Bastien Augusto, Margaux Sieracki et Felix Bour se sont illustrés lors de La Voie Royale à Saint-Denis. De bon augure pour la suite de la saison.

Sur son compte Instagram, Bastien Augusto évoque « un chrono anecdotique ». Pourtant, on connaît quelques fondeurs que ses 28’26’’, réalisé dimanche lors du 10 km de La Voie Royale, feraient pâlir d’envie, y compris des internationaux. Cela signifie que le fondeur du Bourges Athlétisme, qui possède un record en 28’15’’, se sent capable d’aller bien plus vite. Ce qui peut se comprendre tant les conditions étaient compliquées hier en Seine Saint-Denis, avec des averses et de belles rafales de vent.

L’élève de Patrick Ribeiro, de retour d’un stage de près d’un mois au Kenya, n’a jamais été inquiété et a repoussé la concurrence à plus de cinquante secondes. Seul en tête à partir du troisième kilomètre, il a coupé la ligne d’arrivée dans le cadre prestigieux du Stade de France, une piste qu’il rêve de fouler dans neuf mois, cette fois à l’occasion des Jeux olympiques de Paris. Il sera le 19 novembre au départ du cross d’Allonnes, avec en ligne de mire les championnats d’Europe de cross à Bruxelles (10 décembre).

Chez les femmes, Margaux Sieracki a également largement dominé les débats, avec l’aide du pistard Arthur Gervais sur la deuxième partie de course. L’athlète du Pays de Fontainebleau, qui revenait également du Kenya, a pu voir que la redescente d’altitude avait été plutôt bien digérée, avec une victoire en 32’54’’.

Bon test pour Bour

Sur semi-marathon, Felix Bour s’est offert une grosse sortie d’entraînement, sous la forme de trois portions de six kilomètres avalées à vive allure, avec un kilomètre de récupération active entre chacune d’elles. Le sociétaire du Racing Multi Athlon s’est imposé en 1h04’10’’, repoussant loin la concurrence. Cinquième Français de tous les temps sur semi depuis le 20 octobre, grâce à ses 1h00’39’’ à Valence (Espagne), il est en pleine préparation du marathon de Valence où il avait réalisé ses grands débuts sur la distance l’an dernier, en 2h10’43’’.

La rédaction