58 jeunes Français seront à Jérusalem à partir de lundi pour y disputer les championnats d’Europe U20. Parmi eux, Jeff Erius, vice-champion d’Europe du 100 m il y a deux ans alors qu’il était encore cadet, quelques-uns de ceux qui avaient brillé aux championnats d’Europe U18 en 2022, déjà au même endroit.

Jérusalem est la destination à la mode du moment pour les jeunes athlètes en quête d’exploits internationaux. Après les U18 en 2022, c’est au tour des U20 de se rendre dans la ville trois fois sainte pour y disputer leurs championnats d’Europe. Sans surprise, une partie de ceux qui étaient déjà là l’an passé retrouveront le stade Givat Ram du 7 au 10 juillet. Côté Français, ils sont dix à effectuer leur retour, dont Dejan Ottou et Clémence Rougier, en pèlerinage sur les lieux où ils étaient devenus champions d’Europe, du 200 m et du triple saut respectivement. Un possible avantage, qui pourrait les aider à réussir la transition toujours délicate entre la catégorie cadets et celle des juniors. Toute la délégation a pu, pour optimiser la préparation et les réglages individuels et collectifs, profiter d'un stage de préparation au sein du Centre national des sports de la Défense du 23 au 27 juillet. 

Jeff Erius sera le leader naturel de cette équipe ambitieuse, qui voudra marcher dans les pas de la génération précédente, qui avait ramené douze médailles dont deux en or de Tallinn en 2021, ainsi que 26 places de finaliste. Le sprinter lillois était déjà de la partie il y a deux ans, et avait ramené une médaille d’argent et un record de France de son déplacement en Estonie. Il se présente avec le deuxième chrono des engagés, mais avec le même record personnel que le leader aux bilans, le Britannique Isak Hugues (10’’24). Les steepleurs Youssef Boutayeb et Pierre Boudy, ainsi que la discobole Marie-Josée Bovele-Linaka figurent également dans le top 3 purement théorique de leur épreuve parmi les engagés.

La vérité du terrain étant bien souvent différente des fichiers d’avant-compétition, ils sont une vingtaine de Bleuets à pouvoir viser une médaille individuelle, dont les spécialistes du 800 m Louey Ouerrat et Thomas Marques de Andrade, les demi-fondeurs Imad El Goumri Jebbouri sur 5000 m et Fleur Templier sur 3000 m, les hurdlers Théo Pedre sur 110 m haies et Anouar Bourahla sur 400 m haies, la sprinteuse Benedetta Kouakou sour 200 m, les marcheurs Léo Benjelloun-Touimi et Ana Delahaie, et le décathlonien Maxime Moitié-Charnois. Les quatre relais engagés sont également attendus à la lutte pour l'attribution des bouquets. 

La rédaction

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