Une cinquantaine de formateurs de jeunes juges venus de toute la France se sont rassemblés à Dijon le week-end des 18 et 19 novembre, où ils ont suivi la toute première session d’un module de reconnaissance de leur savoir-faire.

Un an après la première rencontre nationale des formateurs de jeunes juges au même endroit, une deuxième réunion a eu lieu à Dijon, il y a quinze jours. Cette année, le temps fort était le passage pour tous d’un module de certification, fraîchement élaboré par la commission nationale des jeunes, afin de rassembler tous les techniciens de France autour de pratiques et de valeurs communes. « Ce module est la concrétisation d’un travail exceptionnel, long d’une trentaine d’années, de Gilles Beulaigne, souligne Bénédicte Roze, la présidente de la commission nationale des jeunes. Ce sera le lien entre tous les formateurs de jeunes juges de France. »

En parallèle, à l’issue d’un week-end riche en partage, un plan a été dressé pour le déploiement de ce module à l’échelle nationale. Il devrait être prochainement « ouvert à tous ceux qui le veulent et forment des jeunes juges dans leur club, comité ou ligue ». Une réforme de la formation des jeunes juges fédéraux a également été mise en place. Jusqu’à cette année, la partie pratique de l’examen se déroulait exclusivement lors des finales nationales des Pointes d’or - Colette Besson ou des challenges équip’athlé. Dès 2025 (et même dès 2024 pour les territoires ultra-marins), la validation pratique pourra, comme la partie écrite, être obtenue par les candidats au sein même des compétitions de leur territoire.

Multiplier le nombre de jeunes juges formés

« Les ligues auront désormais la pleine responsabilité de la formation des trois niveaux de jeunes juges. Ainsi, nous réduirons les importants coûts de déplacement, et offrirons plus de dates disponibles sur l’année pour valider les diplômes. Nous espérons donc qu’encore plus de jeunes athlètes pourront accéder au dernier échelon dans les années à venir », explique Bénédicte Roze. En 2023, pas moins de 756 athlètes ont obtenu une certification de jeune juge, dont 66 de niveau fédéral. Dans le même temps, l’objectif pour les années à venir est que « tous les benjamins et minimes licenciés obtiennent au moins le diplôme de niveau départemental, et que cet aspect soit pleinement intégré à la formation de l’athlète. Il est important de connaître les règles du sport que l’on pratique. »

Au début du mois de novembre, trois représentants de la Commission nationale des jeunes ont fait le déplacement dans les Antilles pour rencontrer les dirigeants locaux et échanger avec eux sur les enjeux locaux. Ainsi, les 1er et 2 novembre à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), puis les 3, 4 et 5 novembre à Cayenne (Guyane), entre 20 et 25 personnes étaient présentes à chaque session thématique, autour de la formation des jeunes juges, la gestion informatique des compétitions jeunes, la programmation et le calendrier des U12 et des U16. Un temps fort très attendu et qui a permis des échanges de qualité.

La rédaction