra un autre tournant. Nous devons être nombreux si nous voulons avoir les autorisations en respectant la politique sanitaire. Je me lance, et propose d’encadrer un groupe. Seule, j’ose enfin ! Et ça me plait. Les parcours sont faits sous forme de charade, de quiz, je trouve cela très interactif et cela permet de faire découvrir
la ville autrement. En 2021 : j’ai créé les parcours des courses, sous forme d’énigmes. Malgré une grosse pression et un certain stress, quel bonheur de voir le sourire des gens lors de la course, leurs appréciations du type : « on passait devant tous les jours et on n’avait jamais vu ça ». Être bénévole m’a permis d’oser, tout en restant discrète, et de voir que j’étais capable de m’impliquer, puis d’adapter cet état d’esprit dans la vie de tous les jours. On peut voir cela comme du développement personnel, mais ma plus belle réussite est de voir le sourire des gens. |